mardi 30 novembre 2010

- 2 °c à l'horizon

Oui effectivement, nous étions au moins deux dimanche pour une sortie plutôt fraiche. La première depuis notre reprise de l’année (Ho, ho, pas trop de mal…).

A l’origine nous devions être trois car j’avais compté parmi nous, le vénérable Clément. Malheureusement, un empêchement de dernière minute l’a contraint à mettre définitivement pied à terre. Dommage car une singulière bataille allait être entreprise pour le maillot à pois. Nous remettrons cela à une prochaine fois.

Bon, je l’avoue, mes espoirs sont plutôt maigres mais tant que je peux batailler, je le ferai. Et puis ça pigmente un peu nos sorties et ça finit par user les bonshommes. Ne dit on pas que tout ce qui ne tue pas rend plus fort ? Et bien ce ne sera que plus profitable !

Sinon, remettons l’accent sur cette sortie. Vous l’aurez devinés, si nous étions deux, que Cédric allait rouler seul pour se refaire une santé, que Clément n’était pas là…. Il ne restait que Nono et moi. Pour Chris nous savions tous que le monsieur aux grandes oreilles l’avait soudoyé pour ne pas rouler ce week-end.

Au passage, j’espère que cette sortie Cédric t’a été profitable malgré la fraicheur. Tiens-nous au courant… une sortie senlisienne pourrait se profiler prochainement. (mince en éditant je viens de voir ta sortie sous la couette, tant pis je laisse ce paragraphe...)

Et oui, en parlant de froidure, nous étions dans le négatif ce matin. J’ai profité de l’occasion pour baptiser mes chaussures « spécial hiver ». La grosse question du jour était : « mais est-ce que ce sera suffisant pour avoir glacé le sol pour le durcir un peu et éviter la boue ? »

En sortant de la voiture le constat fut vite fait. « Oui », le sol est dur et le rendement sera peut-être meilleur. Nono avait fait un petit tour en éclaireur avant mon arrivée. Il m’indiquait que le sol était bien gelé mais que la boue reste bien présente en profondeur. Seule la première couche du terrain était prise par le froid. De plus, il me signalait également que cela glissait par endroits. La prudence sera donc de garde !!!

L’autre fait raconté par mon compagnon du jour est que le froid nous transit et réduit nos performances. Il venait de se faire une montée dans laquelle il a connu bien du plaisir…au sens négatif du terme bien entendu. Que se fut dur !

Quelques tours de pneus plus loin, je faisais le même constat. Une sensation de faire beaucoup d’efforts pour ne rendre presque rien en motricité. A l’image d’une vieille orange que l’on presse, elle est dure, semble survitaminée et pourtant il ne ressort presqu’aucun jus…

Mais on ne va pas se laisser aller comme ça. L’essentiel c’est de participer, de donner tout ce que l’on a et de ne rien regretter. Nous continuons et le rythme n’était pas si « pourri » que cela. Il fallait en plus faire gaffe et s’acclimater à cette structure de terrain. C’était assez surprenant de passer par un endroit que nous pensions sec et que le fait de mettre nos roues sur cette croute friable, laissait s’évacuer la boue qui surgissait telle une éruption volcanique. Le sens de la trajectoire avait donc tout son intérêt pour éviter touts les pièges qui pouvaient nous être tendus. La pratique du zig-zag était parfois la mieux adaptée sur certains chemins.

A d’autres moments, nous devions adapter aussi notre vitesse car les ornières gelées donnaient au sol un aspect rocailleux. Comme je le disais lors d’un autre résumé, chaque saison à son lot de surprise et la nature n’est jamais la même. Un chemin peut en quelques semaines être sec, puis bien gadouilleux, puis recouvert de feuilles, et puis la boue ressurgit mais toute glacée. On ne se lasse jamais !

Ceci dit, il est bon tout de même de changer de parcours de temps en temps et de forêt aussi. Et du changement nous en avons fait dimanche. Nous sommes partis vers le chemin vers l’arrière du carrefour du magasin. Puis nous nous sommes allés à travers bois jusqu’à la maison du lieutenant. De là, nous avons longés l’allée des princes. Il y a longtemps que nous n’avions pas vagabondés sur ce secteur. Il faut dire aussi que ces dernières semaines, nous avions un profil type de parcours. Et puis de toute façon, il y aurait eu trop de boue par ici.

Sur ce sentier, c’est Nono qui prit les devants. Moi bloqué dans sa roue je le suivais. Mes premières impressions furent de trouver Nono plutôt en forme. Plus tard je l’interrogeais à ce sujet et il m’assura que non. Un peu plus tard, j’eu l’occasion de vérifier ses dires.

Ceci dit, je confirme ce que je pensais, il a bien roulé sur ce secteur. Je n’aurais pas fait mieux. D’ailleurs je trouve que mon départ a été un peu poussif. Ce doit être mon côté « vieux diesel » qui a pris le dessus !!! Enfin,…on ne se refait pas…

J’avais en tête tout en roulant que nous allions rejoindre Fay et ses belles montées. A leur approche, c’est moi qui ai repris le relai. J’enchainais la descente parsemée de pierres avec la petite marche. Quelle est belle cette descente. Cela change de celles que nous avons coutume de parcourir sur le côté sud. Le côté technique y est différent et le passage de la marche…un bon moment. Cette excitation à peine passée nous devons déjà entreprendre la remontée. Une belle mémère, toute en longueur et avec du pourcentage. La aussi il faut négocier sa trajectoire et anticiper où mettre la roue. J’avais promis à Nono de monter piano mais une fois dedans, le naturel …enfin, il me signala que je ne respectais pas mon engagement. Je rectifiais donc le tir…

Une fois en haut, petite partie de plaisir…encore une, avec le chemin longeant le champ. C’est un bel endroit pour prendre de la vitesse et se lancer dans la descente. Certaines parties carrossées de racines apportent un peu de fun.

La descente est moins jouissive. On va vite tout simplement. Une fois en bas, tout en bas, nous repiquons vers la gauche pour nous faire un petit « coup de cul ». Hop, je le passe et CRAC ! Nono déraille. Et CRAC ! Il redéraille ! Le prochain kilomètre que nous allions parcourir entre les jardins en contrebas et la partie sauvage sur les hauteurs est un pur régale ! Le chemin est bien technique, tout en relances. Il y a aussi des faux plats montants et des virages serrés. Miam !

Malheureusement, Nono connu les pires tracas. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour regarder l’état de sa transmission et…ce n’était pas beau à voir !!! Les dents du moyen plateau étaient dans un triste profil. Là où on devait voir une pointe, il y avait un rond. La chaine aussi semblait avoir pris un peu d’usure. Ouille, ça sent les frais et le billet de 100 !

Enfin, notre progression malgré ces soubresauts de chaine fut tout de même agréable. A l’issue de ce tronçon, nous allions entreprendre notre deuxième montée. Celle-ci aussi elle est bien sympathique. Et puis je trouve que l’une ne va pas sans l’autre. En supprimer une des deux serait un manque de respect pour l’autre ! Comme un repas sans fromage !

Le chemin bien encaissé au début nous fit penser au bois des côtes. Vivement le beau temps que nous allions y jouer. La deuxième partie est à prendre sur la partie haute. Il faut faire attention à ne pas rester dans le creux. La progression y est plus favorable. Les derniers mètres furent assez glissants. La roue arrière n’arrêtait pas de partir et le pneu faisait du sur place.

Au sommet, nous n’avions guère de solutions. Soit nous repartions vers LA Neuville mais en reprenant le chemin parcouru. Soit nous partions vers l’ancien terrain de kart d’Agnetz et là aussi nous repassions par une partie du parcours. Finalement, nous attaquions la plaine pour redescendre vers Canettecourt. Une longue partie à dénivelé négatif était assez opportune pour mettre un peu de vitesse.

Et puis le répit est de courte durée car en bas nous devons quasiment remonter tout de suite pour rejoindre Auvillers. Nous n’avons pas pris la crête mais nous pourrons la mettre au programme une prochaine fois.

A Auvillers, nous avons tracé un peu la route sur …la route. Nous avons repiqué vers le bas d’Ansacq jusqu’à l’église. Nous avons profité du froid pour traverser le marais et faire une dernière montée. Et oui, je dis dernière car nous devions rentrer plus tôt. Nono devait pouponner sa chérie qui souffre d’un lumbago. Nous lui souhaitons un bon rétablissement.

Mal au dos nous avons eu aussi et au même endroit et en même temps alors que nous allions sortir du marais. Nous avons cassé une petite graine aux abords de la ferme et nous sommes rentrés.

Au final, 25 kilomètres ont été parcourus. J’étais dans ma voiture à 11 h 30. La moyenne fut de 14,21 km/h.

La sortie fut sympa. Le plaisir de connaitre autre chose que la boue est vraiment du « plaisir ». Que ça fait du bien !

Malgré les températures restées négatives sur presque toute la matinée, 0°c à l’arrivée, la sensation de froid ne s’est pas trop fait ressentir. Au début seules les oreilles ont souffert un peu. Sinon pas d’autres effets néfastes. J’ai d’ailleurs trouvé un nouveau dicton en période de froid qui est : « températures négatives tu connais, bon dénivelé positif pour te réchauffer » Pas mal, non ? Je suis sûr que beaucoup d’entre nous vont apprécier ce nouveau principe. (D :

Dimanche prochain sera peut-être un dimanche à neige. D’après la météo nous devrions en avoir pour jeudi. Une hausse des températures est annoncée à partir de dimanche. J’espère que cela ne va pas dégeler trop vite sinon….. c’est de la soupe à la bouillasse qui nous attendra. Et c’est vraiment pas bon …

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