mardi 30 novembre 2010

- 2 °c à l'horizon

Oui effectivement, nous étions au moins deux dimanche pour une sortie plutôt fraiche. La première depuis notre reprise de l’année (Ho, ho, pas trop de mal…).

A l’origine nous devions être trois car j’avais compté parmi nous, le vénérable Clément. Malheureusement, un empêchement de dernière minute l’a contraint à mettre définitivement pied à terre. Dommage car une singulière bataille allait être entreprise pour le maillot à pois. Nous remettrons cela à une prochaine fois.

Bon, je l’avoue, mes espoirs sont plutôt maigres mais tant que je peux batailler, je le ferai. Et puis ça pigmente un peu nos sorties et ça finit par user les bonshommes. Ne dit on pas que tout ce qui ne tue pas rend plus fort ? Et bien ce ne sera que plus profitable !

Sinon, remettons l’accent sur cette sortie. Vous l’aurez devinés, si nous étions deux, que Cédric allait rouler seul pour se refaire une santé, que Clément n’était pas là…. Il ne restait que Nono et moi. Pour Chris nous savions tous que le monsieur aux grandes oreilles l’avait soudoyé pour ne pas rouler ce week-end.

Au passage, j’espère que cette sortie Cédric t’a été profitable malgré la fraicheur. Tiens-nous au courant… une sortie senlisienne pourrait se profiler prochainement. (mince en éditant je viens de voir ta sortie sous la couette, tant pis je laisse ce paragraphe...)

Et oui, en parlant de froidure, nous étions dans le négatif ce matin. J’ai profité de l’occasion pour baptiser mes chaussures « spécial hiver ». La grosse question du jour était : « mais est-ce que ce sera suffisant pour avoir glacé le sol pour le durcir un peu et éviter la boue ? »

En sortant de la voiture le constat fut vite fait. « Oui », le sol est dur et le rendement sera peut-être meilleur. Nono avait fait un petit tour en éclaireur avant mon arrivée. Il m’indiquait que le sol était bien gelé mais que la boue reste bien présente en profondeur. Seule la première couche du terrain était prise par le froid. De plus, il me signalait également que cela glissait par endroits. La prudence sera donc de garde !!!

L’autre fait raconté par mon compagnon du jour est que le froid nous transit et réduit nos performances. Il venait de se faire une montée dans laquelle il a connu bien du plaisir…au sens négatif du terme bien entendu. Que se fut dur !

Quelques tours de pneus plus loin, je faisais le même constat. Une sensation de faire beaucoup d’efforts pour ne rendre presque rien en motricité. A l’image d’une vieille orange que l’on presse, elle est dure, semble survitaminée et pourtant il ne ressort presqu’aucun jus…

Mais on ne va pas se laisser aller comme ça. L’essentiel c’est de participer, de donner tout ce que l’on a et de ne rien regretter. Nous continuons et le rythme n’était pas si « pourri » que cela. Il fallait en plus faire gaffe et s’acclimater à cette structure de terrain. C’était assez surprenant de passer par un endroit que nous pensions sec et que le fait de mettre nos roues sur cette croute friable, laissait s’évacuer la boue qui surgissait telle une éruption volcanique. Le sens de la trajectoire avait donc tout son intérêt pour éviter touts les pièges qui pouvaient nous être tendus. La pratique du zig-zag était parfois la mieux adaptée sur certains chemins.

A d’autres moments, nous devions adapter aussi notre vitesse car les ornières gelées donnaient au sol un aspect rocailleux. Comme je le disais lors d’un autre résumé, chaque saison à son lot de surprise et la nature n’est jamais la même. Un chemin peut en quelques semaines être sec, puis bien gadouilleux, puis recouvert de feuilles, et puis la boue ressurgit mais toute glacée. On ne se lasse jamais !

Ceci dit, il est bon tout de même de changer de parcours de temps en temps et de forêt aussi. Et du changement nous en avons fait dimanche. Nous sommes partis vers le chemin vers l’arrière du carrefour du magasin. Puis nous nous sommes allés à travers bois jusqu’à la maison du lieutenant. De là, nous avons longés l’allée des princes. Il y a longtemps que nous n’avions pas vagabondés sur ce secteur. Il faut dire aussi que ces dernières semaines, nous avions un profil type de parcours. Et puis de toute façon, il y aurait eu trop de boue par ici.

Sur ce sentier, c’est Nono qui prit les devants. Moi bloqué dans sa roue je le suivais. Mes premières impressions furent de trouver Nono plutôt en forme. Plus tard je l’interrogeais à ce sujet et il m’assura que non. Un peu plus tard, j’eu l’occasion de vérifier ses dires.

Ceci dit, je confirme ce que je pensais, il a bien roulé sur ce secteur. Je n’aurais pas fait mieux. D’ailleurs je trouve que mon départ a été un peu poussif. Ce doit être mon côté « vieux diesel » qui a pris le dessus !!! Enfin,…on ne se refait pas…

J’avais en tête tout en roulant que nous allions rejoindre Fay et ses belles montées. A leur approche, c’est moi qui ai repris le relai. J’enchainais la descente parsemée de pierres avec la petite marche. Quelle est belle cette descente. Cela change de celles que nous avons coutume de parcourir sur le côté sud. Le côté technique y est différent et le passage de la marche…un bon moment. Cette excitation à peine passée nous devons déjà entreprendre la remontée. Une belle mémère, toute en longueur et avec du pourcentage. La aussi il faut négocier sa trajectoire et anticiper où mettre la roue. J’avais promis à Nono de monter piano mais une fois dedans, le naturel …enfin, il me signala que je ne respectais pas mon engagement. Je rectifiais donc le tir…

Une fois en haut, petite partie de plaisir…encore une, avec le chemin longeant le champ. C’est un bel endroit pour prendre de la vitesse et se lancer dans la descente. Certaines parties carrossées de racines apportent un peu de fun.

La descente est moins jouissive. On va vite tout simplement. Une fois en bas, tout en bas, nous repiquons vers la gauche pour nous faire un petit « coup de cul ». Hop, je le passe et CRAC ! Nono déraille. Et CRAC ! Il redéraille ! Le prochain kilomètre que nous allions parcourir entre les jardins en contrebas et la partie sauvage sur les hauteurs est un pur régale ! Le chemin est bien technique, tout en relances. Il y a aussi des faux plats montants et des virages serrés. Miam !

Malheureusement, Nono connu les pires tracas. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour regarder l’état de sa transmission et…ce n’était pas beau à voir !!! Les dents du moyen plateau étaient dans un triste profil. Là où on devait voir une pointe, il y avait un rond. La chaine aussi semblait avoir pris un peu d’usure. Ouille, ça sent les frais et le billet de 100 !

Enfin, notre progression malgré ces soubresauts de chaine fut tout de même agréable. A l’issue de ce tronçon, nous allions entreprendre notre deuxième montée. Celle-ci aussi elle est bien sympathique. Et puis je trouve que l’une ne va pas sans l’autre. En supprimer une des deux serait un manque de respect pour l’autre ! Comme un repas sans fromage !

Le chemin bien encaissé au début nous fit penser au bois des côtes. Vivement le beau temps que nous allions y jouer. La deuxième partie est à prendre sur la partie haute. Il faut faire attention à ne pas rester dans le creux. La progression y est plus favorable. Les derniers mètres furent assez glissants. La roue arrière n’arrêtait pas de partir et le pneu faisait du sur place.

Au sommet, nous n’avions guère de solutions. Soit nous repartions vers LA Neuville mais en reprenant le chemin parcouru. Soit nous partions vers l’ancien terrain de kart d’Agnetz et là aussi nous repassions par une partie du parcours. Finalement, nous attaquions la plaine pour redescendre vers Canettecourt. Une longue partie à dénivelé négatif était assez opportune pour mettre un peu de vitesse.

Et puis le répit est de courte durée car en bas nous devons quasiment remonter tout de suite pour rejoindre Auvillers. Nous n’avons pas pris la crête mais nous pourrons la mettre au programme une prochaine fois.

A Auvillers, nous avons tracé un peu la route sur …la route. Nous avons repiqué vers le bas d’Ansacq jusqu’à l’église. Nous avons profité du froid pour traverser le marais et faire une dernière montée. Et oui, je dis dernière car nous devions rentrer plus tôt. Nono devait pouponner sa chérie qui souffre d’un lumbago. Nous lui souhaitons un bon rétablissement.

Mal au dos nous avons eu aussi et au même endroit et en même temps alors que nous allions sortir du marais. Nous avons cassé une petite graine aux abords de la ferme et nous sommes rentrés.

Au final, 25 kilomètres ont été parcourus. J’étais dans ma voiture à 11 h 30. La moyenne fut de 14,21 km/h.

La sortie fut sympa. Le plaisir de connaitre autre chose que la boue est vraiment du « plaisir ». Que ça fait du bien !

Malgré les températures restées négatives sur presque toute la matinée, 0°c à l’arrivée, la sensation de froid ne s’est pas trop fait ressentir. Au début seules les oreilles ont souffert un peu. Sinon pas d’autres effets néfastes. J’ai d’ailleurs trouvé un nouveau dicton en période de froid qui est : « températures négatives tu connais, bon dénivelé positif pour te réchauffer » Pas mal, non ? Je suis sûr que beaucoup d’entre nous vont apprécier ce nouveau principe. (D :

Dimanche prochain sera peut-être un dimanche à neige. D’après la météo nous devrions en avoir pour jeudi. Une hausse des températures est annoncée à partir de dimanche. J’espère que cela ne va pas dégeler trop vite sinon….. c’est de la soupe à la bouillasse qui nous attendra. Et c’est vraiment pas bon …

Dimanche Matin= couette ou veste temps froid

Pour répondre à Christophe, Dimanche je n'avais pas l'équipement à doc pour quitter ma couette.

J'en profite donc pour faire un p'tit sondage, qui est intéressé par une veste hiver à nos couleurs ? (Réponse rapide souhaitée, histoire de les utiliser cette hiver).

Bonne nuit

mercredi 24 novembre 2010

Que c'est dur d'être motivé !!! Mais que c'est bon de faire du VTT !!




Ho que ce fut dur dimanche matin. Quand j’ai passé le regard derrière la porte en direction de l’extérieur. J’ai vu ce sol fortement humidifié. J’ai compris que durant la nuit il avait plu et en quantité. D’ailleurs, il bruinait encore un peu.

Autant vous dire que la motivation en avait pris un sérieux coup. Je regardais mon portable mais pas de message d’annulation. « Bon, et bien on va devoir y aller. »

Rien que l’idée de patauger dans la boue me rebutait un peu mais bon gré, mal gré, je me préparais.

Un dernier coup d’œil sur le portable avant de partir….allez, on y va.

Arrivé sur le lieu de stationnement, quelle surprise ! Ils étaient trois ! Clément plus motivé que jamais, Chris le fidèle, et Nono l’incontournable.

Très bien, on se mit en selle après que je ne règle quelques derniers détails sur mon spad.

Les lascars avaient pris de l’avance mais m’attendaient bien sagement. Hop, une fois à leur hauteur je prenais les devants et marquait un bon rythme, histoire de se réchauffer car il ne faisait pas bien chaud. A priori je surpris tout le monde avec cette allure. Personne n’avait accroché la loco.

A hauteur d’une bifurcation, je décidais d’entreprendre un parcours inhabituel. J’attendais donc.

Entendant le groupe arriver, je lançais un cri pour les prévenir de ma localisation. On continua, toujours sur un bon rythme.

D’un coup, je prenais à droite, un chemin que nous ne prenions jamais. Il doit être très peu emprunté. Tout en descente, nous allions parvenir à reprendre en principe notre première montée en single qui figurait sur notre tracé de ces dernières sorties. La encore, je montais seul. Décidément, personne ne veut mettre les watts ce matin. Le froid doit les engourdir. Une fois en haut, je me posais au carrefour pour ensuite laisser se porter en avant un autre leader. Ce fut Christophe.

Le chemin était copieusement rempli de boue. Nous en avions déjà eu pas mal depuis le début. Les chemins, qui il y a deux semaines étaient encombrés de feuilles, laissaient place à une pataugeoire marron, terre de sienne.

Malgré ces difficultés, nous n’avons pas dévié d’un yotat notre parcours en laissant le dénivelé bien en place. Bien sûr, notre progression était bien ralentie mais nous avancions sur un trend plutôt sportif.

Clément, toujours virtuose dès que le terrain s’élève, rattrapa Chris et Nono en premier dans l’ascension nous ramenant sur le plateau au dessus de Caillouel. Nous avions pris du retard car l’ex fitz-jamois avait croisé une connaissance dans un groupe de marcheurs d’une bonne vingtaine d’individus. Il y avait son père. Quatre bises, une brève discussion et on repart.

Pendant ce temps là, Chris et Nono étaient déjà dans le dénivelé. Une fois rattrapés, Clément prit à son tour quelques longueurs d’avance avec Nono. Je les rattrapais en maintenant une allure régulière alors qu’ils se titillaient, Clément frottant ses crampons sur ceux de Nono.

Ce dernier fait mis le feu aux poudres et décupla les ardeurs de Clément qui me devança d’un chouillat au sommet. Nono, avait capitulé au moment fort de notre explication.

Le grand prix de la montagne était donc mis en jeu. Un maillot à pois pour l’arrivée.

Sur le plat, Nono retrouva des couleurs et menait les débats. Je me calais dans sa roue. Puis nous abordâmes le petit bois avec le petit saut. Il est encore un peu moins fun qu’’auparavant car il reste encore un tapis de feuilles qui lisse un peu les racines et ralentit notre vitesse. C’est déjà mieux qu’il y a deux semaines.

Inévitablement, nous devions donc redescendre pour aborder ensuite la fameuse côte du cimetière.

Allez, je pars en premier. Clément ne tarda pas à se porter à mes côtés. Puis juste avant le premier virage, il se mit en tête. Deuxième virage, il était toujours devant mais je sentais que je pouvais le mettre au défit. Sorite de la courbe, je repasse devant et je monte ne relâchant pas l’effort. Ouf, je reprends le maillot ! Il ne va pas s’en sortir comme ça !

Nous posons pieds au niveau de la table et du banc. Chris et Nono à leur habitude nous passent devant et tracent la route.

Ils y avaient encore quelques chasseurs en ce dimanche. Toujours concentrés sur ce secteur sud de la forêt.

Nous repiquions vers le bas par une descente bien glissante. Le plat qui s’en suivi était extrêmement gras aussi. La petite portion d’enrobé de deux cents mètres environ fut bien appréciée.

Maintenant, il fallait déjà remonter. Nono s’amusait au passage à freiner devant moi pour m’obliger à mettre pied à terre alors qu’il y avait une énorme flaque d’eau. J’avais en quelques sorte anticipé en prenant le bas côté. Il ne m’a pas eu le voyou ! Très joueur le Nono !

Chris nous a amené au pied de cette difficulté. Sur les premiers décamètres il évoluait encore devant. Mais vint un passage avec une boue un peu plus collante et un peu plus claire. Il s’y enlisait. Malins, les autres derrière évitaient le piège. Ho, ho, j’en faisais partie mais j’ai eu chaud car un peu avant je voulais passer sur la gauche mais c’était rudement mou.

Clément était là, juste devant moi et nono dans ma roue. Je l’entendais qui parfois voulait me passer. Le bruissement des feuilles qui venait de côté ne ma laissait aucun doute. Mais, avec l’allure que maintenait Clément, les attaques furent anesthésiées.

Sur la dernière portion, j’accélérais en partant de loin pour porter l’estocade mais je me fis capter. Clément à son tour augmentait sa cadence de pédalage en moulinant à outrance. Arf, je ne l’ai pas eu !

Nono en observateur, souriait de ce manège.

Les montagnes russes furent encore une fois courcircuitées. Pas grave car de toute façon, elles étaient trop grâces. Nous nous dirigions vers le Gr124. Chris tout en bas nous disait de le remonter dans son intégralité.

Nous nous retrouvions encore devant avec Clément. Nous discutions de choses et d’autres mais je ne me rendis pas compte que finalement je discutais beaucoup et souvent tout seul. Clément me fit causer jusqu’au bout du Gr et d’un coup il se mit à filer. Scotché je fus ! Incapable de mettre plus de mouvement dans mes rotations de manivelles. Il m’a eu ! Le maillot à pois se rapprochait de plus en plus des épaules de Clément. Bon, ce n’est pas grave, le challenge ne fait que commencer. En revanche, le plus inquiétant c’est que le favori va prendre de plus en plus d’aisance. Il faut que Nono m’aide un peu dans cet exercice, lui qui virevolte aussi sur section pentue. Tiens, d’ailleurs Nono il est où ?

Et bien il arrive… Et pause ses deux avant bras sur son cintre. Il dit qu’il ne se sent pas très bien et qu’il a la nausée. On sentait qu’il n’était pas au sommet de sa forme.

Un peu frustré, il prit le chemin du retour, refusant notre escorte pour l’accompagner jusque chez lui. Nous soupçonnions là un stratagème pour rouler tout seul et s’entrainer. Mais notre doute se dissipa très vite car plus tard, plusieurs vététistes que nous croisions discutaient d’une situation monstrueuse. Ils avaient croisé un gars qui était moucheté de la tête au pied, sentant la hyène à quinze mille et qui gémissait de façon très bizarre. Les pauvres gars très choqués étaient eux aussi tout barbouillés de salissures provoquées par les expulsions de celui qu’ils avaient croisé. D’autres un peu plus propres contaient aussi qu’ils revenaient de Fillervalle et que la route était jonchée de peaux de renard. Nous avions compris qu’il ne s’agissait pas là de l’œuvre des chasseurs …

La suite de l’aventure fut pour nous une descente vers l’étang de La Neuville. Il ne se faisait pas si tard que cela mais nous sentions que la nature du terrain avait bien tiré sur notre organisme. Les cuissots avaient déjà bien travaillés. Les quelques gouttes que nous avons vu tomber sur l’onde marquèrent notre décision d’en finir. Nous remontions par la gauche du plan d’eau, par cette longue remontée en ligne droite, se terminant par de forts pourcentages avec des cailloux instables sur le sol et du glissant par-dessus le marché. Chris pris le glissant, Moi je stoppais derrière mais je ne serai pas monté pour autant. Dix seconde après nous mais avec une dizaine de mètre devant Clément nous fit une clémentade. Dommage, il avait fait le plus dur en évitant les plus grosses difficultés et tous les pièges bien camouflés.

Nous nous retrouvèrent avec le carrefour du magasin en point de mire mais nous n’abdiquions pas pour autant. Sous l’impulsion de Chris nous reprenions le sentier tout en herbe longeant la crête pour nous amener à l’ancien monastère aux abords de l’étang de Boulincourt.

Dans la descente je sentais Chris bien prudent. J’en profitais pour le dépasser avant le virage serré. Puis je voulais m’attaquer à Clément. A son tour il joua de prudence car il sentait que le sol voulait l’aspirer. Et bien, c’est moi qu’il aspira. Clément prit la droite du sentier pour éviter la partie glissante. Ma roue avant s’y engouffra et le spad tout entier, le pilote aussi. Belle glissade ! J’en rigole encore !

Nous raccompagnions Chris jusque chez lui mais en allongeant encore la fin du parcours. Nous ne vîmes pas l’étang finalement car au monastère nous prenions à gauche. Sur le chemin jaune, Clément et Chris partaient devant, mon grand plateau faisait des siennes. Je sentais également que la fin était plus dure.

Puis au moment où je pensais que nous allions reprendre l’enrobé pour rentrer chez Chris, nous tournions encore à gauche. Ce chemin nous n’y allons quasiment jamais. Il nous amène sur la départementale 94, à l’entrée de Boulincourt. Sur la route une nouvelle fois le grand braquet ne passait pas. Chris et Clément partaient de nouveau sans que je puisse tenir leurs roues. Les jambes étaient plutôt lourdes et la sensation ressentie un ou deux kilomètres auparavant se confirma.

Nous arrivions chez Chris. Un petit tour sur sa terrasse, bonjour à Marie Pierre et les enfants (J’ai cru voir une princesse) et hop nous entreprenions le retour définitif. J’appréhendais un peu la difficulté qui s’annonçait avec Clément qui paraissait encore bien frais.

Rien qu’au petit raidillard j’étais mis dans la difficulté. Un peu étrange tout de même car je suis entamé physiquement mais pas à ce point…. Plus tard je m’aperçus finalement que le grand plateau était passé.

La remontée du « S » fut faite sur le petit plateau pour assurer. Je n’étais pas très loin de Clément au finish. Une dernière accélération pour aboutir sur la route et jeter les dernières forces.

A la fin de l’enrobé, Clément ne pu s’empêcher de piquer une petite pointe de vitesse comme pour porter l’estocade. Ce ne fut pas si tranchant. Il devait certainement être un peu fatigué le bougre ! Hein Clément ? Je ne dois pas me tromper de beaucoup sur cette analyse…

Maillot à Pois...................

Les stats finales c’est 31 kilomètres et 14,83 de moyenne. Et bien je dis « pas mal du tout ». Les conditions étaient plus que difficiles. Les jambes ont bien travaillé et j’ai senti les muscles qui « tiraient » sur la fin. C’est que du positif ! Ce sera mieux pour la prochaine fois.

Lundi, les guiboles étaient encore bien fatiguées. ^^ Le vélo aussi ^^

Je dis aussi que cela fait du bien de retrouver sa voiture sur le parking. Ne dit-on pas « après l’effort, le réconfort ? »


Ça c'est bien vrai cela !!

Bravo, à mes compagnons de sortie. Sans eux, je serai surement retourné au fonds de mon lit et je n’aurais pas vécu ces moments sportifs que l‘on apprécie et qui écrivent le livre de nos souvenirs.

Comme quoi, il faut se faire violence et ne pas succomber trop facilement au chant des sirènes. Par moment c’est plus facile à dire qu’à réaliser.^^

dimanche 21 novembre 2010

stat du 21 novembre



Nb de participants : 4 au depart 3 à l'arrivée !!
temp : 4° ,bruine
dist : 33 kms
moyenne: 12.7 m/h
denivelée : 675 m+
abandon :1 pour cause de maladie ( j'espère que tu va mieux nono )
chutes: 2 dont une clementade de clement en pleine montée
l'autre etait en pleine descente par lolo qui voulait doubler !! quand on l'connait ?heuresement pas de bobo.

bonne semaine a ts

message à clement: les cuissards sont 2 xl.

mardi 16 novembre 2010

Pour la boue


Le temps qui se fait très maussade, il faut penser peut-être à adapter nos montures aux conditions de terrains qui nous sont proposées.

J'ai donc scruté le net pour voir quels pouvaient être les sujets qui parlaient de nos gommes.

1- Sympa ce site, on se fait une petite idée sur la pratique xc et sur le choix de pneumatiques que l'on pourrait utiliser.

http://vtt-xc.over-blog.org/article-23684545.html

2- un autre site qui référence un bon nombre de pièces détachées. Idéal pour ceux qui cherchent à adapter leur montures en fonction du poids des composants. Ici les pneus.

3- Autre site avec une analyse assez restreinte mais qui reprend les fondamentaux des caractéristiques du pneu boue.

http://www.vtt-a-2.fr/categorie-10758790.html


Attention, même en descente, il est conseillé de bien choisir ses crampons :




Grosso modo, beaucoup pensent que les Medusa son excellents, le nobby Nic polyvalent et pas mal tout de même, le shwalbe black shark mud, le toro 1.8 a ar et un 2.10 pour av sont très bien.
Ne pas hésiter à alterner petite section à l'arrière et grosse section avant.

4 - Quelques discussions sur des forums parlant des pneus pour la boue :

http://www.plus2sport.com/phpBB2/choix-de-pneus-pour-lhiver-hut-bulldog-hut-toro-av-ar-vt49029.html

http://www.webtt.com/forum/read.php?1,43619

et l'incontournable vélo vert




Et enfin pour Cédric, un concurrent de taille qui à priori n'a pas peur de la boue....^^.



lundi 15 novembre 2010

sont ils vivants ou noyés ?

Salut les Veteteux,

Moi je suis vivant malgré ma baignade de dimanche matin dans la campagne beauvaisienne.

Et oui je suis sortie pour environ 30km avec des amis du bof.
Pas mal mais le niveau de ses compagnons était bas (2h30 de sortie et peu de dénivellé), juste bien pour un retour en douceur.

Et dimanche on va où ?

A plus

samedi 13 novembre 2010

sortie du 14 nov

salut les  courageux.

vu le temps de novembre, je roulerai dans le sale d'Ermenonville.
Petite sortie rapide, pur dégourdir les jambes et m'amuser sur des singles rapide.

Et vous ?
Cédric

mercredi 10 novembre 2010

compte rendu de sortie du 7 novembre

Ce dimanche comme je vous l’avais dit, ça allait être dur. Couché à 3 h 00, la nuit agitée, il n’en fallait pas plus pour diminuer mon état de forme. Et ce n’est pas le champagne consommé et la petite goutte de calva maison qui ont pu me requinquer…

Après une soirée pareille, je devais bien rouler pour éliminer ce surplus. Mais au réveil, le temps peu jovial me laissait un arrière goût de « ça va être compliqué ! ».

Je prenais la direction du magasin, bon gré, mal gré mais malgré tout avec le sentiment que c’était bien pour la récupération de faire un peu de sport.

Pour une fois, j’avais de l’avance. Je suis arrivé au point de rendez-vous alors que personne n’était là, tout du moins chez les vététeux. Je n’avais pas vu le message de Cédric de la veille. J’avais aussi oublié l’iphone donc pas moyen de savoir s’il y aurait quelqu’un ce matin.

Je suis sorti de la voiture mais personne. Je suis donc rentré de nouveau dans le véhicule pour me mettre au chaud. D’un coup je vois un vététiste s’approcher. De loin, je reconnais la silhouette de Nono. Lui ne semble pas avoir reconnu ma voiture. Je sors donc. Il ne semble pas bouger.

Je le regarde mais il reste sous l’abri où il s’était réfugié pour ne pas prendre l’eau.

Finalement je décidais de sortir le spad pour lui mettre la puce à l’oreille. Il comprit.

Peu de temps après Chris arriva.

Le temps de regonfler les pneus, l’amortisseur et hop, nous nous mettons en selle pour un nouveau tour. Nous comptions refaire le circuit de la semaine dernière avec les différentes modifications à apporter.

Dès nos premiers tours de roue nous constations avec surprise que le temps de la semaine passée et de la veille ont vidé nos arbres de leurs feuilles. Un gros tapis roux et jaunâtre recouvrait le sol, 5 à 10 cm par endroit.

Le décor est beau et nous avancions sur ce sol que nous n’avons pas coutume d’observer.

Il y a un an à la même époque nous étions déjà en train de satisfaire le début de notre hibernation.

Comme nous l’avions décidé, nous coucircuitions les deux premières bosses pour grimper directement par le single track. Lui aussi était parsemé de feuilles. Là où il n’y avait pas de feuille, c’était la boue qui prenait place. Et autant vous dire qu’elle était bien mollassonne.

Ce fut cela sur tout le parcours ! Une succession de feuilles où de boue glissante. Notre progression à travers le paysage en fut nettement ralentie. Nous perdons 2 km/h au compteur par rapport à la semaine passé. Ceci n’est pas du à ma méforme de la matinée mais réellement à cause de cette métamorphose naturelle de notre tracé.

Il n’y a pas à dire. Le vététiste a cette fameuse capacité à communier avec la nature car il évolue en son seing.

Nous sentons, ressentons et vivons au rythme des saisons. Chacune d’elles propose une particularité et apporte son lot de diversités. On ne peut jamais se lasser.

Que ce fut dur néanmoins de trouver le bon tempo. Rien à faire, la nature est trop forte !

Par moment, nous étions surpris par une glissade que nous ne pouvions pas prévoir car la boue était dissimulée par la couche de végétaux. Et des glissades il y en eu constamment. Nous n’arrêtions pas de partir de la roue avant, de la roue arrière ou bien des deux. Nous étions comme au cirque, de vrais équilibristes.

Ce terrain caché pouvait se révéler parfois dangereux. Nous apprenions à nos dépends au dernier instant la présence d’une ornière, d’un caillou, d’une souche ou racine. Nulle place à l’anticipation, ou presque pas.

D’ailleurs, nous avions du mal à reconnaitre les endroits où nous pouvions jouer avec le terrain. Les défauts étaient gommés et lissés. C’est comme lorsqu’il y a de la neige. Le tapis recouvre le sol pour lui donner un aspect uniforme, sans rugosité apparente.

Cela aseptise la sortie. Il y a moins de secousses et plus de confort.

Finalement la forme revint petit à petit. Le temps que je me réveille au bout de deux bonnes heures. Nous n’avons pas pu réaliser ce que nous voulions sur ce parcours.

Jusqu’au cimetière de Hermes pas de souci. Nous avons respecté scrupuleusement notre roadbook. Après, cette difficulté, Nono nous incita à ajouter une autre côte. Nous étions donc redescendus pour ensuite remonter à travers bois plutôt qu’à travers la plaine.

La succession de bosses pour retrouver le GR fut évitée. Nous préférions rattraper ce même GR un peu avant. C’est Chris qui menait la danse au moment de bifurquer… Il nous a enlevé une bonne épine du pied.

Nous avons donc continué mais sans tourner à gauche au premier chemin. Nous avons pris la deuxième sortie. (D :

Je vous avais dit la semaine dernière que nous ne repasserions pas par la descente en sable à Christophe…

Une fois en haut, nous comptions rejoindre le toboggan, comme j’aime à le surnommer. Une descente abrupte. Elle aussi était recouverte de feuille. Nono s’amusait à tendre des pièges en freinant, il accumulait les feuilles devant sa roue arrière et quand il en avait une bonne boule, il lâchait les freins. Qu’il est joueur le Nono…

Chris n’est même pas tombé dans son traquenard. D’ailleurs, il n’est même pas tombé du tout !

Cette portion est vraiment super et apporte un truc original à une sortie, un truc en plus. Nous sommes la tête en bas, les fesses en l’air et nous descendons. Les freins serrés, le spad descend et nous devons contrôler cette chute vers le bas. C’est assez fun !

Nous avons continué notre parcours, prenant le bois avec des sapins, les fougères bordant le chemin. La partie où il y a un chantier forestier est sympa, je trouve, car il faut bien évoluer sur le côté pour éviter les branches qui obstruent le sol.

Nous remontons ensuite pour en principe tourner vers la gauche pour redescendre et reprendre du dénivelé positif sur le chemin large. J‘ai bien dit en principe. Cette fois-ci nous avons aussi évité cette partie. Nous avons pris la grande descente pour nous mener jusqu’à la fontaine St louis dès son début, repassant sur les traces de notre circuit aller.

Finalement, cela nous grimpe encore un peu car nous partons de plus haut.

Dans cette grande descente, nous avons testé le secteur droit pour changer et voir si cela serait mieux de l’emprunter. Après réflexion, nous allons garder notre première version. Notre portion du jour n’est pas assez rapide et demande davantage de pédalage entre les secteurs plus pentus.

Une fois tout en bas, nous n’étions pas au pied de la statue de St Louis. Il fallait soit passer par la station d’épuration, avec son secteur de boue noire ou bien monter. Cette deuxième solution fut la nôtre.

Allez, encore un peu de dénivelé. Nous nous avancions donc jusqu’à l’étang pour y consommer notre barre de céréale. Le temps s’était déjà bien égrainé. Nous repartions dorénavant hors parcours. Le but de la manœuvre était de regagner nos véhicules.

Nous avons pris le single au bout de l’étang et nous avons remonté par le long chemin jusqu’au chemin blanc de cailloux face au magasin. Chris nous quitta à ce moment là continuant tout droit pour redescendre à l’autre étang, celui de Boulincourt.

Au lieu de rentré er, nous le suivions un moment mais à distance. Puis nous avons tourné sur notre droite, là où passe la méridienne. Sympa ce secteur. Un bon single nous conduisant à un creux-bosses. Le creux est l’ultime chemin que nous avons remonté la semaine passée. Cette fois, nous l’avons traversé pour remonter sur l’autre côté.

La montée était bien raide et le sol bien trop glissant. Dommage ! En tout cas c’est rudement sympa et ça change. Sûr que moins humide, ça passe.

Nous rejoignîmes l’allée des princes. Nous la traversions pour faire le retour classique. Nous savions très bien qu’avec les conditions que nous avions eues, il y aurait forcément beaucoup de boue. Pas manqué !

Encore quelques dérapages contrôlés et hop nous nous retrouvions rapidement au bord de l’autre route qui mène jusqu’à Thury. Nono me quitta. Je n’avais alors plus qu’à prendre le secteur à travers bois avec le fameux single où j’aurais pu écraser Nono la semaine dernière.

Et bien Non. Je n’ai pas pris cette option. Comme je vous l’ai dit. Je retrouvais des sensations alors je me suis dit pourquoi pas faire une dernière descente et une dernière remontée. C’est ce que j’ai fait !

Au lieu de tourner à droite vers le carrefour du magasin, je suis parti à gauche. J’ai continué sur le chemin balisé et je suis redescendu par le chemin assez escarpé qui abouti en bas du carrefour des verrières.

La rentrée jusqu’à la voiture se fit par la montée que je n’aime pas trop. Bon, finalement elle ne m’a pas déplu…comme quoi…

Au finish, je me retrouve avec plus de 31 km et 13.31 de moyenne. Pas terrible la moyenne, donc forcément moins de kilomètres parcourus.

Compte tenu de cet accueil automnal, on ne va pas se plaindre. Nous n’avions aucun secteur d’accroche pour pouvoir avoir du rendement.

Contrairement à ce que tu as dit Chris, j’ai certainement dû rattraper mes 100 mètres de dénivelé manquant… Ba je n’allais pas en rester là (D :

Vivement donc la semaine prochaine pour parfaire notre entrainement.

Je dis bien parfaire car il est vrai qu’une invitation à la Neuville en ce moment n’est pas la meilleure chose. Les sorties sont assez physiques. La boue est omniprésente. Le terrain joueur que nous côtoyons habituellement est métamorphosé.

Trop de feuilles, on ne voit plus les racines !

On repoussera cela à plus tard mais ce n’est que partie remise. De toute façon, nous avons bien en tête notre projet. Il est bien mure. Disons que 97 % du parcours est quasi certain. Maintenant reste plus qu’à connaitre l’état de fraicheur de chacun et de nos invités pour savoir combien de kilomètres nous pourrons avaler. Ça nous le saurons le jour J.

désolé mais pas de photo sur ce résumé car la fatigue m'a fait tout oublier. je n'avais que mon fidèle compteur comme seul signe technologique. Je ferai mieux la prochaine fois.

lundi 8 novembre 2010

stat du 7 novembre fab

Visualiser la trace


Temp 6° petite bruine au depart et tout de suite soleil
Nbre de participant: moi
dist : 34.67km
moyenne 17.8 km/h
denivele : 384 m

dimanche 7 novembre 2010

stat du 7 novembre



Temp 8° petite bruine au depart
Nbre de participant: lolo, nono et moi
dist : 34.3 km
moyenne 12.5 km/h
denivele : 811 m+ ( -100 pour lolo )

la semaine prochaine lolo et nono devrait etre present, moi je vais rouler dans le plat pays ( la sologne !! )

vendredi 5 novembre 2010

deux solutions au choix pour dimanche



dimanche 7 novembre, demandez le programme....

Soit nous avonsOu bien nous faisons notre deuxième journée de test parcours Vc Senlis...

mercredi 3 novembre 2010

Préparation du circuit d'invitation Vc Senlis

Pour cette dernière sortie d’octobre, nous étions un nombre record de vététeux pour l’occasion. Et oui, 5, nous étions 5. Pas si mal me direz vous ! Mais il est vrai comme le soulignait Chris que l’absence de Vivien, qui est très motivé, reste incompréhensible ???

Nous avons tous pensé qu’il devait y avoir beaucoup de fleurs fanées dans son jardin (D :

Enfin, petite boutade pour titiller l’asticot qui devrait revenir au plus vite car franchement, même si c’est dur le vélo, c’est tout de même un bon instant de plaisir et en plus, cela fait du bien pour notre santé.

Cette sortie était la première occasion de tester un parcours pour notre future invitation auprès des membres du VC Senlis. Nous avons promis de les inviter sur notre terrain de jeu alors autant mettre les petits plats dans les grands pour concocter un met de choix.

Sur le papier, le parcours de Chris et le miens étaient très proches. Il y avait bien entendu quelques petits points de divergences à régler sur place.

Comme convenu, nous allions prendre un départ, disons classique en faisant une boucle à droite de la voie centrale interdite à la circulation. Puis nous allions entreprendre déjà une première descente pour enchainer sur deux bosses.

C’est dans l’une d’elles où je me fis cruellement agresser par Clément qui me tomba dessus pour m’envoyer embrasser les arbustes longeant le chemin. Lol, il n’y avait pas de baie à cueillir mais je ne lui en tiendrai pas rigueur !!!

Reprenant notre parcours, nous allions maintenant repiquer vers le bas par un sentier où nous devions passer sous des branches d’arbustes qui sont en bordure de chemin. Mais la mise en situation nous montra que mère nature avait évoluée. Ces branchages nous arrivaient à hauteur du visage donc notre progression ne fut pas très agréable. Il y avait très peu d’espace laissé libre pour rouler. Nous étions constamment obligés de nous déporter sur la droite, parfois hors du sentier, pour descendre convenablement. Comble de tout, le bas de la sente était encombré de vieux rameaux laissés sur place par des bucherons peu scrupuleux du respect de la circulation. Bref… Nous devrions choisir une autre issue pour la prochaine fois.

La remontée par le single fut en revanche bien plus agréable.

Nous nous dirigions maintenant sur les hauteurs de saint Félix pour aborder le côté sud du massif. Bien connu pour ses chemins bien caillouteux, nous allions entreprendre notre première descente sur ce profil de terrain. En bas nous étions à Fay sous Bois.

Nous continuons notre avancée sur le GR 225 pour aller plus à l’ouest vers Hermes. Le but de la manœuvre était d’aller au petit bois sur les hauteurs pour y trouver un peu de fun. Il est vrai que la petite bosse prise à toute vitesse nous fait décoller un peu le spad. Vient ensuite le virage serré qui amène une accélération dans la foulée. La fin de ce secteur se termine par des whoops.

Cédric à son tour me sautait dessus dans la montée. Décidément qu’est-ce qu’il leur prend aujourd’hui. Nous étions neutralisés tout les deux embrigadés sur nos spads en position de déséquilibre mutuel. Lol !

Avant ce passage, je soumettais l’idée à Chris de positionner sur le parcours la montée du cimetière qui est bien atypique. Le début bien pentu laisse place ensuite à encore plus de dénivelé et au virage serré sur la gauche où s’entremêlent sable et cailloux. Difficile en cas de faiblesse d’y trouver des points d’appui. Heureusement, c’est passé pour tout le monde.

Nous profitions Clément et moi d’une bonne ascension pour attendre les autres attablés en train de réclamer notre bière. Mais rien n’arriva. Tout au plus, nos voyous de partenaires en profitaient pour passer comme des balles devant nos mines d’assoiffés !

S’en suivi donc le petit bois mais cela je vous l’ai déjà conté.

Ces deux petites friandises bien digérées, nous devions maintenant rejoindre « la cabane aux pigeons », comme nous aimons la surnommer. Pour cela nous devons prendre une partie de plaine. L’occasion de décrasser un peu le grand plateau.

Je dis bien « l’occasion » car notre forêt est plus pourvue en secteurs montants ou descendant vraiment atypiques plutôt qu’en singles ou ligne droite spectaculaires et réjouissants.

C’est ce qui va donner autant de dénivelé à notre sortie et encore….nous n’avons pas pu faire tout ce que nous désirions.

La cabane une fois atteinte nous repartions vers une nouvelle descente qui va être le point de départ d’une succession de tiptop, j’entends par là creux-bosses, creux-bosses. Auparavant nous passions dans un petit secteur fun et assez sinueux dans la partie boisée.

Sur ce secteur tiptop Chris s’essaya au bain de boue. Je crois savoir qu’il resta planté dans une marre d’eau au cœur d’un creux entre deux bosses….. Quelqu’un me l’a répété… Chris n’était pas à la fête avec son dérailleur qui avait un peu morflé la semaine dernière dans la boue gluante.

Mais ce n’en était pas fini pour lui…

Nous remontions par le GR 124 pour reprendre le « S » sur la gauche et dévaler le chemin tout en sable e jaune, bordé de sapins, avec des cassures de terrain provoquant des petites marches. Sur l’une d’elles alors qu’il était en tête, talonné par Clément, Chris pris subitement la gauche se propulsant inévitablement vers le talus jalonnant cette descente.

Spectaculaire !

On a eu peur pour lui mais on a vite vu qu’il allait s’en remettre quoique son genou avait un peu souffert de torsion dans cette chute. Le pied toujours attaché à la pédale auto l’avait mis en position de contorsionniste. La visière en vrac, nous l’aidions à se relever.

Remis de ces émotions nous voulions maintenant prendre le single dans le bois de sapins. C’était une bonne idée car finalement bien qu’ils aient grandis les sapins nous laissaient quand même de la place pour évoluer en leur seing. Mais patatrac, des branches coupées avaient été placées sur toute la partie restante de l’ascension rendant impossible notre progression. Nous devions nous résigner à faire demi-tour.

C’est un nouveau tronçon du circuit qu’il faudra contourner. Dommage, car nous allons courcircuiter la descente à Chris.

Nous essayerons une prochaine fois ces nouveaux changements. Nous en profiterons pour passer par le toboggan,( partie raide descendante) car nous dûmes le contourner cette fois-ci.

La suite vous l’aurez compris, fut enchainée par un montée, descente, remontée, et descente vers la fontaine Saint Louis au village de La Neuville en Hez.

Sur cette dernière montée Cédric fut métamorphosé et pris la poudre d’escampette. En vrai leader il ne lâcha pas la première place. Nous en étions médusés !!!

Dans le secteur à dénivelé négatif suivant, belle descente fun et encaissée avec une série de virages et de cassures, nous y croisions Monsieur et sa Madame en train de soulager un besoin naturel, le poil au vent et la mine ébahie, ne s’attendant pas à voir passer une bande de vététeux, elle était dans une position bien inconfortable, les genoux fléchis, la culotte à la main imprudemment baissée et scotchée stoïquement, se demandant ce qu’il se passait.

Madame, je vous rassure, j’avais laissé la caméra à la maison… Revenez la semaine prochaine à la même heure, nous vous ferons un reportage grandeur Nature, digne d’un bon vieux Ushuaia !!!

Revenons à nos moutons pour dire que nous saluions Saint Louis, ou plutôt sa statue sur la petite butte surplombant la fontaine.

S’en suit le passage en single pour remonter vers le lavoir et profiter de l’étang pour faire une petite pose.

La première partie du parcours fut bien coriace ! Les points culminant et les points les plus bas se sont succédés sur un terrain assez accrocheur avec une boue tenace, omniprésente, ralentissant fortement notre allure.

Nous en étions à seulement 22 bornes et déjà on sentait que cela allait être difficile d’établir notre plan dans son ensemble.

Nous repartions par le single autour de l’étang, par la droite, sur les hauteurs du talus. Nus nous introduisirent ensuite dans la partie plus boisée pour continuer encore sur un single sur une portion à dénivelé positif. Petit coup de moulinage, ça passe tranquille et en plus c’est sympa.

Ce fut le point d’amorce pour continuer vers une pente bien plus raide avec une fin de partie glissante, limite dans la glaise puis en sable et cailloux en gré ronds.

Regardez cette profondeur, un vrai entonnoir

Nous faisions une petite boucle pour revenir vers l’étang. Nous profitions d’un passage agréable dans un bois de sapins avec un chemin recouvert d’épines. Cela change de typologie de terrain. La suite est encore un single, juste avant de débouché sur le chemin large nus amenant jusqu’au lavoir.

Ce lavoir nous n’y sommes pas descendus cette fois mais nous le ferons lors de notre prochaine édition. Nous devons de toute façon y passer pour rejoindre le petit pont à Nono.

Chose extraordinaire, car en ce dimanche 30 octobre de l’an de grâce 2010, Nono passa le petit pont sur le vélo !!!!! et non pas à côté du vélo voir même en dessous (D :

Ouf, que de miracle ! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, nous allions maintenant nous aventurer sur une partie de plat ! Mais oui, ça existe ! C’est notre fameux secteur d’Etouy. Un peu hostile au départ par cette partie, je compris qu’il fallait ajouter un peu de roulant pour varier les plaisirs. Et il est vrai que de toujours monter, ça use un peu.

C’est donc sur un bon train que nous commencions le premier tiers du bois. Le rythme monta crescendo et ne redescendit pas jusqu’au pont de la RN31.

Difficile de décramponner les copains qui s’accrochèrent à ma roue.

Après le pont, ce fut une autre histoire. De nouveau le grand plateau fut mis et le rythme s’accéléra encore. Cette fois il n’y avait plus personne. Je pris le temps de m’arrêter après la passe aux animaux pour prendre quelques clichés.

Cédric traversant une belle marre, il aime vraiment ça !!!



La fin du circuit d’Etouy fut lancée par Chris et ensuite Cédric sur l’arrivée vers Boulincourt. Il mit d’ailleurs un sacré coup de jarret dans l’ultime faux plat de ce bois. Dur à suivre quand il s’y met !

Chris et Cédric, encore eux, ne levèrent pas le pied sur le chemin plan menant vers l’étang. Là je payais un peu mes efforts car je sentais que c’était difficile de rester dans leur rythme mais je m’y attelai tout de même.

Il va falloir que je sois plus régulier dans mes sorties. Le un week-end sur deux c’est bien mais au bout d’un moment ça ne suffit plus. Samedi prochain je vais avoir une rude soirée mais je serai là dimanche. Foi de moi !

La montée à droite de l’étang fut soigneusement évitée. Chacun en avait un peu plein les pattes. Dur-dur ce parcours. Et nous ne l’avons même pas terminé ! Il restait facilement 1 à 3 montées et 9 kms supplémentaires. Laissons tomber ! Ce sera l’occasion d’une autre invitation car il est vrai qu’il est impossible de tout montrer en une seule sortie. Il en faudrait deux, voir trois.

Quand on pense au Mont César, au secteur sur Fay et ses deux belles montées, sa descente dans les moellons et la partie en singles, virage et dévers. Il y a aussi les autres montée et descentes autour de Boulincourt. Le chemin longeant l’allée des princes. La partie du côté d’Hondainville et Thury et j’en passe….

Enfin,… Ce fut bon et cela nous rappelle que notre forêt est un sacré secteur de jeu et qu’elle n’est point dépourvue de difficultés, loin s’en faut. C’est en voulant faire ce genre d’expérience, tester un parcours, que l’on se rend compte de toute cette richesse.

Nous devons cependant peaufiner encore notre projet. Il est en majorité déterminé mais certains points troubles demandent à être éclaircis.

Et puis voyons aussi si notre état physique qui se renforcera, nous fera l’appréhender d’une façon différente. Peut-être ne sommes nous pas tout à fait en conditions et que cela ne nous paraitra plus aussi difficile les prochaines fois. Wait and see … Enfin, tout ça pour justifier un peu notre futur entrainement sur ce terrain qui n’aura plus de secret pour nous…

La moyenne fut de 15,31 au compteur pur un total de 38,90 km.