Nous avons tous pensé qu’il devait y avoir beaucoup de fleurs fanées dans son jardin (D :
Enfin, petite boutade pour titiller l’asticot qui devrait revenir au plus vite car franchement, même si c’est dur le vélo, c’est tout de même un bon instant de plaisir et en plus, cela fait du bien pour notre santé.
Cette sortie était la première occasion de tester un parcours pour notre future invitation auprès des membres du VC Senlis. Nous avons promis de les inviter sur notre terrain de jeu alors autant mettre les petits plats dans les grands pour concocter un met de choix.
Sur le papier, le parcours de Chris et le miens étaient très proches. Il y avait bien entendu quelques petits points de divergences à régler sur place.
Comme convenu, nous allions prendre un départ, disons classique en faisant une boucle à droite de la voie centrale interdite à la circulation. Puis nous allions entreprendre déjà une première descente pour enchainer sur deux bosses.
C’est dans l’une d’elles où je me fis cruellement agresser par Clément qui me tomba dessus pour m’envoyer embrasser les arbustes longeant le chemin. Lol, il n’y avait pas de baie à cueillir mais je ne lui en tiendrai pas rigueur !!!
Reprenant notre parcours, nous allions maintenant repiquer vers le bas par un sentier où nous devions passer sous des branches d’arbustes qui sont en bordure de chemin. Mais la mise en situation nous montra que mère nature avait évoluée. Ces branchages nous arrivaient à hauteur du visage donc notre progression ne fut pas très agréable. Il y avait très peu d’espace laissé libre pour rouler. Nous étions constamment obligés de nous déporter sur la droite, parfois hors du sentier, pour descendre convenablement. Comble de tout, le bas de la sente était encombré de vieux rameaux laissés sur place par des bucherons peu scrupuleux du respect de la circulation. Bref… Nous devrions choisir une autre issue pour la prochaine fois.
La remontée par le single fut en revanche bien plus agréable.
Nous nous dirigions maintenant sur les hauteurs de saint Félix pour aborder le côté sud du massif. Bien connu pour ses chemins bien caillouteux, nous allions entreprendre notre première descente sur ce profil de terrain. En bas nous étions à Fay sous Bois.
Nous continuons notre avancée sur le GR 225 pour aller plus à l’ouest vers Hermes. Le but de la manœuvre était d’aller au petit bois sur les hauteurs pour y trouver un peu de fun. Il est vrai que la petite bosse prise à toute vitesse nous fait décoller un peu le spad. Vient ensuite le virage serré qui amène une accélération dans la foulée. La fin de ce secteur se termine par des whoops.
Cédric à son tour me sautait dessus dans la montée. Décidément qu’est-ce qu’il leur prend aujourd’hui. Nous étions neutralisés tout les deux embrigadés sur nos spads en position de déséquilibre mutuel. Lol !
Avant ce passage, je soumettais l’idée à Chris de positionner sur le parcours la montée du cimetière qui est bien atypique. Le début bien pentu laisse place ensuite à encore plus de dénivelé et au virage serré sur la gauche où s’entremêlent sable et cailloux. Difficile en cas de faiblesse d’y trouver des points d’appui. Heureusement, c’est passé pour tout le monde.
Nous profitions Clément et moi d’une bonne ascension pour attendre les autres attablés en train de réclamer notre bière. Mais rien n’arriva. Tout au plus, nos voyous de partenaires en profitaient pour passer comme des balles devant nos mines d’assoiffés !
S’en suivi donc le petit bois mais cela je vous l’ai déjà conté.
Ces deux petites friandises bien digérées, nous devions maintenant rejoindre « la cabane aux pigeons », comme nous aimons la surnommer. Pour cela nous devons prendre une partie de plaine. L’occasion de décrasser un peu le grand plateau.
Je dis bien « l’occasion » car notre forêt est plus pourvue en secteurs montants ou descendant vraiment atypiques plutôt qu’en singles ou ligne droite spectaculaires et réjouissants.
C’est ce qui va donner autant de dénivelé à notre sortie et encore….nous n’avons pas pu faire tout ce que nous désirions.
La cabane une fois atteinte nous repartions vers une nouvelle descente qui va être le point de départ d’une succession de tiptop, j’entends par là creux-bosses, creux-bosses. Auparavant nous passions dans un petit secteur fun et assez sinueux dans la partie boisée.
Sur ce secteur tiptop Chris s’essaya au bain de boue. Je crois savoir qu’il resta planté dans une marre d’eau au cœur d’un creux entre deux bosses….. Quelqu’un me l’a répété… Chris n’était pas à la fête avec son dérailleur qui avait un peu morflé la semaine dernière dans la boue gluante.
Mais ce n’en était pas fini pour lui…
Nous remontions par le GR 124 pour reprendre le « S » sur la gauche et dévaler le chemin tout en sable e jaune, bordé de sapins, avec des cassures de terrain provoquant des petites marches. Sur l’une d’elles alors qu’il était en tête, talonné par Clément, Chris pris subitement la gauche se propulsant inévitablement vers le talus jalonnant cette descente.
Spectaculaire !
On a eu peur pour lui mais on a vite vu qu’il allait s’en remettre quoique son genou avait un peu souffert de torsion dans cette chute. Le pied toujours attaché à la pédale auto l’avait mis en position de contorsionniste. La visière en vrac, nous l’aidions à se relever.
Remis de ces émotions nous voulions maintenant prendre le single dans le bois de sapins. C’était une bonne idée car finalement bien qu’ils aient grandis les sapins nous laissaient quand même de la place pour évoluer en leur seing. Mais patatrac, des branches coupées avaient été placées sur toute la partie restante de l’ascension rendant impossible notre progression. Nous devions nous résigner à faire demi-tour.
C’est un nouveau tronçon du circuit qu’il faudra contourner. Dommage, car nous allons courcircuiter la descente à Chris.
Nous essayerons une prochaine fois ces nouveaux changements. Nous en profiterons pour passer par le toboggan,( partie raide descendante) car nous dûmes le contourner cette fois-ci.
La suite vous l’aurez compris, fut enchainée par un montée, descente, remontée, et descente vers la fontaine Saint Louis au village de La Neuville en Hez.
Sur cette dernière montée Cédric fut métamorphosé et pris la poudre d’escampette. En vrai leader il ne lâcha pas la première place. Nous en étions médusés !!!
Dans le secteur à dénivelé négatif suivant, belle descente fun et encaissée avec une série de virages et de cassures, nous y croisions Monsieur et sa Madame en train de soulager un besoin naturel, le poil au vent et la mine ébahie, ne s’attendant pas à voir passer une bande de vététeux, elle était dans une position bien inconfortable, les genoux fléchis, la culotte à la main imprudemment baissée et scotchée stoïquement, se demandant ce qu’il se passait.
Madame, je vous rassure, j’avais laissé la caméra à la maison… Revenez la semaine prochaine à la même heure, nous vous ferons un reportage grandeur Nature, digne d’un bon vieux Ushuaia !!!
Revenons à nos moutons pour dire que nous saluions Saint Louis, ou plutôt sa statue sur la petite butte surplombant la fontaine.
S’en suit le passage en single pour remonter vers le lavoir et profiter de l’étang pour faire une petite pose.
La première partie du parcours fut bien coriace ! Les points culminant et les points les plus bas se sont succédés sur un terrain assez accrocheur avec une boue tenace, omniprésente, ralentissant fortement notre allure.
Nous en étions à seulement 22 bornes et déjà on sentait que cela allait être difficile d’établir notre plan dans son ensemble.
Nous repartions par le single autour de l’étang, par la droite, sur les hauteurs du talus. Nus nous introduisirent ensuite dans la partie plus boisée pour continuer encore sur un single sur une portion à dénivelé positif. Petit coup de moulinage, ça passe tranquille et en plus c’est sympa.
Ce fut le point d’amorce pour continuer vers une pente bien plus raide avec une fin de partie glissante, limite dans la glaise puis en sable et cailloux en gré ronds.
Regardez cette profondeur, un vrai entonnoirNous faisions une petite boucle pour revenir vers l’étang. Nous profitions d’un passage agréable dans un bois de sapins avec un chemin recouvert d’épines. Cela change de typologie de terrain. La suite est encore un single, juste avant de débouché sur le chemin large nus amenant jusqu’au lavoir.
Ce lavoir nous n’y sommes pas descendus cette fois mais nous le ferons lors de notre prochaine édition. Nous devons de toute façon y passer pour rejoindre le petit pont à Nono.
Chose extraordinaire, car en ce dimanche 30 octobre de l’an de grâce 2010, Nono passa le petit pont sur le vélo !!!!! et non pas à côté du vélo voir même en dessous (D :
Ouf, que de miracle ! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, nous allions maintenant nous aventurer sur une partie de plat ! Mais oui, ça existe ! C’est notre fameux secteur d’Etouy. Un peu hostile au départ par cette partie, je compris qu’il fallait ajouter un peu de roulant pour varier les plaisirs. Et il est vrai que de toujours monter, ça use un peu.
C’est donc sur un bon train que nous commencions le premier tiers du bois. Le rythme monta crescendo et ne redescendit pas jusqu’au pont de la RN31.
Difficile de décramponner les copains qui s’accrochèrent à ma roue.
Après le pont, ce fut une autre histoire. De nouveau le grand plateau fut mis et le rythme s’accéléra encore. Cette fois il n’y avait plus personne. Je pris le temps de m’arrêter après la passe aux animaux pour prendre quelques clichés.
Cédric traversant une belle marre, il aime vraiment ça !!!La fin du circuit d’Etouy fut lancée par Chris et ensuite Cédric sur l’arrivée vers Boulincourt. Il mit d’ailleurs un sacré coup de jarret dans l’ultime faux plat de ce bois. Dur à suivre quand il s’y met !
Chris et Cédric, encore eux, ne levèrent pas le pied sur le chemin plan menant vers l’étang. Là je payais un peu mes efforts car je sentais que c’était difficile de rester dans leur rythme mais je m’y attelai tout de même.
Il va falloir que je sois plus régulier dans mes sorties. Le un week-end sur deux c’est bien mais au bout d’un moment ça ne suffit plus. Samedi prochain je vais avoir une rude soirée mais je serai là dimanche. Foi de moi !
La montée à droite de l’étang fut soigneusement évitée. Chacun en avait un peu plein les pattes. Dur-dur ce parcours. Et nous ne l’avons même pas terminé ! Il restait facilement 1 à 3 montées et 9 kms supplémentaires. Laissons tomber ! Ce sera l’occasion d’une autre invitation car il est vrai qu’il est impossible de tout montrer en une seule sortie. Il en faudrait deux, voir trois.
Quand on pense au Mont César, au secteur sur Fay et ses deux belles montées, sa descente dans les moellons et la partie en singles, virage et dévers. Il y a aussi les autres montée et descentes autour de Boulincourt. Le chemin longeant l’allée des princes. La partie du côté d’Hondainville et Thury et j’en passe….
Enfin,… Ce fut bon et cela nous rappelle que notre forêt est un sacré secteur de jeu et qu’elle n’est point dépourvue de difficultés, loin s’en faut. C’est en voulant faire ce genre d’expérience, tester un parcours, que l’on se rend compte de toute cette richesse.
Nous devons cependant peaufiner encore notre projet. Il est en majorité déterminé mais certains points troubles demandent à être éclaircis.
Et puis voyons aussi si notre état physique qui se renforcera, nous fera l’appréhender d’une façon différente. Peut-être ne sommes nous pas tout à fait en conditions et que cela ne nous paraitra plus aussi difficile les prochaines fois. Wait and see … Enfin, tout ça pour justifier un peu notre futur entrainement sur ce terrain qui n’aura plus de secret pour nous…
La moyenne fut de 15,31 au compteur pur un total de 38,90 km.
Bravo,
RépondreSupprimerpour dimanche nous allons rouler avec de la viandes saoul ?
un s à viande ?? qui d'autre à une soiree, moi c'etait la semaine dernière d'ou mon etat !!!!
RépondreSupprimerSinon il en pense quoi les gas du VC senlis .
Heu... J'ai un peu d'entrainement à ce niveau là... je devrais pouvoir gérer...mais ce sera quand même dur (D:
RépondreSupprimerPour le Vc Senlis, attends un peu que tout le monde puisse lire...tu es trop pressé (D:
En plus, n'oublie pas que nous devons finaliser tout ça...
Par la même occasion, nous en profiterons pour nous doper au kilométrage, histoire de récupérer un peu plus la forme (D: