mercredi 10 novembre 2010

compte rendu de sortie du 7 novembre

Ce dimanche comme je vous l’avais dit, ça allait être dur. Couché à 3 h 00, la nuit agitée, il n’en fallait pas plus pour diminuer mon état de forme. Et ce n’est pas le champagne consommé et la petite goutte de calva maison qui ont pu me requinquer…

Après une soirée pareille, je devais bien rouler pour éliminer ce surplus. Mais au réveil, le temps peu jovial me laissait un arrière goût de « ça va être compliqué ! ».

Je prenais la direction du magasin, bon gré, mal gré mais malgré tout avec le sentiment que c’était bien pour la récupération de faire un peu de sport.

Pour une fois, j’avais de l’avance. Je suis arrivé au point de rendez-vous alors que personne n’était là, tout du moins chez les vététeux. Je n’avais pas vu le message de Cédric de la veille. J’avais aussi oublié l’iphone donc pas moyen de savoir s’il y aurait quelqu’un ce matin.

Je suis sorti de la voiture mais personne. Je suis donc rentré de nouveau dans le véhicule pour me mettre au chaud. D’un coup je vois un vététiste s’approcher. De loin, je reconnais la silhouette de Nono. Lui ne semble pas avoir reconnu ma voiture. Je sors donc. Il ne semble pas bouger.

Je le regarde mais il reste sous l’abri où il s’était réfugié pour ne pas prendre l’eau.

Finalement je décidais de sortir le spad pour lui mettre la puce à l’oreille. Il comprit.

Peu de temps après Chris arriva.

Le temps de regonfler les pneus, l’amortisseur et hop, nous nous mettons en selle pour un nouveau tour. Nous comptions refaire le circuit de la semaine dernière avec les différentes modifications à apporter.

Dès nos premiers tours de roue nous constations avec surprise que le temps de la semaine passée et de la veille ont vidé nos arbres de leurs feuilles. Un gros tapis roux et jaunâtre recouvrait le sol, 5 à 10 cm par endroit.

Le décor est beau et nous avancions sur ce sol que nous n’avons pas coutume d’observer.

Il y a un an à la même époque nous étions déjà en train de satisfaire le début de notre hibernation.

Comme nous l’avions décidé, nous coucircuitions les deux premières bosses pour grimper directement par le single track. Lui aussi était parsemé de feuilles. Là où il n’y avait pas de feuille, c’était la boue qui prenait place. Et autant vous dire qu’elle était bien mollassonne.

Ce fut cela sur tout le parcours ! Une succession de feuilles où de boue glissante. Notre progression à travers le paysage en fut nettement ralentie. Nous perdons 2 km/h au compteur par rapport à la semaine passé. Ceci n’est pas du à ma méforme de la matinée mais réellement à cause de cette métamorphose naturelle de notre tracé.

Il n’y a pas à dire. Le vététiste a cette fameuse capacité à communier avec la nature car il évolue en son seing.

Nous sentons, ressentons et vivons au rythme des saisons. Chacune d’elles propose une particularité et apporte son lot de diversités. On ne peut jamais se lasser.

Que ce fut dur néanmoins de trouver le bon tempo. Rien à faire, la nature est trop forte !

Par moment, nous étions surpris par une glissade que nous ne pouvions pas prévoir car la boue était dissimulée par la couche de végétaux. Et des glissades il y en eu constamment. Nous n’arrêtions pas de partir de la roue avant, de la roue arrière ou bien des deux. Nous étions comme au cirque, de vrais équilibristes.

Ce terrain caché pouvait se révéler parfois dangereux. Nous apprenions à nos dépends au dernier instant la présence d’une ornière, d’un caillou, d’une souche ou racine. Nulle place à l’anticipation, ou presque pas.

D’ailleurs, nous avions du mal à reconnaitre les endroits où nous pouvions jouer avec le terrain. Les défauts étaient gommés et lissés. C’est comme lorsqu’il y a de la neige. Le tapis recouvre le sol pour lui donner un aspect uniforme, sans rugosité apparente.

Cela aseptise la sortie. Il y a moins de secousses et plus de confort.

Finalement la forme revint petit à petit. Le temps que je me réveille au bout de deux bonnes heures. Nous n’avons pas pu réaliser ce que nous voulions sur ce parcours.

Jusqu’au cimetière de Hermes pas de souci. Nous avons respecté scrupuleusement notre roadbook. Après, cette difficulté, Nono nous incita à ajouter une autre côte. Nous étions donc redescendus pour ensuite remonter à travers bois plutôt qu’à travers la plaine.

La succession de bosses pour retrouver le GR fut évitée. Nous préférions rattraper ce même GR un peu avant. C’est Chris qui menait la danse au moment de bifurquer… Il nous a enlevé une bonne épine du pied.

Nous avons donc continué mais sans tourner à gauche au premier chemin. Nous avons pris la deuxième sortie. (D :

Je vous avais dit la semaine dernière que nous ne repasserions pas par la descente en sable à Christophe…

Une fois en haut, nous comptions rejoindre le toboggan, comme j’aime à le surnommer. Une descente abrupte. Elle aussi était recouverte de feuille. Nono s’amusait à tendre des pièges en freinant, il accumulait les feuilles devant sa roue arrière et quand il en avait une bonne boule, il lâchait les freins. Qu’il est joueur le Nono…

Chris n’est même pas tombé dans son traquenard. D’ailleurs, il n’est même pas tombé du tout !

Cette portion est vraiment super et apporte un truc original à une sortie, un truc en plus. Nous sommes la tête en bas, les fesses en l’air et nous descendons. Les freins serrés, le spad descend et nous devons contrôler cette chute vers le bas. C’est assez fun !

Nous avons continué notre parcours, prenant le bois avec des sapins, les fougères bordant le chemin. La partie où il y a un chantier forestier est sympa, je trouve, car il faut bien évoluer sur le côté pour éviter les branches qui obstruent le sol.

Nous remontons ensuite pour en principe tourner vers la gauche pour redescendre et reprendre du dénivelé positif sur le chemin large. J‘ai bien dit en principe. Cette fois-ci nous avons aussi évité cette partie. Nous avons pris la grande descente pour nous mener jusqu’à la fontaine St louis dès son début, repassant sur les traces de notre circuit aller.

Finalement, cela nous grimpe encore un peu car nous partons de plus haut.

Dans cette grande descente, nous avons testé le secteur droit pour changer et voir si cela serait mieux de l’emprunter. Après réflexion, nous allons garder notre première version. Notre portion du jour n’est pas assez rapide et demande davantage de pédalage entre les secteurs plus pentus.

Une fois tout en bas, nous n’étions pas au pied de la statue de St Louis. Il fallait soit passer par la station d’épuration, avec son secteur de boue noire ou bien monter. Cette deuxième solution fut la nôtre.

Allez, encore un peu de dénivelé. Nous nous avancions donc jusqu’à l’étang pour y consommer notre barre de céréale. Le temps s’était déjà bien égrainé. Nous repartions dorénavant hors parcours. Le but de la manœuvre était de regagner nos véhicules.

Nous avons pris le single au bout de l’étang et nous avons remonté par le long chemin jusqu’au chemin blanc de cailloux face au magasin. Chris nous quitta à ce moment là continuant tout droit pour redescendre à l’autre étang, celui de Boulincourt.

Au lieu de rentré er, nous le suivions un moment mais à distance. Puis nous avons tourné sur notre droite, là où passe la méridienne. Sympa ce secteur. Un bon single nous conduisant à un creux-bosses. Le creux est l’ultime chemin que nous avons remonté la semaine passée. Cette fois, nous l’avons traversé pour remonter sur l’autre côté.

La montée était bien raide et le sol bien trop glissant. Dommage ! En tout cas c’est rudement sympa et ça change. Sûr que moins humide, ça passe.

Nous rejoignîmes l’allée des princes. Nous la traversions pour faire le retour classique. Nous savions très bien qu’avec les conditions que nous avions eues, il y aurait forcément beaucoup de boue. Pas manqué !

Encore quelques dérapages contrôlés et hop nous nous retrouvions rapidement au bord de l’autre route qui mène jusqu’à Thury. Nono me quitta. Je n’avais alors plus qu’à prendre le secteur à travers bois avec le fameux single où j’aurais pu écraser Nono la semaine dernière.

Et bien Non. Je n’ai pas pris cette option. Comme je vous l’ai dit. Je retrouvais des sensations alors je me suis dit pourquoi pas faire une dernière descente et une dernière remontée. C’est ce que j’ai fait !

Au lieu de tourner à droite vers le carrefour du magasin, je suis parti à gauche. J’ai continué sur le chemin balisé et je suis redescendu par le chemin assez escarpé qui abouti en bas du carrefour des verrières.

La rentrée jusqu’à la voiture se fit par la montée que je n’aime pas trop. Bon, finalement elle ne m’a pas déplu…comme quoi…

Au finish, je me retrouve avec plus de 31 km et 13.31 de moyenne. Pas terrible la moyenne, donc forcément moins de kilomètres parcourus.

Compte tenu de cet accueil automnal, on ne va pas se plaindre. Nous n’avions aucun secteur d’accroche pour pouvoir avoir du rendement.

Contrairement à ce que tu as dit Chris, j’ai certainement dû rattraper mes 100 mètres de dénivelé manquant… Ba je n’allais pas en rester là (D :

Vivement donc la semaine prochaine pour parfaire notre entrainement.

Je dis bien parfaire car il est vrai qu’une invitation à la Neuville en ce moment n’est pas la meilleure chose. Les sorties sont assez physiques. La boue est omniprésente. Le terrain joueur que nous côtoyons habituellement est métamorphosé.

Trop de feuilles, on ne voit plus les racines !

On repoussera cela à plus tard mais ce n’est que partie remise. De toute façon, nous avons bien en tête notre projet. Il est bien mure. Disons que 97 % du parcours est quasi certain. Maintenant reste plus qu’à connaitre l’état de fraicheur de chacun et de nos invités pour savoir combien de kilomètres nous pourrons avaler. Ça nous le saurons le jour J.

désolé mais pas de photo sur ce résumé car la fatigue m'a fait tout oublier. je n'avais que mon fidèle compteur comme seul signe technologique. Je ferai mieux la prochaine fois.

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