mardi 16 septembre 2008

Un, deux, trois,...

Les trois mousquetaires

Et oui une fois n’est pas coutume. Nous devions être le club des cinq (tiens, il nous manque un chien ?) et bien finalement nous sommes restés à trois. Cédric nous avait lâché la veille ou l’avant-veille. Clément jusqu’au bout du suspens n’a pas pu honorer son retour. Le matin même, il avoua son impuissance à faire tourner ses roues sur les sentiers picards. Mais ce n’est que partie remise !!! Le grand jour viendra ! C’est annoncé, Nostradamus devait même l’avoir annoncé.

En attendant, pour ma part c’était ma deuxième sortie. La première fut laborieuse. Qu’allait-il advenir de ma personne ? Une maigre paillasse agonisante, une carcasse mise à la disposition des charognards, un âne cagneux, ou bien serait-ce l’heure de la résurrection ?

Non, ni l’un, ni l’autre. Voilà donc comment s’est déroulée cette sortie.

Chris et Nono étaient donc au point de rendez-vous. Ils gardaient la boutique… oui, oui la boutique au carrefour du magasin. Ha, ha, que c’est drôle, franchement je me lâche. Je crois que je suis à fond. Attention à ne pas me fatiguer !

Contrairement à la semaine passée, je crois que j’étais à l’heure. 9 H 00 et non pas 8 h 45 !

Je sentais les deux renards assez affamés, avec des dents bien acérées, prêts à m’en faire baver. Alors que non, je me suis trompé, Chris proposa de varier les plaisirs en changeant de parcours. Le but du jeu était de rouler plus ou moins tranquillement pour faire découvrir à Nono d’autres horizons. Nous nous élançâmes vers le chemin derrière le parking pour ensuite traverser la route allant vers Thury, puis pour longer celle retournant vers Clermont – Angy. Ce long chemin bordant le macadam, habituel mais tellement fun, souvent propice jadis à de fulgurantes attaques.

A sa sortie, nous plongions vers Fay pour remonter aussi sec (mais en sens inverse de l’accoutumé). La manoeuvre effectuée nous n’avions plus qu’à nous laisser descendre vers Clermont.

C’est là que Chris et moi faisions appel à nos lointains souvenirs. Imaginez, quinze à vingt années en arrière, quand la suspension n’existait pas encore. Pas de freins à disques non plus ! Ca nous met une bonne claque, hein ? A cette époque, la Clermontoise existait bel et bien. Lors de sa première édition, nous avions empruntés des chemins, ruelles que nous parcourions déjà sur nos Leuleu et compagnie. Autant dire que de l’eau a coulé sous les ponts. Le paysage a changé avec de nouvelles constructions. Mais les petits sentiers sont toujours présents. C’est par leur intermédiaire que nous nous rapprochions du cœur du clermontois. Le centre ville dans toute sa splendeur ! Au programme des réjouissances, passage dans une rue piétonne, parcours sur les pavés historiques, cela nous rappel Senlis. Pour aller jusqu’au bout de nos pensées, nous avons également pris un sens interdit. Tout cela pour aboutir jusqu’au point culminant de la citadelle…. Le Châtellier. Clermont ou le mont clair que l’on voit de loin.

Les premiers coups de pédales se donnèrent aux abords du jeu de paume. Sans mauvais jeu de mots, il aurait été facile de paumer Nono. Il était en terre inconnue. Mais pour Chris et moi, c’était notre jardin (d’enfants). Un petit tour sur la piste de danse de la kermesse, et voilà que nous partîmes pour descendre dans le vignoble pour gagner les terres de Giencourt.

Nous nous sommes arrêtés un moment car nous avions un doute sur l’existence actuelle d’un chemin. Là une âme charitable nous renseigna. Un quinquagénaire pratiquant le vtt (au soleil à cause des rhumatismes) nous conforta dans notre décision. Chemin retrouvé, nous en découvrîmes un autre longeant la voie ferrée en surplomb. Notre but était de faire passer Nono sur la passerelle, LA passerelle du Pont de Pierre ! De qui ? DE Pierre ! Nono passa sans tomber.

Vous l’avez peut-être deviné ? Nous avancions à pas de géant, avec des roues à aubes, vers le plus beau village de France. Hein Chris c’est vrai ? Clément ? Le sublimissime et gigantissime FITZ-JAMES. Admiration, respect et grande prière car n’entre pas en pays de nacots qui veut.

La visite fut pittoresque. Nono en pris plein les yeux. Le moulin, la boulangerie du centre, que de lieux familiers ! Gnarf, même pas un sac de farine à vendre !

Les passages auprès de la maison d’enfance de Clément, de Vivien, furent des moments forts ! Mais encore plus fort, la traversée des vignobles ! Ouais, encore des vignobles ! Dingue ! Et comment qu’on aurait pu éviter de boire du vin ? Si on n’aime ça, ché pas d’not’faute. Ché de l’faute de chés anciens ! Qui n’avaient qu’à pas planter d’eul vigne ! Tout le monde connaît l’histoire d’Obélix. Enfin, bref, tout ceci n’est qu’anecdotique.

Nous avons croisé et partagé les parcours de la randonnée organisée (inscrite au calendrier). On a aussi vu les bons hommes et leurs montures. L’un d’eux avait un équipement véloroc du sud de la France … Cavaillon…(ha le Roc….). Seulement, 32 kms maxi au programme ce n’est guère alléchant pour cette rando.

Tiens en parlant de kilométrage et de tentations, c’est à 24 bornes que nous avons fait la pause. Barres de céréales, Balistos au menu. Nous nous sommes arrêtés en plein territoire de chasse, sur un chemin privé, appartenant à Monsieur Corbière qui était président de la chasse pour le département je crois. Heureusement, la rentrée des chasseurs n’a pas encore eu lieu. Sinon, c’est en gibier de potence que nous aurions terminés. Il faut dire que nous n’avons pas choisi notre lieu d’arrêt. C’est Nono qui l’a choisi. Nono rejoint Chris dans le classement de la pointe en or. La compétition s’annonce rude. En voici quelques preuves :







Après nous être bien reposés, nous avons regagnés la forêt de Hez par Etouy. Nous y avons croisé une bonne troupe de vététistes. Je crois qu’il y avait des mouysards. Ce retour sur les traces habituelles allait nous permettre de trouver un peu de relief qui jusqu’à présent n’avait pas trop été au rendez-vous. Une côte, puis deux, puis trois furent gravies. Le retour au carrefour du magasin se fit sur le grand braquet. Nono s’en tira vainqueur d’une petite longueur.


Au global, 36 kms au compteur. Chris avec le retour en aura 44. 36 kilomètres c’est pas mal, mais la semaine dernière j’en avais fait 42. Puis cette fois-ci, j’avais encore de bonnes jambes alors… Sur insistance de Nono, je décidais de l’accompagner sur un bout de chemin. Mais ce bout de chemin dura, dura et dura encore. Si bien que je fini par arriver chez lui. Un tel effort valait bien du réconfort. Je le sollicitais pour un petit verre de jus d’orange. En guise de jus d’orange ce fut un jus aux dix vitamines qui fut offert. Je découvrais à quoi tourne Nono.

Il ne peut rien lui arriver. L’homme est médicalement bien préparé. Mais je ne fus pas au bout de mes surprises. Sur la table, se présentait une petite assiette avec à l’intérieur,… le GRAL ! La friandise des Dieux ! La source vitaminique ultime qui vous met en appétence. Le truc qui vous fait grimper les plus hauts sommets vertigineux avec une aisance déconcertante. Ce truc que nous autres vététeux nous n’avons pas. Je vous le donne en mille. Après les bananes séchées de Nico, voici venir le gingembre confit de Nono ! Une arme redoutable ! C’est l’apothéose ! J’en tremble encore.

Ainsi tout le monde sait maintenant !

Une interrogation ? A quoi tournent les autres ? Clément on connaît déjà sa faiblesse pour le pommard ! Mais quoi d’autre ?

Et Vivien ?

C’est donc ravigoté que je suis reparti vers mon véhicule. Au passage, je me suis mangé deux côtes supplémentaires. Au total, 49 kms ont été parcourus, tout comme Nono. J’avoue que pour les trois derniers kilomètres, les cuissots ont commencé à chauffer en ayant cette raideur toxique qui vous empêche de mettre davantage de rythme. Mais, il n’y a rien de comparable par rapport à ma rentrée de la semaine passée. L’acclimatation s’est donc faite plus vite que prévue. Et puis le kilométrage devient correct. Cela me permettra de faire face la semaine prochaine au 45 kilomètres de la sortie organisée de Bresles. (Le village ?!?).

La moyenne est de 17,70. Un peu faiblard mais il y a eux cinq côtes sur la fin de parcours, des moments d’hésitation pour retrouver le bon chemin, et de la découverte. On n’a pas voulu non plus mettre les watts. Le vite et le moins vite se sont alternés.

Le premier record mondial de rencontre de chiens de dimanche dernier est battu. Le nombre se porte désormais à 10 ½. Allons nous faire mieux la semaine prochaine ? C’est ce que nous irons découvrir.

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