Allons enfants de la patrie ...

Pour la fête ce week-end de fête nationale, nous n'avons pas roulé que dimanche mais nous avons profité de ce 14 juillet pour remettre les couverts. Ainsi, deux valeureux vététeux furent sur le terrain, au combat pour abattre des bornes et manger de la poussière. Question poussière, c'était plutôt le cas dimanche dernier. Mardi fut plus humide car des pluies s'étaient abattues entre ces sorties.

Le départ fut bien entendu pris à 8 H 30. Nous avons décidé de changer de stratégie depuis déjà la semaine passée. Nous allons donc manger moins de bosses mais rouler davantage. Le dimanche en s-1 nous avions roulé avec Cédric sur plus de 50 bornes. une foois n'est pas coutume, c'est Nono qui fit le guide sur un terrain qu'il est le seul à connaitre aussi bien. Vous l'aurez compris, nous allions donc nous diriger vers Mouy, Balagny, Ully. Les premiers tours de roues nous mirent vite dans le rythme. Nono était en forme. Durant toute cette sortie il pouvait partir en quelques coups de manivelle et je restait décramponné derrière. Dans les parties ascendantes, ce fut encore plus flagrant. Il fut vraiment impressionnant. Non seulement il est reconnu pour être endurant mais en plus de cela, il performe. Dur-dur ! J'avouais mon impuissance à moultes occasions. Un mal de dos apparut à moins de 26 bornes. Il ne me quitta que brièvement sur quelques tronçons. D'habitude, il ne fait qu'apparaitre puis disparaitre au bout de quelques portions de sentier. Là ce ne fut pas le cas. A un moment, je me suis vu rouler sans pouvoir même appuyer plus fort alors que je m'en sentais l'aptitude. Frustrant ! J'avais l'impression d'être au ralenti. ceci dit, cela n'enlève en rien les qualités sportives de Nono car même sans mon mal de dos, il m'aurait avoiné. Le candidat est rude cette année. Bref, les kilomètres ont défilés, nous sommes allés au delà du circuit emprunté avec Céd. Malheureusement les données n'ont pas été sauvegardées car je n'avais pas pris le gps. Je fis 59 km au total sur une moyenne de 19.63. Sur la fin, je vis Nono fléchir un peu. Cela me fit du bien au moral car finalement, ce n'est pas un petit robot le Nono. Il est humain et connait aussi ses moments de faiblesses. Ouf !

Enfin, ceci dit, les jambes furent assez tendues l'après midi, le lendemain encore un peu mais beaucoup moins. C'est bien ça. Les cuissots ont bien travaillés !

Le surlendemain, il fallu remettre ça. Cette fois-ci, je fus aux commandes tout du moins pour créer le parcours. Sur le spad, Nono en imposait encore. Je pu néanmoins m'accrocher davantage et prendre quelques relais bien appuyés. Par contre, le mal de dos était encore présent. je fis avec, et même s'il était omniprésent, je me suis habitué à la douleur, ne la ressentant plus trop par moments. Ce fut moins handicapant que dimanche. enfin, pour le parcours, nous nous sommes dirigé vers Fay puis nous sommes entrés dans Clermont par les jardins. De là, le centre ville a été abordé avec descente des marches de l'église puis passage au chatellier. Bref rien d'original puisque nous avions déjà fait ce tracé. Comme d'hab, nous sommes ensuite parti à Fitz-James. Nous sommes passés tout près de l'ex maison d'enfance de notre Vivien National pour gravir la montée à droite au bout de la rue. C'est là que le parcours fut modifié car en principe, nous aurions du, si nous avions respectés le tracé rentrés par Etouy. Il n'en fut rien. Nous nous retrouvâmes du côté de l'hôpital psy. Le but de la manœuvre était de repartir derrière l'usine BAsf. Nous avons donc renquillés les grosses portions de chemins de plaines, tantôt caillouteux, tantôt herbeux jusqu'à nous retrouver au terrain d'aviation de modélisme près de Sacy. J'avoue que l'envie d'aller faire un coucou au pépère qui habite dans le coin nous a titillée. Mais Nono devait rentrer dans des heures correctes. Alors nous repartîmes vers le Bois des côtes.Nono n'en revenait pas. Se retrouver à Sacy alors que nous partons de La Neuville. Il eut peur de se retrouver à Senlis. Je le rassurais en lui disant que nous n'allions pas nous éterniser dans ce secteur. le bois des côtes ne fut qu'un passage. Mais cela donne des idées en vue d'agrandir la boucle avec une ou deux bosses supplémentaires au programme. Nous avons regagnés Liancourt, Rantigny. Nous nous sommes à ce moment là engagés sur la deuxième passerelle ferroviaire de la journée. Ensuite, nous sommes partis sur Cambronne sur des terres plus que connues. A chaque intersection, j'offrais à Nono le choix de plus de difficultés, plus de détour. généralement, nous sommes allés au plus simple. Une autre fois, nous pourrons également ajouter des réjouissances sur notre tracé. Nous sommes finalement rentrés à la neuville en ayant les guiboles bien flagadas, comme si un rouleau compresseur nous était passé dessus. La moyenne fut moins bonne que deux jours auparavant avec un 19.33. Les bornes totales furent de 54.24 km. Il ne faut pas oublier que Nono, venant de St Félix s'est mis au compteur 2 x 70 km. Pas mal !

a noter que nous sommes tombé nez à bec dimanche avec un jeune rapace, surement une buse. Elle était au milieu du chemin. Nous avons fait demi tour pour la taquiner un peu. La bête ne fut pas contente car elle se dressa toutes ailes ouvertes en sortant la langue de son bec crochu. Fort heureusement, les parents n'étaient pas dans le coin sinon nous serions reparti en avec des vêtements en lambeau, façon Davy Crocket, voire même en habit d'adam et peau de chamois.

Il est bon d'avoir ce genre de péripéties. cela nous laisse de bons souvenirs.

Ce fut donc mon dernier dimanche de juillet. Je reviendrai en Août. Je vous souhaite de bien rouler durant ces vacances. En tout cas, je vous ai préparé Nono et vous le laisse en pleine forme. Bon courage !
Je vous mets tout de même le parcours. Admirez comment il est beau sans croisement. Le profil n'est pas en dents de scie comme nos avons l'habitude de le voir mais il fait 750 m de dénivelé positif.