Un parcours digne des montagnes russes. C’est d’un sens à cause de son dénivelé et de ses
nombreuses descentes et montées en zieutant son profil que nous pouvons l’appeler
ainsi. Mais c’est aussi dans le sens où nous avons des difficultés à en venir à
bout. Les sorties de nos précédents week-end en témoignent. (Bref résumé
condensé de ces 3 dernières semaines). Si on regarde la courbe du kilométrage,
on peut parler de creux et de bosse aussi.
C’est derniers temps nous avons donc voulu pratiquer un
tracé avec plus de 1000 mètres de dénivelé à La Neuville. Sur les deux premiers
dimanche nous avions Chris, Niko et moi-même comme bikers présents. La semaine passée
nous enlevions Chris et nous avions la même équipe.
Première sortie :
Nous avons essayé de boucler le circuit. Le terrain était
sec donc pas de souci concernant les conditions météo. Le seul bémol qui aurait
pu nous empêcher de le faire c’est peut-être la condition physique après le
retour des vacances.
Nous nous sommes donc élancés en enchainant les montées et
les descentes. Tout allait bien. Mais Patatra ! Au vingt cinquième kilomètre
Niko sentit qu’il avait du mal à passer ses vitesses. Et pour cause. La patte d’amortisseur
avait lâchée. Au passage, l’amortisseur en a pris un coup, une petite bosse
vers le bas qui pourrait dans les prochaines sorties provoquer des fuites si la
course de ce dernier est suffisamment importante pour descendre sur cet endroit
cabossé.
Autre point détérioré, la biellette au niveau du pas de vis.
L’axe en sortant de son logement en forçant a endommagé la matière (carbone ?). A voir l’étendue des dégâts, nous savions que
nous ne pouvions plus rouler. Avec Chris nous sommes rentrés au magasin pour
aller chercher ma voiture pour raccompagner Niko. Je devais le rejoindre sur la
route de l’escargot.
Au passage devant chez moi, je sortais le Cannondale du
coffre pour y remettre le Lapierre. Ne sachant pas la durée d’immobilisation du
Titus, cela pourrait dépanner.
Pour l’anecdote, je manquais de carburant pour effectuer ce
périple. J’étais dans la réserve et l’aiguille se rapprochait inexorablement du
néant. Mais tout rentra dans l’ordre. Ouf !
Au finish nous avions 28 km au compteur. Pour le profil,
vous l’avez déjà vu lors du Cr de Chris.
Deuxième sortie :
Nous étions avec Chris en train d’attendre
sur le parking et ne voyant pas venir Niko, nous nous demandions s'il serait là ce matin. Peut-être avait-il eu des difficultés avec le
Lapierre ? Une purge de frein était nécessaire et un changement de gaine
arrière aussi car la chaine avait une fâcheuse tendance à dérailler lors des
soubresauts et tressaillements de la machine.
Finalement, c’est avec le Titus que nous avons vu arriver
Niko. Mais comment as-t-il eu les pièces aussi rapidement au mois d’août alors
qu’en temps normal il faut compter presqu’un mois ? Et bien, ce Niko est
un génie ….du bricolage. Avec de l’epoxy, il a remodelé la partie abimée de la
biellette, refait un axe renforcé et le tout fut remis en place d’une façon
magistrale. Je ne dirai qu’un mot : Bravo !
Ce fut donc le premier
fait marquant de la journée. Le second c’est que nous avons terminé le
parcours. Incroyable ! Mais vrai !
Nous avons repris les sentiers du dernier dimanche en
modifiant certains passages sur des secteurs où
se croisait le parcours. Bon job de notre part. Nous sommes arrivés à
notre but.
Le terrain était une nouvelle fois sec et il n’y a pas eu de
problème mécanique.
Troisième sortie :
En l’absence de Chris nous sommes partis de chez moi pour
reprendre ce fameux tracé. Quand on aime on ne compte pas, n’est-ce pas ?
Malheureusement, ce matin là, le temps était maussade. Une
fine pluie venait tout juste de tombée et au moment de notre départ, elle
remettait cela.
Pour assurer le coup, nous avons décidé de rouler autour de
notre lieu de départ au cas où les conditions météo se détérioreraient
davantage. Nous avons donc monté tout ce qui pouvait l’être dans les environs.
Niko me fit découvrir de nouveaux chemins dont j’ignorais l’existence, tout juste à portée de roues de chez moi.
Cette fois-ci, Niko était aux commandes du X-control evo 2. Il
avait purgé le frein arrière, remis la gaine du câble de dérailleur arrière
pour un passage sans encombre. Seules ombres au tableau, la selle faisait du
bruit et le frein avant aurait mérité une purge car il manquait cruellement de
mordant.
Au fil des kilomètres, il pleuvait davantage. Mais c’était supportable.
Nous avions pris tous les sentiers proches et nous dirigions vers la forêt de
Hez pour agrandir notre cercle d’activité.
C’est au moment où nous étions le plus à découvert, sur le
plateau, en plein champs, que la pluie s’est intensifiée ! Misère, nous
étions cette fois-ci trempés comme des soupes.
Pas grave, de toute façon on ne peut pas être plus pourris
donc on continue. Dans la première
montée à Fay, patatra ! Chaine cassée sur le Lapierre ! Zut !
Décidément, nous ne sommes pas épargnés par les soucis matériels. Obligés de
réparer sous la flotte. En plus, nous eûmes des difficultés à remettre
l’attache rapide. Incroyable ! Le maillon était un peut tordu
probablement. Nous avons pu tout de même repartir. Et hop, on avale cette belle
côte et on s’élance dans la descente pour reprendre la prochaine. C’est parti à
toute balle. J’entends Niko derrière moi qui fait un gros clac. Il devait avoir
cassé une branche sur son passage.
Au moment de tourner pour rejoindre la partie single track,
je ne voyais pas Niko arriver. Étrange ! Puis finalement, au bout de vingt
secondes il pointa le bout de son nez. Mais je n’eus même pas le temps de me
remettre en selle…enfin moi j’aurais pu le faire mais Niko ….non.
Le gros crac que j’avais entendu, ce n’était pas celui d’une
branche brisée mais….celui d’une tige de selle.
Et bien ! Ça sent encore le retour maison. On répare
comme on peut. Niko qui devient le champion du monde de casse de tige de selle
(à croire qu’il aime ça ^^) avait pris soin de mettre dans sa trousse à outils
un collier de serrage en alu. Bonne idée car sans cela, il aurait fallu toute
une batterie de rislans pour effectuer notre réparation de fortune.
La sortie fut donc une nouvelle fois écourtée et nous
reprenions sagement la route pour éviter d’avoir trop de chocs afin de
maintenir le système de réparation en place.
Proche de l’arrivée, nous nous rendions compte que nous
avions fait le bon choix car l’assemblage commençait à bouger. Il faut dire que
malgré tout, nous n’avons pas fait semblant de rouler sur la partie bitumeuse…Tout
à gauche !
Bref, encore une sortie amputée de nombreuses côtes et de
kilomètres. Pas grave, on se refera la prochaine fois.
Pour combler un peu le vide, pour rentrer chez moi, je suis
allé chercher deux difficultés supplémentaires pour dépasser les 500 mètres de
dénivelé + et une distance de 28 km.
La semaine prochaine nous tenterons une nouvelle fois le
périple avec davantage de bons hommes dans notre effectif.
pas pour moi ce week end
RépondreSupprimerdimanche prochain je pense.
Pour c est la reprise demain
RépondreSupprimerQuelle heure ?
Pour demain c'est 8h30 au magasin avec la pluie.
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