lundi 8 septembre 2008

C'est la rentrée.

Cartable ou bien Camelbak sur le dos, trousse (à outil) à l’intérieur, le quatre heures indispensable sous forme de barre chocolatées, c’est la rentrée.

Du moins, c’était la mienne car après un mois et demi sans rouler, et un dimanche sur deux ou trois avant cette période inactive, on peut dire que c’est une vraie rentrée.

Les camarades sont toujours les même, très indisciplinés. Nono et Chris pour ne pas les citer étaient là eux aussi. Ils attendaient au carrefour du magasin, notre grande école.

Ils attendaient mais très sournoisement. Cachés dans les fourets (on se demande bien ce qu’ils y faisaient ?), ils franchirent le pas ou plutôt la jante pour venir me rejoindre.

Chris immaculé de terre fraîche avait du croiser un chevreuil et se jeter à terre pour éviter de l’écraser !!! Pas mal cette version, non ? Tu ne trouves pas ?

Son bel habit de vététeux avait donc déjà subit les revers du terrain.

Je prévenais l’assemblée que 35 kms allaient certainement suffire pour me mettre en vrac. Je me connais bien. Une léthargie de cette envergure ça laisse des traces. C’est donc sur cette note très enthousiaste que nous sommes partis pour une bonne balade.

Chris mène les débats, il emmène le trio sur un rythme modéré mais pas trop relaxe si vous voyez ce que je veux dire. Si vous ne voyez pas, c’est plutôt du genre soutenu mais modéré !!!

Le début du parcours fut emprunté sur des parties plates.

La première ascension arriva vers 15 kms (je pense) à Thury sous Clermont. Gros tronçon en enrobé puis chemin. Inévitablement, il a fallu que j’énerve les copains. Un démarrage pour tester Nono. Il n’a pas réagi tout de suite. Il pris quand même la chasse. Au moment où il revenait dans ma roue j’allumai un second pétard (assez mouillé…la poudre n’est plus de bonne qualité !). Cela a suffit pour que je ne me fasse pas dépasser.

Alors là, je pouvais les chambrer les deux loustics surentraînés ! Ouais je sais, Chris tu ne l’es pas tant que cela, c’est plutôt Nono. ((lol

En même temps, je savais que mes fantaisies allaient finir en eau de boudin. Alors, j’en profitais un petit peu. De plus, j’avoue que la forme de Nono est du genre correcte pour ne pas dire… bref je ne l’ai pas dis.

… oui enfin, c’est bon ! Sa forme est … Ha je n’y arrive vraiment pas.

Il est en forme. Voilà ! Partant de là, je savais que je pouvais l’énerver mais qu’il pouvait lancer une fusée sans que j’en vois le décollage.

Le deuxième côté pentu fut la côte du cimetière de Hermes. Lieu mythique tout en sable et cailloux sur sa partie haute et sinueuse. Dommage que cela ne dure pas assez longtemps.





La halte casse croûte allait se présenter à quelques hectomètres du sommet. Barre chocolatée pour moi et Chris, petit pipi pour nono. Vraiment, on ne le retient plus !! D’ailleurs j’ai les preuves. Je remplace notre photographe Cédric pour immortaliser Nono qui remplace Clément dans tout son art.

Ce petit spectacle achevé, la route continua. Et elle continua encore. Et encore. Encore.

Encore que, il fallait bien que cela s’arrête. Je pressentais quand même ma fin assez proche.

Pour Nono et Chris, pas de panique, tout baigne.

Tiens, je vais vous raconter une petite anecdote. La semaine passée, alors que nos deux larrons étaient en foire, seuls, Nono et Chris passèrent du côté de l’étang de La Neuville.

Petit single venant du lavoir municipal, puis passage devant le lavoir de l’étang, (Nono ne vois-tu rien venir ?), single le long de la route accédant à l’étang, jusqu'au petit étang plus proche du village ; Nono, tu te rappelles ?

La semaine précédente, ce chemin s’est fait mais en sens inverse. C'est-à-dire que Chris et Nono ont contourné le petit étang alors qu’il y avait un concours de pêche. Voyant les coupes du vainqueur, Les lascars chambraient nos amis pêcheurs en les questionnant si c’était pour eux. Seulement, pour sortir de ce secteur et repasser sur le petit single (le long de la route, vous suivez ?), il faut emprunter un petit pont de bois.

Le spad de Nono y est passé mais pas Nono. Désarçonner par sa monture, il sauta dans le ruisseau en contrebas car la glissade devait être belle. Je m’en doute car je l’ai déjà vu à l’œuvre sur ce même petit pont. Inoubliable. Il glissait sur le bois verdi et se rapprochait immanquablement du bord au ralenti. Enfin…. Je ne m’en lasse pas.

Parait-il que ces mêmes pêcheurs, chambrés juste une minute avant sont venus à sa rescousse. Celui qui l’aurait repêché aurait sûrement empoché le trophée. Une belle prise tout de même ! Une carpe ? Un poison chat ? On ne sait pas.

Et dire que nous sommes une majorité à ne pas avoir vu cela. Il faut vraiment que l’on revienne sur ces pistes pierreuses, boueuses, sableuses ou bien terreuses pour assister à un tel spectacle. Quand on se rappelle des Clémentades, des marres tant affectionnées par Cédric, et des chutes d’untel ou untel, voir même des os brisés sur les bords de ces chemins. C’est vraiment du bonheur à l’état nature.

Revenons, à cette sortie qui en fait était une rentrée, car comme je le disais ma fin était proche. Heureusement dans un élan de générosité Chris accepta de crever pour que je puisse recharger pendant quelques instants mes accus et retarder l'échéance finale.

Un challenge de la pointe d'or va débuter et se prolongera jusqu'au Roc 2009. Le vainqueur sera celui qui aura le plus grand nombre de crevaisons à son actif. Chris entre dans le classement.

Vers 29 kms, mes jambes déjà étaient plus rigides. Les muscles un peu tétanisés ne respiraient plus le bien être. A 35 kms, comme prévu, je lâchais tout. C’est chris et Nono qui m’ont lâchés. Le wagon de queue ne suivait plus. Le charbon n’était plus à l’avant de la locomotive car le boulet était derrière ! A la ressource, j’acceptais de raccompagner Chris à son domicile. La suite, épouvantable. Et dire qu’il y avait inévitablement une ultime montée.

La montée de la muerta. A que calor !

Il y a longtemps que je n’ai pas terminé aussi lessivé. Un vrai lavage machine avec essorage !

Sec !

Remontant de l’étang, nous avons pris le côté se terminant par un petit coup de « cul ». Cela n’a jamais porté aussi bien son nom. J’en avais ras le … Cette dernière partie plus accentuée m’a tuée …les mollets. Des petits mollets rachitiques, flageolant et fébriles. Même à pied, c’était l’enfer. La boule au ventre, je l’avais déjà depuis deux bornes !

Enfin, oui enfin, cela se termina. Le premier épisode du premier chapitre s’achevait.

Pour lire la suite il va falloir repartir sur les sentiers pour écrire une autre page de cette histoire. Cette page qui additionnée à une autre fera un livre. Puis les livres raconteront nos aventures et mésaventures. J’en ai souffert mais j’en suis fier. Je le savais. Il n’y a que ce sport qui puisse nous faire aller jusque dans nos derniers retranchements. Bravo à mes collègues de sortie. Cela ira de mieux en mieux et de plus en plus vite. La roue s'est remise à tourner, les compteurs vont de nouveau s'affoler.

Infos gps : Nono 55 kms, Chris et moi 42. 17,00 de moyenne pour Nono et 19,00 pour moi. A préciser que mon compteur était mal étalonné car monté à la va vite la semaine passée.

Pour suivre votre chemin, suivez la flèche.

Sinon, à part cela, ce fut une rentrée de chiens. Nous en avons compté 9 1/2 au total. Record à battre.



7 commentaires:

  1. impressionante cette rentree!!!! mon cher lolo tu avais prevenu ,et te revoila avec tes compte-rendus ca manquait

    Felicitations, par contre je crois que tu a dut faire peur à certain veteteux qui hesitent encore a revenir ;-)))

    Ne vous en faite pas, avec vous on sera plus cool hein nono ah! ah! ah!

    à dimanche ( 8h45 pour lolo )

    RépondreSupprimer
  2. la fin du compte rendu ressemble a mes pensés en fin de sortie vtt.
    je suis content que tu vive la même chose de temps en temps

    RépondreSupprimer
  3. Oui Cédric, j'ai signé c'est pour en... Vous connaissez la suite.
    Et puis en plus de 15 ans de carrière ((lol ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. Des interruptions, volontaires ou involontaires, j'en ai eu plus d'une. Donc des reprises difficiles... Ce n'est qu'une piqure de rappel.
    Je savais dimanche que ce serait difficile, soit je résistais sans trop de bobos, soit je m'effondrais à 35 kms. Et c'est la deuxième option qui est sortie.
    J'ai beaucoup trop titillé la corde sensible en roulant une fois sur deux voir une fois sur trois après une très longue trêve hivernale. Puis une longue intéruption d'un mois et demi. S'en était de trop.

    Enfin, voilà, ce n'est point grave. Ça fait partie du jeu.
    Je pense encore en baver le week-end prochain. Les deux suivant iront vers un retour à la normale.

    RépondreSupprimer
  4. sera tu avec nous cette semaine cedric?
    car la semaine derniere sophie avais annonce ta venu!!

    a tu recu et monté ta fourche?

    a+

    RépondreSupprimer
  5. Fab, quand tu disais que le gars qui a roulé avec toi sera sur le Roc, tu veux dire qu'il viendra avec nous ? Ou qu'il ira au Roc tout simplement ?

    C'est vrai plus on est de fous...

    RépondreSupprimer
  6. je vais lui proposer pour son inscription si on l'envoi ensemble
    si non il descend avec femme et enfants donc a voir ?

    RépondreSupprimer
  7. ok. Il pourrait se retrouver dans le même camping.

    Sinon, tu vas rouler souvent avec lui ? Ou bien c'était le première fois ?

    RépondreSupprimer