dimanche 26 octobre 2008

Des aventures et mésaventures

Les trois mousquetaires ce matin étaient encore présents, à la différence que Chris fut remplacé par Clément. Nono fidèle au poste est toujours présent.
Cédric devait être présent mais il a déclaré forfait à la dernière minute. Une bonne crève et un nez bien pris le clouèrent à son domicile. Enfin, c’est dommage car je crois, nous croyons avec Clément, qu’une bonne purge t’aurait fait du bien. De l’air frais dans les naseaux pour déboucher les trous et favoriser l’écoulement tout en tuant les gros crobes. Bon, allez, je ne m’enliserai pas plus longtemps.
Clément nous a dit tout de même qu’il aurait préféré que tu sois là car il devait se satisfaire uniquement de Nono en hors d’œuvre et moi en désert. Un trou dans le menu…

Le départ était donc donné avec comme mot d’ordre « pas trop de côtes et doucement ».
La ligne droite en cailloux au carrefour du magasin fut alors empruntée pour redescendre vers Boulincourt. Nono justement dans cette portion descendante, pourtant bien connue, nous fit du free style en partant galvauder sur le talus quittant le chemin principal. Peut-être pour admirer le paysage ou prendre de la hauteur car il nous surplombait à cet instant.

Je rebondirais là-dessus pour dire qu’il nous domina du début jusque presque la fin…. Vous comprendrez plus tard. Le Nono avait du se doper ardûment car nous ne le retenions plus. Notre rôle à Clément et moi était juste de suivre sans jamais pouvoir prendre le relais. Il était encore plus fort que la semaine passée. Un avion !
Du grand plateau vous en voulez, du grand plateau en voilà. Pour nous autres, le moyen suffisait amplement. Il faut le traîner le 44 ou 42, surtout que le terrain collait un peu en cette matinée.

Clément malgré ce rythme endiablé tenait bien la distance et suivait à merveille. J’vous l’dis qu’il va vite se remettre en forme. Moi je reste fidèle à moi-même depuis quelques dimanche, c'est-à-dire dans l’impossibilité de forcer la sortie, de piquer une attaque, de rivaliser tout simplement. Enfin, j’ai tout de même tenté d’accélérer sur la partie en single track nous menant du bois d’Etouy jusqu’au stade de la Neuville. Un coup d’éclat qui de toute façon n’aurait pas duré longtemps.

Dans ce bois nous avons voulu varier les plaisirs et prendre des chemins pas coutumiers. C’est justement en prenant ces portions inhabituelles que nous avons découvert un petit sentier que nous ne connaissions pas. Nous décidâmes de l’emprunter pour casser un peu le rythme et partir à l’aventure. Cette trace aurait très bien pu être un passage à chevreuils ou un sentier de randonneurs pédestres. Je pense que c’était entre les deux. Du moins cela devait être un sentier mais à l’abandon. C’est remplis de conviction que nous foncions courageusement à travers les ronces pour dégager la route et pour poursuivre notre aventure.
Enfin, nous débouchions à la sortie du bois juste aux abords du stade. Pas de crevaison au tableau, ni d’épine dans les membres, nous l’avons échappé belle.

Nous allions maintenant prendre la direction de Bresles et du Mont César. L’allure ne fléchissait pas. Au bout d’une heure de pratique nous en étions à 21,4 km/h. Rien que ça ! Le profil de ce parcours plutôt plat nous a encouragé dans cette performance. Nous avons croisé beaucoup de chasseurs. Beaucoup d’entre eux avaient sortis leur chien. Il y a du record dans l’air. Peu avant la montée du Mont César nous laissions à Clément prendre un relais. Un effort qui allait annoncer peut-être sa fin ? Nono se contentait de se mettre dans sa roue.

Vint enfin, cette ascension. Nono fut facile. Clément décrocha. Moi j’en ai bavé incapable de rivaliser avec le diablotin. Je restais sur le moyen tout de même du bas jusqu’en haut.














La pause arriva à point nommé. Pas de barre de céréale, j’avais encore oublié mon casse croûte. Nono, généreux, m’en céda une. De là, nous admirions le paysage s’offrant à nous. Nous le connaissons par cœur mais c’est agréable de dominer ainsi. On savoure les efforts accomplis pour en arriver jusqu’à ce point culminant. Ils n’étaient pas fous ces romains pour installer un campement ici. La vue est imparable.

Nous négocions le chemin à prendre pour amorcer notre descente. Ayant mal au dos, Nono ne voulait pas me faire prendre les marches.

A peine avions nous dévalés les quelques talus qui se présentaient devant nous que CRAC…. Une casse matériel arriva. La poisse !
La patte du dérailleur lâcha sous les coups de jarrets répétés de la matinée. Vous avez devinez de quel spad il s’agit. Une seule personne pouvait se permettre cet exploit. Trop de puissance d’un coup. Le spad n’en avait pas l’habitude. Il céda.

Nono devant la situation passa du rose clair au blanc cassé ! Sa monture venait de le laisser tombé alors qu’il vivait ces plus belles gloires. El imperator enfila une couronne d’épines. Nous l’aidions en lui offrant la solution de démonter la chaîne pour qu’il puisse se débarrasser du dérailleur pour rentrer jusqu’à son domicile. Pas d’attache rapide ! Il a fallu jouer du dérive chaîne. Par contre une fois remonté, Nous nous apercevions que nous n’avions pas enlevé assez de maillons. Mais si nous en retirions davantage, cette chaîne ne serait plus utilisable. Le single speed se présenta donc de cette manière.


Devinez le développement ?















Ce n’est pas de chance tout de même. Nono fin commercial commençait à calculer le coup de la réparation. Ho que ça fait mal ! En plus, il y a le pédalier qui fait du bruit. On non, voyons cela plus tard.
Pourtant de la chance, il aurait pu en avoir. Lors de notre ravitaillement de fortune, Nous nous étions assis sur une marche naturelle en herbe surplombant le sable à nos pieds. Juste à côté du postérieur de Nono, gisait une merde de chien. Il a dégusté sa barre de céréale alors qu’au moindre mouvement il aurait pu profiter de cette sécrétion canine qui lui aurait offert le bonheur et la chance.
Au lieu de cela, Clément l’a prévenu, et voilà, on connaît la suite…

Dans son malheur, il a quand même eu la chance d’être au moment de la sortie, au plus près de chez lui puisque de Bailleul à St Felix, il n’y a qu’un pas.

Un pas, certes, mais quel pas. La difficulté résidait à tirer un braquet plutôt du genre musclé. Nono en forme mais à ce point… Nous compatissions et nous mirent sur le même développement. Nous ne sommes pas bien, non. La moindre côtelette prenait donc des proportions hallucinantes. Dur-dur ! Mais les vététeux n’ont pas peur ! Ils ont de la moelle.

Le développement employé m’allais plutôt bien. Je retrouvais une jeunesse. Nono s’en trouvait distancé. Juste un petit ajustage de vitesse et voilà, nous nous retrouvions tous ensembles. La délivrance arriva quand nous nous trouvions face au portail blanc.

Le café nous était généreusement offert par Nono. Pour accompagnement, pas de gingembre comme la dernière fois mais du chocolat milka. Le gingembre, Nono a du en abuser ce matin. Il a tout pris. Résultat il était trop puissant et a tout emporté.

Sérieusement, Je compatis. J’espère que tu trouveras facilement la patte de dérailleur et éventuellement un jeu de roulements pour ton pédalier. Grosso modo pour 30 euros ce la devrait suffire. Il y aura aussi une chaîne. Ca, ce n’est pas difficile à trouver.

Profitant de l'invitation, nous découvrions la bête d'ordinateur sur lequel Nono adressera ses prochains mails. J'avoue, ce n'est pas gagné !

Pour Clément et moi il fallait donc repartir et rejoindre nos véhicules respectifs. Le chemin le plus court, la première grimpette ! Ho que ça fait mal après avoir tiré la plaque et s’être assis. Les muscles des jambes étaient plutôt tendus. Dans la difficulté, autre événement, un coup de téléphone qui retenti. C’était ma chère et tendre qui m’appelait. Encore une halte dans l’effort sur un terrain incliné.

Allez, c’est parti, cette fois-ci on regagne les voitures. Clément n’a pas bien digéré l’arrêt. Cette fois, les carottes semblaient avoir pris un coup de chaud. Pas cuites, mais presque.
Le pédalage n’était plus le même et le jus commençait à manquer. Courage, allons y.

Nous déposions nos montures en enregistrant 42 km au compteur. Pas si mal. De plus la moyenne n’a pas chuté tant que cela puisque nous restons à 20 km/h. Le profil est plutôt plat dans son ensemble mais le dénivelé positif est de 419 mètres.




Notre record de chiens est aujourd’hui battu à plate couture. 23 molosses dentés nous sont apparus, soit dix de plus que le précédent. Le nombre parait bien haut et je crois que nous ne sommes pas prêts de le battre, à moins de partir à la chasse à cours.

La semaine prochaine, nous serons encore tous les trois présents, certainement à la Neuville. Chris et Cédric devraient venir nous rejoindre. Avant cela, il y aura la mise en bouteille, nous aurons certainement pris des globules rouges de la nouvelle cuvée pour notre plus grand bien.

2 commentaires:

  1. un petit site de pièces détachés
    http://www.twenga.fr/dir-Sports,Cyclisme,Patte-de-derailleur

    RépondreSupprimer
  2. pauvre nono , je compatie a ta douleur;-)

    pour changer de spad adresse toi a vivien, il a fait des recherches ;-)))

    bon retablissement

    RépondreSupprimer