samedi 24 août 2013

Un circuit à difficultés



Un parcours digne des montagnes russes. C’est  d’un sens à cause de son dénivelé et de ses nombreuses descentes et montées en zieutant son profil que nous pouvons l’appeler ainsi. Mais c’est aussi dans le sens où nous avons des difficultés à en venir à bout. Les sorties de nos précédents week-end en témoignent. (Bref résumé condensé de ces 3 dernières semaines). Si on regarde la courbe du kilométrage, on peut parler de creux et de bosse aussi.

C’est derniers temps nous avons donc voulu pratiquer un tracé avec plus de 1000 mètres de dénivelé à La Neuville. Sur les deux premiers dimanche nous avions Chris, Niko et moi-même comme bikers présents. La semaine passée nous enlevions Chris et nous avions la même équipe.



Première sortie :

Nous avons essayé de boucler le circuit. Le terrain était sec donc pas de souci concernant les conditions météo. Le seul bémol qui aurait pu nous empêcher de le faire c’est peut-être la condition physique après le retour des vacances.

Nous nous sommes donc élancés en enchainant les montées et les descentes. Tout allait bien. Mais Patatra ! Au vingt cinquième kilomètre Niko sentit qu’il avait du mal à passer ses vitesses. Et pour cause. La patte d’amortisseur avait lâchée. Au passage, l’amortisseur en a pris un coup, une petite bosse vers le bas qui pourrait dans les prochaines sorties provoquer des fuites si la course de ce dernier est suffisamment importante pour descendre sur cet endroit cabossé.

Autre point détérioré, la biellette au niveau du pas de vis. L’axe en sortant de son logement en forçant a endommagé la matière (carbone ?).  A voir l’étendue des dégâts, nous savions que nous ne pouvions plus rouler. Avec Chris nous sommes rentrés au magasin pour aller chercher ma voiture pour raccompagner Niko. Je devais le rejoindre sur la route de l’escargot.

Au passage devant chez moi, je sortais le Cannondale du coffre pour y remettre le Lapierre. Ne sachant pas la durée d’immobilisation du Titus, cela pourrait dépanner.

Pour l’anecdote, je manquais de carburant pour effectuer ce périple. J’étais dans la réserve et l’aiguille se rapprochait inexorablement du néant. Mais tout rentra dans l’ordre. Ouf !

Au finish nous avions 28 km au compteur. Pour le profil, vous l’avez déjà vu lors du Cr de Chris.

Deuxième sortie : 

Nous étions avec Chris en train d’attendre sur le parking et ne voyant pas venir Niko, nous nous demandions s'il serait là ce matin. Peut-être avait-il eu des difficultés avec le Lapierre ? Une purge de frein était nécessaire et un changement de gaine arrière aussi car la chaine avait une fâcheuse tendance à dérailler lors des soubresauts et tressaillements de la machine.

Finalement, c’est avec le Titus que nous avons vu arriver Niko. Mais comment as-t-il eu les pièces aussi rapidement au mois d’août alors qu’en temps normal il faut compter presqu’un mois ? Et bien, ce Niko est un génie ….du bricolage. Avec de l’epoxy, il a remodelé la partie abimée de la biellette, refait un axe renforcé et le tout fut remis en place d’une façon magistrale. Je ne dirai qu’un mot : Bravo ! 

Ce fut donc le premier fait marquant de la journée. Le second c’est que nous avons terminé le parcours. Incroyable ! Mais vrai !



Nous avons repris les sentiers du dernier dimanche en modifiant certains passages sur des secteurs où  se croisait le parcours. Bon job de notre part. Nous sommes arrivés à notre but.



Le terrain était une nouvelle fois sec et il n’y a pas eu de problème mécanique.

Troisième sortie :

En l’absence de Chris nous sommes partis de chez moi pour reprendre ce fameux tracé. Quand on aime on ne compte pas, n’est-ce pas ? 

Malheureusement, ce matin là, le temps était maussade. Une fine pluie venait tout juste de tombée et au moment de notre départ, elle remettait cela.

Pour assurer le coup, nous avons décidé de rouler autour de notre lieu de départ au cas où les conditions météo se détérioreraient davantage. Nous avons donc monté tout ce qui pouvait l’être dans les environs. Niko me fit découvrir de nouveaux chemins dont j’ignorais l’existence,  tout juste à portée de roues de chez moi. 

Cette fois-ci, Niko était aux commandes du X-control evo 2. Il avait purgé le frein arrière, remis la gaine du câble de dérailleur arrière pour un passage sans encombre. Seules ombres au tableau, la selle faisait du bruit et le frein avant aurait mérité une purge car il manquait cruellement de mordant.

Au fil des kilomètres, il pleuvait davantage. Mais c’était supportable. Nous avions pris tous les sentiers proches et nous dirigions vers la forêt de Hez pour agrandir notre cercle d’activité. 

C’est au moment où nous étions le plus à découvert, sur le plateau, en plein champs, que la pluie s’est intensifiée ! Misère, nous étions cette fois-ci trempés comme des soupes.

Pas grave, de toute façon on ne peut pas être plus pourris donc on continue.  Dans la première montée à Fay, patatra ! Chaine cassée sur le Lapierre ! Zut ! Décidément, nous ne sommes pas épargnés par les soucis matériels. Obligés de réparer sous la flotte. En plus, nous eûmes des difficultés à remettre l’attache rapide. Incroyable ! Le maillon était un peut tordu probablement. Nous avons pu tout de même repartir. Et hop, on avale cette belle côte et on s’élance dans la descente pour reprendre la prochaine. C’est parti à toute balle. J’entends Niko derrière moi qui fait un gros clac. Il devait avoir cassé une branche sur son passage.

Au moment de tourner pour rejoindre la partie single track, je ne voyais pas Niko arriver. Étrange ! Puis finalement, au bout de vingt secondes il pointa le bout de son nez. Mais je n’eus même pas le temps de me remettre en selle…enfin moi j’aurais pu le faire mais Niko ….non.

Le gros crac que j’avais entendu, ce n’était pas celui d’une branche brisée mais….celui d’une tige de selle.
Et bien ! Ça sent encore le retour maison. On répare comme on peut. Niko qui devient le champion du monde de casse de tige de selle (à croire qu’il aime ça ^^) avait pris soin de mettre dans sa trousse à outils un collier de serrage en alu. Bonne idée car sans cela, il aurait fallu toute une batterie de  rislans pour effectuer notre réparation de fortune.

La sortie fut donc une nouvelle fois écourtée et nous reprenions sagement la route pour éviter d’avoir trop de chocs afin de maintenir le système de réparation en place.

Proche de l’arrivée, nous nous rendions compte que nous avions fait le bon choix car l’assemblage commençait à bouger. Il faut dire que malgré tout, nous n’avons pas fait semblant de rouler sur la partie bitumeuse…Tout à gauche !

Bref, encore une sortie amputée de nombreuses côtes et de kilomètres. Pas grave, on se refera la prochaine fois.

Pour combler un peu le vide, pour rentrer chez moi, je suis allé chercher deux difficultés supplémentaires pour dépasser les 500 mètres de dénivelé + et une distance de 28 km.

La semaine prochaine nous tenterons une nouvelle fois le périple avec davantage de bons hommes dans notre effectif.


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