La météo était très incertaine en cette matinée. A tel point
que j’ai adressé des sms pour savoir si mes autres compagnons de sortie étaient
toujours d’accord pour s’élancer sur cette rando.
Chris m’a répondu alors « je suis en route ». Bon,
et bien c’est clair, il faut y aller. Et pourtant le Cannondale fut mouillé
rien qu’en le sortant de son abris. Alors,…..Courage !!!
Une fois arrivé sur place, Chris était là, dehors en train
de déballer le matos et de se préparer.
On se voyait bien partir que tout les deux. Nono avait
déclaré forfait à la dernière minute.
Nous n’avions pas eu de message de Clément à part celui
laissé sur le blog la veille. On commençait déjà à le critiquer en disant qu’il
n’allait pas venir mais à peine avions nous sorti ces mauvaises paroles que
notre Clément se pointait au rendez-vous.
Zut même pas le temps de lui attribuer
quelques vieux jurons ((^^.
Tout le monde prêt, nous descendions au point d’inscription. Plus on descendait et plus la pluie
descendait aussi. Sur place peu de monde. Nous n’étions même pas surpris !
Etrange !
Nous nous engagions sur le 40 kilomètres, histoire de
maintenir le rythme sur cette distance.
Nous étions encore dans Bury que la pluie nous tombait dessus.
C’est la tête baissée, les yeux grimaçants que nous débutions cette rando. Nous
étions déjà trempés comme des chiens.
Vite fait, la poussière et le terrain sec laissé place à la
boue. Pourtant, dans ces conditions, un homme, pris le taureau par les cornes
et partit tambour battant en conjurant le mauvais temps.
Un affrontement qui nous faisait parfois dépasser les
intersections où nous devions tourner. Chris pour ne pas le nommer, à priori
voulait vite en finir avec cette sortie. Nous sommes partis comme d’habitude
comme des malades.
Au fil de l’eau, c’est le cas de le dire, l’allure ne
fléchissait guère. Il n’y avait que les mauvaises conditions pour nous
ralentir.
Pour des gars qui ne roulent plus régulièrement, chris à
cause de son mal de dos, moi aussi avec en plus à mon actif peu de sorties, Clément
idem qui s’absente de temps en temps et bien on n’était pas si ridicule.
Après Bury, Angy, La Neuville se profilait. Avant, il
fallait en passer par Thury. Le secteur nous était donc très familier. Après la cote de Thury, nous prenions le
chemin en sur le plateau pour regagner la forêt. Quel chemin ! Une vraie
patinoire ! Pas possible de donner un coup de pédale sans faire une
glissade de la roue avant ou de l’arrière. Et pour couronner le tout, cela
commençait à accrocher aux pneus.
Un festival !
Peu de temps avant, mon problème de galet bloqué de la
semaine dernière se réitérait. Infernal ! Obligé de forcer comme une brute
dans la montée. Mes compères prirent la poudre d’escampette en toute logique.
En haut, nous donnions un coup de clé pour desserrer le galet.
Mais le problème revint et nous dûmes redesserrer encore un
peu. Au passage, l’option de faire
passer la chaine de l’autre côté de la chape la semaine passée était une erreur. Idée transmise par mes deux
coéquipiers de la TransOise.
La suite fut plus heureuse, enfin !
En forêt de Hez, nous reprenions quelques sentiers parcourus
la semaine passée. Le flèchage se confondait un peu car le principe de la bombe
de peinture orange avait été choisi par les organisateurs des deux randos. Cet
orange était un peu plus vif pour la burysienne, tant mieux !
Les chemins que nous
prenons régulièrement étaient méconnaissables. Nous n’avions jamais vu autant
de boue ! Chris s’accordait à dire que même cet hiver, ce n’était pas
comme cela. Pour ma part, je ne saurai l’avouer car l’hiver de vététeux fut
relativement réduit…
Toujours à cause de cette masse spongieuse, semi-liquide et
glauque, Clément a failli nous faire une cabriole dans une descente nous ramenant
vers le bas du carrefour du magasin. Il a guidonné quelque chose de mignon, son
cintre tanguant à droite puis à gauche, avant de reprendre de la vitesse et
maitriser le spad…ouf, il a eu chaud !
Nous dépassions un groupe de marcheurs assez nombreux qui se
poussaient en voyant trois drôles de cochons sur leur spad. Vu les exclamations
des uns et des autres, leur ébahissement devant nos faciès, nous savions que
nous n’étions pas beaux à voir. Nous leur offrions là un beau spectacle. Nous
étions effectivement couverts de boue. En parlant de cochons, nous avons eu la
chance d’apercevoir toute une troupe de sangliers avec au moins treize
marcassins de tout premier âge.
Enfin, c’est avec
plaisir que nous arrivions au ravitaillement après 22 kilomètres parcourus. Les
organisateurs étaient là pour nous accueillir et nous offrir du coca ou de la
menthe pour nous « rafraichir », ho, ho, ho… Nous y apprenions que
pas moins de 50 vététistes avaient su affrontés ces conditions au départ de
Bury. Pas si mal…. Visiblement, il nous restait encore deux difficultés sur le
parcours.
La première était à Ansacq. Crac, Chris y eu des problèmes
de suck chain sur le petit plateau. Pour ma part, je faisais la pige à Clément
dans la montée. C’est assez rare pour le dire donc j’en profite^^
La seconde montée, à Mérard, encore le même problème pour
Chris. Cette fois-ci, il me bloquait derrière m’obligeant à poser pieds.
Clément s’en sortait mieux et continuait sa chevauchée.
Je me suis mis à courir et finalement ça montait aussi bien
que sur le spad. )).
Belle montée qui s’est faite en 3 temps. Un premier avec une
portion herbeuse, raide mais sans plus. Ensuite un peu de faux plat mais pas
longtemps puis une autre portion plus raide dans le bois. Ca continuait encore
sur du faux plat et puis le pourcentage s’accentuait sans excès pour en
terminer.
Entre ces deux portions à dénivelé positif, nous avions
dépassé Vince et deux potes à lui dans la descente d’Angy. Assidu le Vince !
Il était déjà là la semaine passée. Nous l’avions dépassé à Bresles, non loin des
étangs, sur la belle ligne droite assez large. Dans deux semaines, il sera sur le RIC. Bravo !
Nous avons finalement rejoint Bury pour en terminer avec l’extrem
raid organisé cette année.
Au stand, nous prenions au choix un café, une bière (de la
Kro) du coca, menthe ou un kir. Devinez quoi ?? Chris et moi ce fut un kir !
Clément a bu de l’eau…De l’eau ! J’en avais plus sur mes vêtements que
dans mon Camelback !!! Rincés nous
étions. Mais malgré tout, nous gardions une bonne fraicheur physique.
Que retenir de cette sortie. Déjà, ce dernier point évoqué.
C’est encourageant ! La moyenne de 17 est aussi un signe positif.
Par rapport à la semaine passée, nous étions encore trois.
Mais j’ai renouvelé 100 % des mes coéquipiers !
De la mécanique à prévoir pour Chris et moi. (Les galets
sont déjà achetés).
Les conditions tempétueuses mais cela vous l’aurez compris…
Un piling gratos, et un bon bain de boue pour avoir une belle peau.
A la semaine prochaine les amis… choisissez bien vos pneus !
Petit bonus, les photos de la semaine dernière...
Niko, Pas encore Vététeux (presque - faut faire un ROC ^^ pour le baptême) Il s'y prépare.
Toujours Nono en train de me prier. Hum, j'aime ça !
L'arrivée, très décontractés, zen !
Bravo les vététeux pour cette prouesse boueuse.
RépondreSupprimerJ'espère qu'après ce masque de boue vous avez une peau de bébé... de vraie gonzesse.
Mais j'aurais aimé être de la partie.
Et pour dimanche une rando (il y en a une au Mesnil-en-Thelle)ou le RV habituel ?
Dis moi Lolo à tu donner le N° de tél, à Nono, de la super bombe qui est derrière moi sur la photo.
RépondreSupprimerEt oui le Nono est un grand timide il n'ose pas faire ces avances tout seul.
Oui, lol, je lui ai donné !
RépondreSupprimerPour dimanche, dommage qu'il n'y ait que Mesnil en Thelle. Je n'ai pas vu beaucoup de pub autour de cette rando.
RépondreSupprimerSinon il nous reste La Neuville mais c'est vrai que c'est bien de changer un peu.
Je vais commencer à regretter ma non inscription au RIC ))
Toujours aussi impressionnant tes comptes rendus, comme si on y était !!!
RépondreSupprimerVince me racontera ca de vive voix ce week-end.
Pour le RIC tu n'est pas obligé de t'inscrire, tu nous rejoints 500m après le départ !
RépondreSupprimerje ne suis pas la dimanche
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