En ce dimanche 20 août, nous étions deux
partants au rendez-vous au carrefour du magasin. Chris et Niko ne
pouvaient pas rouler. Fab et Cédric ont préféré faire une sortie
ensemble finalement. Pour Nico et Clément, je ne sais pas…
Nous nous étions donc fixé avant le départ de rouler sur les
terres du Nono, c’est-à-dire vers Mouy. Mais, au moment de partir
nous changions d’avis, privilégiant rester sur la forêt de la
Neuville.
L’objectif principal était d’atteindre les 50 kilomètres. En
restant sur le plateau du haut, nous recherchions donc le plus de
chemins plats possibles, prenant les longues lignes droites et en
prenant soin d’éviter les descentes. Autant vous dire que cela n’a
pas duré longtemps.
Nous redescendions donc et Nono voulut me faire découvrir un
parcours en single track aux dix-huit virages, L’Alpes d’Huez ou
plutôt l’Alpeville d’hez…
Prenant une première montée, que je connaissais déjà, il
s’engouffra sur la droite dans un chemin jonché de fougères. Pour
tout vous dire c’était un vrai single, tout du moins au début car
au bout de quelques hectomètres nous perdions la trace… Seuls au
milieu des fougères, nous n’avions pas d’autre issue que de
faire demi-tour ou de couper à travers cette forêt vierge. C’est
cette seconde option que nous avons choisie. Mal nous en a pris.
Plus nous avancions et plus les fougères étaient hautes, jusqu’à
nous dépasser. Et c’est aussi en tapis de sol que nous les
retrouvions mais c’était pour cacher tous les décrochés, souches
et trous. Par moment, la jambe plongeait de 50 centimètres…ha, il
y avait un trou mais nous n’y voyons rien. Au bout d’un certain
temps nous retrouvâmes un terrain plus praticable. Ouf, sauvés !
Du coup, nous nous retrouvions dans un secteur que je n’avais
pas vraiment choisi pour continuer sur le plat. Il fallait improviser
et prendre l’option de partir vers l’étang de Bresles. Cela
laissait un peu de matière pour rouler assez longtemps sans nous
retrouver au pied d’un mur.
Puis après l’étang, direction le Mont César. Arf, nous allons
donc monter. Et bien non car Nono proposa de repartir vers les étangs
de Bailleul sur Thérain. Là, je sentais le bon vieux traquenard car
après cela, je ne voyais pas d’autre options que de faire le
circuit nous menant jusqu’à Berthecourt et Mouchy le Chatel.
Pas manqué, c’est ce que nous avons fait, enchainant comme
prévu les 3 montées. Ce secteur est bien connu car je crois que
c’est lors de la TransOise que nous le pratiquons.
Au niveau du ravitaillement habituel, au lieu de repartir sur la
droite, nous avons continué tout droit, traversant le village de
Mouchy le Chatel et reprenant les chemins de plaine. Là, une grande
ligne droite sur faux plat montant faisait office de rampe de
lancement.
Pour ma part, j’étais en mode « gestion » des
efforts depuis un petit moment. Je pensais au nombre de montées
qu’il restait. Tout était remis en cause et autant vous dire que
lorsque nous apercevons ce type de terrain, on se demande pour quelle
raison on écoute le Nono… je dois être un peu dingue !!!
L’intrépide, lui était en forme. Je n’allais surtout pas
prendre sa roue. On était beaucoup trop loin du lieu d’arrivée et
en plus, je n’aurais pas pu le suivre.
Au point le plus loin nous étions entre Cauvigny et Balagny sur
Therain. Nous aurions pu continuer encore vers Bury mais la sagesse
m’a rattrapé et cette fois-ci nous prenions la décision de
prendre le chemin du retour.
Sur la route d’Angy, Nono s’est pris pour une mobylette et il
entreprit de suivre un scooter… Bon, le scooter a gagné, lol.
La dernière difficulté fut la côte de Thury, remontant vers le
terrain de sport. C’était la plus douce je pense. Toujours en mode
« gestion », elle fut gravi à petit rythme, petit
plateau et grand pignon. Mais, ça va, elle ne m’a pas fait trop
mal.
Nous avons fini cette sortie avec quand même beaucoup d’énergie
en moins, enfin, je parle surtout pour moi. J’étais quand même un
peu crevé et au bout de 3 heures 28 nous arrivions à bon port.
L’objectif a largement été atteint et il fut royalement
dépassé car nous avons parcouru 61,5 km.
La moyenne ne fut pas dégueu avec17,7 km/h et encore, nous
prenons en compte ces diverses tergiversassions dans les fougères.
Cela aurait pu être encore mieux (mais pas beaucoup…faut pas
exagérer).
Le dénivelé enregistré au global un peu plus de 400 mètres.
Pour la semaine prochaine, j’essaie de maintenir cette ambition
d’atteindre les 50 kilomètres au compteur. Le rendement viendra au
fur et à mesure. Il n’est pas folichon mais cela va s’améliorer.
A voir sur septembre…Et en plus, je n’ai pas eu mal au dos…
Cool !