Petit résumé de la sortie du 28 janvier pour fêter l'anniversaire d'un vététeux !

Voici une énième reprise et une première sortie pour cette nouvelle année 2018, et bien entendu je parle pour moi.


Deux participants étaient présents ce dimanche matin au carrefour du magasin, Le Nono premier et le Lolo des bois.


La maladie, le temps et d'autres raisons avaient annihilé les autres venues des vététeux isariens.


Une petite bruine de bienvenue était là nous attendant et nous accompagnant pour notre départ.
Tient, marrant, c'est comme une impression de déjà vu ces derniers temps. Donc vous l'avez compris, il n'y a pas eu de changement de temps et ma présence n'y a rien changé non plus.


Petite mise au point mais qui allait sous le sens, compte tenu du temps, du terrain boueux par voie de conséquence et de ma petite forme, nous nous engagions vers du terrain plat et roulant. Nous recherchions avant tout les voies les moins trempées.


Au niveau de l'aspect sportif pas la peine non plus de faire de dessin, ce sera piano-piano sans allure excessive et sans changement de rythme violent. Je ne vais pas non plus faire un arrêt cardiaque en ce début d'année, non franchement je n'y tiens pas vraiment,
Nono m'accompagne donc docilement et nous discutons de tout et de rien, histoire de prendre des nouvelles fraîches sur nos vies respectives.


Nous avons fait tout le haut du plateau côté droit de la route piétonne en forêt, allant aux abords des premières descentes direction de l'étang de La Neuville puis nous sommes revenus vers la route pour explorer le côté gauche.


Ce petit hors d’œuvre s'est pratiqué sur un terrain plutôt convenable, certes mouillé avec un terrain accrocheur mais tout de même correct.


Le côté gauche semblait un peu moins facile avec davantage de section boueuses et très peu de bande de roulement bien tassée par endroits. Mais dans l'ensemble pas trop de misère, il faut l'avouer.


Chemin faisant, nous nous rapprochions de la cabane de chasse aux pigeons sur les hauteurs de St Félix. Puis nous prenions une section franchissement d'obstacle que Nono avait à cœur de me faire découvrir. Il y avait effectivement quelques branches à franchir mais rien de quoi descendre du spad. Tout était franchissable, il fallait juste faire attention. La moindre petite branche de noisetier pouvait être un véritable piège. Notre roue arrière a dérapé un nombre incalculable de fois mais nous sommes restés en selles et point de désarçonnage il n'y eut !


S'en suivi une descente assez raide, herbeuse pour rejoindre la route venant de Hermes vers l'Abbaye de Froidmont.


Avant de rejoindre le GR, nous avons aperçu un chemin sur la gauche qui nous semblait inconnu. Une visite s'est donc imposée.
Au début malgré une branche qui nous obligea à poser pieds à terre, tout semblait normal. Nous pédalions gaiement sur ces sentiers puis vint les premières sections humides avec des marres au milieu du chemin, voir sur tout le chemin. Puis s'en suivi des portions plus ardues et beaucoup plus souples, j'entends par là beaucoup plus boueuses. Heu, marécageuses !
L'option changement de direction était alors choisie mais impossible d'éviter un chemin à ornières avec des roues de VTT qui disparaissaient dans cette substance glaiseuse, visqueuse et super collante.
Bon sang, qu'est ce que cela aurait été bon d'avoir des cuisses pour franchir cet obstacle !


Enfin, ce n'était pas le cas et on peut encore dire que ce qui ne tue pas rend plus fort ou bien encore que c'est en forgeant que l'on devient forgeron. Bref, nous avons vaincu.


Nous avons donc ensuite fait une partie du GR mais Nono décidait de m'emmener vers l'un de mes chemins préférés, comprenez bien que c'était forcément le contraire. Nous prenions une nouvelle fois vers la gauche direction étang de Bresles (là où il y a les chasseurs). Nous longions donc un ru, sur une sente souvent boueuse avec passage d'un petit ruisseau sur une planche, la plaque d'acier grillagé étant submergée par la hauteur des eaux. S'en suivi ce fameux chemin de prédilection, une interminable ligne droite qui se termine par un faux plat du plus bel effet. Bon quand ça va moins vite finalement ce n'est pas si terrible que ça. Nous avions donc tourné sur notre droite avant de sortir vers les gros chemins partants vers les étangs et nous étions donc maintenant à l'opposé.


Il fallait maintenant penser à rentrer et pour se faire, obligation de prendre du dénivelé positif.


Et c'est forcément toujours quand il y a moins de jus que ça arrive.


Nous avions donc le choix des armes et nous avons finalement choisi la montée au départ à travers les sapins. Montée qui avait totalement disparue pendant un temps mais que nous retrouvions facilement quand même. Ces fameux sapins que Nono appela « fougères », lol.


La pente était raide et difficile et je montait tel un escargot. Les sections à single étant passées, nous retrouvions un chemin plus large et raviné, celui nous ramenant vers le carrefour des tables à pique-nique (si vous arrivez à imager). Je me suis senti obligé de marquer une pause malgré tout.
Le palpitant palpitait. Le souffle était bien court. Puis après une ou deux minutes de repos, il fallait repartir et en terminer avec le relief.


La fin du parcours pour revenir jusqu'à la voiture fut plus tranquille mais je sentais bien que ma limite était proche aussi.


La bruine était encore là pour nous remercier cette fois-ci d'être sortis en cette douce matinée dominicale.


Nous avons parcouru au total 27 kilomètres.


Il va y avoir du boulot car le capital santé et très maigre. Plus de muscles adaptés au vélo, le cœur
est vraiment poussif et l'appareil thoracique réduit. Seule la volonté pourra faire le reste.


Alors je vous dis à très bientôt sur les sentiers en souhaitant que la météo soit avec nous. Il y aura encore des dimanches à la maison mais je souhaite rouler davantage qu'en 2017. Ce ne sera pas bien difficile :-)

Et bon anniversaire au vététeux qui se reconnaitra... Et aussi à ceux qui ont eu leur anniversaire ce mois-ci ^^