Les dimanches se suivent et les sorties s’enchainent. En attendant que la forme revienne, je
ressens déjà du mieux. Malgré tout
encore une fois je me suis couché tard. 3 Heures du mat, retour à la
maison.
Mes compagnons de la semaine passée, Chris et Clément n’étaient
pas là cette fois-ci. Je devais donc faire appel à l’équipe 1 pour les
remplacer. Je retrouvais donc mes deux compagnons d’il y a deux semaines Nono
et Nico. N et N’s comme on les surnomme…Un savant alliage de puissance et d’endurance. Néanmoins mes deux coéquipiers du jour n’avaient
donc pas roulé dimanche passé et cela faisait deux semaines sans enfourcher leur monture. Mais ça c’est la partie théorique car dans la
réalité Niko avait roulé un peu vendredi, histoire de se remettre en jambes.
Côté météo, nous avons salué le retour du soleil et des
chemins secs. Ouf ! Rien à voir avec la sortie de la Burysienne où le ciel
nous était tombé sur la tête. Tant mieux, on va moins se fatiguer…cela aussi c’était
en théorie. Côté pratique, Nono était
déchainé…je vous laisse imaginer ce que cela peut faire comme dégâts.
Il a remplacé Chris
dans l’exercice. Premier chemin à gauche et paf, de la balle. Et cela a duré
toute la sortie ou presque…
Niko et Lolo étaient dans la roue de Nono tout de même mais
à quel prix !!! Il nous en a fait voir le bougre ! En plus aujourd’hui c’était notre guide. Nous
lui avions laissé le soin de faire le parcours, direction Mouy. Là encore quelle
erreur, il connait le chemin par cœur ce
qui a pour incidence de ne pas perdre de temps à chercher si on part à gauche
ou à droite.
Juste avant Mouy, Niko laissait transparaitre quelques
signes de faiblesses. Il décrochait un peu me laissant le boulot de marquage
auprès du Nono. Drôle de travail !
A Mouy, petite accélération pour passer au feu vert. Puis
direction Balagny en longeant la voie piétonne. Devant ce coup de boutoir, Niko
perdit encore des plumes. Cela tombait plutôt mal avant la première difficulté
du jour en sortie de la ville.
Cette côte fut gravie par Nono tambour battant, je
réussissais à garder la distance (15 m environ) et même à la réduire un peu
vers la fin. Mais là encore il fallut employer les grands moyens, le petit plateau
n’ayant pas servi.
La partie boisée qui s’en suivait était néanmoins un petit
point de répit. Etrange ! Bon, ce n’a pas duré, un faux plat et la
nonobylette était repartie. L’arrivée sur le plateau n’a pas arrangé les
choses.
Nous arrivions sur les hauteurs de Balagny. Forcément il
fallait bien redescendre. Nous faisions le contour du village par l’ouest sur les
sentiers pour rejoindre la sortie de l’agglomération.
C’est sur cette portion que j’ai aperçu deux vététistes devant et que j’ai
accélérer pour les rejoindre comme au bon vieux temps. Il y a des fois, on ne
se contrôle pas !!
La plaisanterie terminée, c’était déjà le moment d’aborder
la seconde difficulté. Bien raide celle-ci !
Il s’agit de la côte qui passe à proximité du centre
équestre et du champ de tir.
Là encore, Nono était devant, moi ensuite puis Niko. Dans ce
secteur pentu, j’ai dû y laisser de l’énergie car sur les hauteurs lorsqu’il a fallu remettre le grand plateau,
je me suis fait distancer. Niko prenait le relai et talonnait Nono jusqu’au
Tillé. Dans la côte il s’est fait décramponner et moi je suis revenu sur lui.
Nous avons fait une petite incursion dans le bois de Mello pour
rejoindre le terrain de Motocross de l’autre côté de la route. Chemin faisant,
nous croisions des motos et un quad. Sur le terrain de cross, un autre quad
était à l’exercice. Ce fut l’un des spectacles du jour.
Nous étions arrivés au point le plus éloigné de notre
sortie. Finalement nous n’étions qu’à quelque kilomètre du Mesnil en Thelle où
il y avait l’autre option du jour, la rando organisée. Notre itinéraire s’est
mélangé par moment aux traces de cette
sortie. Nous passions par Foulangues pour rejoindre Ully St Georges pour preuve
de notre passage dans le pays de Thelle, une ch’tite photo.
Nono eut la gentillesse de courcircuiter une bosse. La
fameuse bosse qui passe à travers une pâture. Elle est coriace.
Pour le secteur pentu, ce n’était que partie remise car nous
en avons encore mangé. Au sommet d’une côte tout en cailloux, nous faisions une
halte pour profiter d’un autre spectacle. Je vous laisse un peu le découvrir en
images.
Crevant de soif car mon Camelback était vide comme d’habitude,
Je pars toujours sans eau, Je demandais un verre vide aux organisateurs car l’eau
coutait 1 euro.
Je leur précisais que
j’étais sans papier, sans argent et que je devais nourrir mes enfants. Heu,
non, je n’ai pas eu besoin de dire tout cela. Ils se sont gentiment proposé de
me fournir une bouteille d’eau gratos. En partant, ils souhaitaient même m’en
fournir une deuxième. Je refusais leur offre sympathiquement.
Cette aventure terminée, nous roulions à vive allure vers
Mouy. Ca sentait le retour !!!
Nous profitions encore de deux spectacles. Le premier fut la
présence de notre lama préféré…oui je sais, il ressort régulièrement dans les
compte- rendus mais je n’y peux rien.
Nono et moi-même faisons une fixation sur l’animal. Ca nous rappelle quelqu’un
mais on ne sait plus qui…
Proche de la bête, nous voulions surprendre Niko et le
bloquions sur la voie de droite pour qu’il soit le plus près possible du
cracheur masqué. Mais, voulant l’appeler et le prévenir de notre arrivée, la
bête était partie. Je lui ai peut-être fait peur avec mes cris…lol.
En passant par un chemin avec du remblai en cailloux type
« chemin de fer », nous longions l’aérodrome. Encore du spectacle.
Franchement, l’organisateur de la sortie était au top. Nous en prenions plein
les yeux et on ne risquait pas de s’ennuyer.
Regardez la belle libellule…
Une fois la bête envolée nous sommes redescendus dans Mouy
pour ensuite repasser par le tour des étangs d’Angy comme à l’aller.
Nous perdions de plus en plus Niko à qui il ne restait
visiblement plus beaucoup de jus. Le
Nono avec son rythme infernal nous l’a dessoudé et ça pour un ancien soudeur, c’est
quand même très fort !!!
Et en plus, pour le remercier, nous l’avons raccompagné
jusque chez lui. Lol. Il voulait nous lâcher plus tôt mais nous l’avons retenu.
Il n’allait pas nous faire ça quand même !!
Une fois Nono en moins, c’était le moment pour Niko de
reprendre du poil de la bête mais ….il était trop tard. Plus rien dans les socquettes.
Il a même eu des crampes dans la montée.
Le retour lui fut pénible et c’est au mental qu’il a regagné
le Magasin. Ce genre de défaillance, nous l’avons tous connu. Que c’est
difficile de trainer un bike quand l’énergie n’est plus présente !
Il était évident qu’il ne pouvait pas repartir chez lui sans
un coup de main. Tout le monde dans le Berlingo et hop, retour au bercail.
Au finish, Niko a parcouru 71 km. Un bon entrainement pour
la semaine prochaine avec un RIC à l’horizon.
Pour Nono je ne sais pas trop, 55 km je pense. Et moi en
conséquence ce doit être pareil.
Je laisse le soin à
Niko de mettre les stats.
Je souhaite du courage à ceux qui partiront sur le RIC
dimanche prochain. Nico, Niko et Vince je crois
.
Pour les autres, le rendez-vous sera habituel. J’ai entendu
dire que du dénivelé serait à l’ordre du jour… En parlant de dénivelé, j’ai
soumis l’idée de reprendre une série d’entrainements dans le bois des côtes en septembre. Ce serait
l’occasion de le faire découvrir à Niko.
Bonne semaine à tous.
bravo les gas, moi j'ai reussi à faire 14 km !!
RépondreSupprimerje travaille au parcours de dimanche prochain, denivelee max
Et oui la fin (ou la faim) fut très dure. Heureusement un grand merci à mon chauffeur le bon samaritain " Saint LOLO" le sauveur des vététistes en perdition.
RépondreSupprimerLe retour fut moins laborieux.
Ha ce diable de Nono, mais je l'aurai un jour...
C'est sûr pour le RIC cela devrait le faire.
Pour compléter les stat. de la sortie de dimanche :
- distance : 58 Kms
- Dénivelé + : 600
- moyenne : 16.8
Bonne sortie pour dimanche et surtout priez le saint SOLEIL.
@+
Bon courage au participant du RIC, en esperant que le temps soit correct.
RépondreSupprimerqui vient à la neuville demain ?