lundi 1 octobre 2007

UN

Un ! Comment Un ? Hein ? Vous avez dit hein ! Menfin !

Oui, UN seul dimanche nous sépare de l’échéance. Une seule semaine, d’entraînement ou pas d’entraînement.

- Pas d’entraînement selon Chris car ça ne servira plus à rien. Il a selon moi à moitié raison. On ne va pas devenir une bête de course en 1 semaine. Mais, cela peut servir pour maintenir la forme.

- Pas d’entraînement selon Clément qui dit « repos » avant le grand jour… c’est comme on le sent.

Les avis sont partagés et c’est tant mieux.

Sinon, pour le circuit du jour, nous étions encore, et oui encore, au bois des côtes. Normal, on veut du dénivelé, et c’est l’endroit idéal pour cela. Mais je ne vous apprendrai rien là-dessus.

Par rapport aux deux semaines passées, nous avions une recrue supplémentaire. Cédric était parmi nous. Pour son retour, il nous avait promis un vrai festival. (Enfin, c’est ce que je lui fais dire). Ce fut le cas !

Le circuit était donc connu, sauf que…nous le prenions à l’envers. D’après nous, cela semblait plus difficile. Certaines côtes, par leur pentu très accentué, paraissaient inabordables.

Nous décidions d’en court-circuiter une à cause de cela.

Mais tout d’abord, parlons de notre première arrêt impromptu qui était du à…une crevaison. Et qui est notre spécialiste ? Qui excelle ? Nono bien sûr ! Un phénomène ! Un vrai numéro !

A peine avions nous monté notre premier raidillonet que monsieur nous demanda de nous arrêter. Quelle idée d’avoir remis ces foutus pneus tubeless de M…

Mal lui en a pris ! On craignait pour lui qu’il ne répare les deux roues car quelques bulles de mousse s’échappaient de l’autre pneu. Cette substance ressemblait à s’y méprendre à de la bave d’escargot. Peut-être avait-il gonflé celui-ci avec la bouche ?

Quand je vous le dis qu’il a la rage !!!

Sinon, nous nous retrouvions au beau milieu des chasseurs. Mais pas de Clément à l’horizon.

Bon, assez parlé de notre leader, revenons à nos difficultés. Le temps nous était donc compté. En plus, les premiers coups de pompes pour regonfler la chambre furent donnés dans le vide. A cela il faut enlever les quelques minutes de retard de Cédric ((si,si, .

Les 50 bornes étaient donc un sommet insurmontable ! Le terrain gras ne faisait que confirmer ces dires !

Nous avons modifié le parcours pour nous permettre d’arriver à bon port dans le timing. Un challenge que nous nous devions de remporter. La partie était quand même assez ardue. Notre première côte, inédite en sens inverse, était plutôt courte et pas très difficile. Cette première partie était jalonnée par de nombreux glands au sol (et pas sur le vélo) et par des châtaignes, encore logées dans leur coque. Je faisais donc très attention car au départ de notre aventure, la chambre verte apparaissait sur une fente de mon pneu arrière. Pourtant, je n’ai pas crevé !

Le chemin, parfois caillouteux grâce aux remblais humains, et à d’autres moments terreux étaient très roulants. Les flaques d’eau disséminées sur notre route, souvent au beau milieu du tracé, ne gênaient en rien notre allure et notre progression. Il fallut attendre le bas de la première descente pour voir nos jantes s’enfoncer dans une mélasse poisseuse. Mais là , c’était juste superficiel par rapport à ce que l’on connaîtra plus tard, au grand bonheur de Cédric !

Notre premier tronçon bitumeux, fut parcouru pour nous emmener jusqu ‘à la seconde montée. Celle-ci, tout en cailloux, genre silex, était longue, au moins 1 kilomètre. Nono haussa l’allure dés les premiers contreforts. J’embrayais dans sa roue. Dans le dernier quart, j’ai pris l’ascendant pour me parer du maillot à pois. (Décidément !)

Grâce à une pente régulière le rythme se mit en place et la vitesse fut constante. Nous nous fîmes la réflexion que si nous continuions à cette allure, on ne ferait pas long feu.

Les autres côtes furent néanmoins montées sur une bonne cadence, du moins quand les ennuis mécaniques ne furent pas au rendez-vous. Nono de son côté voyait sa transmission défaillir à cause de la boue. Pour ma part, j’aurai eu besoin de donner un petit coup de tournevis pour régler la butée externe de mon dérailleur, cela m’aurait évité de m’arrêter pour remettre ma chaîne ! Cela s’est produit trois fois ! D’ailleurs, cela a permis à Chris de prendre une très belle deuxième place dans une mémère. P’t’être que sans cela tu l’aurais prise quand même ??!!

D’autres secteurs montant ne pouvaient en revanche pas se gravir d’un bout à l’autre. La boue rendait l’exercice trop délicat. Dommage car certaines étaient rudement plaisantes. D’ailleurs malgré les problèmes et les difficultés naturelles liées aux bosses elles même et aux conditions météo, nous avons pensé moi et Nono que dans l’ensemble cela nous paraissait plus facile que les semaines précédentes. C’est dingue, non ?

Enfin, ce n’était pas l’avis de tous. Cédric a légèrement « souffert » en fin de parcours, à environ 23 kms. Il faut dire qu’il n’a pas lésiné sur les moyens. Il y a mis tout son coeur. Cela lui a valu de bonnes parties de rigolades. Il voulait communier avec la nature, ne faire plus qu’un avec elle. C’est dans la partie supérieure du bois des côtes qu’il prit le plus de plaisir.

Chris devant, longeait la bordure gauche du sentier car en contre bas, sur toute la largeur, gisait d’énormes flaques de boue. C’est dans la plus importante d’entre elles que l’ami Cédric planta son spad. Il n’a pas pu prendre ce fameux flan et avait entreprit de traverser cette mer qui se dressait devant lui. Seul hic, elle était profonde ! La roue avant se planta et Cédric fut éjecté. Il évita de justesse le bain. Heureusement car je vous laisse imaginer la scène. De son vtt ne dépassaient que le cintre et le tube de selle. Cédric là dedans aurait pu boire la tasse.

Non content de cette expérience, il récidiva un peu plus loin. Ne craignant plus rien, il dévalait une ligne droite avec des ornières et toujours de la boue. Une fois encore, il loupa l’extérieur gauche et ce coup-ci mis le popotin dans le caca !

Dans l’ensemble, cette sortie fut basée sur la franche rigolade. A maintes occasions, nous étions poilés de rire.

Je mettrais l’accent aussi sur Chris qui se fit sa chute en montée. C’est assez rare pour le souligner ! Seul the King en est capable ! Je veux bien évidemment parler de Clément qui a prêté son prénom à ce genre d’acrobaties : les clémentades.

La moyenne est difficile à définir. En tout cas elle est loin de celles que nous avions faites précédemment. En plus mon compteur, et celui de Cédric nous ont fait un coup de calcaire en cours de route. Cédric et moi unanimes, avons dit que si cela arrivait sur le Roc, on profiterait de la base nature pour les apprendre à voler.

41 kms ont été parcourus. Le dénivelé est de 1082 mètres. Le gps était de sortie et a permis d’enregistrer le tracé et de calculer le dénivelé sans effort. On peut distinguer sur le graphe que les côtes font en moyenne 100 m de dénivelé.




La fin du parcours fut l’occasion de se livrer un « sprint » sur la grande ligne droite du retour. Nono alluma un sacré pétard et se fit rejoindre et dépasser à seulement 30 mètres de l’arrivée alors que la ligne droite doit faire 1 kms. Nous avons tout donné.

1 commentaire:

  1. Cette sortie fut rude pour moi, + de 40 bornes, quelques crampes au cuissots, de belle mémère comme dirait Lolo (PS: mémère existe dans la correction automatique de mon mac, c'est dingue !!!) et pas mal de boue ou de terrain très collant. Bref des conditions difficile mais bonne a prendre...

    Ce n'est pas le bain de mon spad qui lui redonna du tonus pour la suite des grimpettes.

    en ce qui concerne l'entraînement, je suis aussi les conseils de Chris. un peu de sport mais ne nous mettons pas dans le rouge 1 semaine avant la grande messe du VTT. donc un simple sortie dimanche sur mon terrain de l'Aisne, (700 mètres de déniveler sur 40 KMs)
    j'abandonne ma ortie sur route de vendredi avec 70 KMs de prévu, peut être quelques KM pour détendre les jambes, mais cool.

    vola pour le programme de 1769

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