mardi 2 décembre 2008

Blanc de blanc.

Pas un chien ! Le calme et la volupté.




Après le terrain partiellement gelé de la semaine passée, voici une nouvelle transformation du paysage en ce dimanche matin du 30 novembre 2008.

La neige en cette matinée était bien au rendez-vous. De la belle poudreuse avait recouvert notre terrain de sport en lui rendant cette belle couleur blanchâtre. Chaque dimanche nous apporte son lot de surprises. On ne peut pas se lasser car la nature nous présente un spectacle permanent et changeant.

Sur ce manteau neigeux, il planait par endroits une petite brume. On pouvait profiter du calme car il n’y avait peu de monde. D’ailleurs, rares étaient les traces de roue ou de pas laissées sur le sol. La forêt nous été offerte !

Je suis donc arrivé plus tôt que d’habitude. Quand Nono pointa le bout de son museau, j’étais déjà prêt. Le gps était branché, le vélo gonflé.


Nous partîmes sans attendre Cédric et Chris pour faire davantage de kilomètre même si cela ne fera que très peu de kilomètres supplémentaires.

Dés les premiers mètres, nous eûmes de suite la conviction que ce terrain allait nous poser bien des soucis. A la neige, encore fraîche et amassée sur le terrain, se mélangeaient d’autres portions plus « tendres ». Je ne pense pas que cela soit du à un effet de fonte. C’est plutôt l’abondance de chute de flocons qui au contact du sol se sont transformés en eau, qui a provoqué cet effet.

Nous avions fait à peine 1 kilomètre que Cédric et Chris nous croisaient, nous sur le chemin, eux sur la route. Nous nous saluions puis prenions la route ensembles. Peu de temps après, nos impressions se transformèrent en convictions. Sans avoir fait beaucoup de chemin, nous avions 100 % du postérieur déjà arrosé. Nos pneus soulevaient littéralement cette matière glacée mêlée à cette eau et la propulsaient vers l’arrière comme de véritables canons à neige. Autant vous dire, qu’il fallait être devant ce matin.

Il y en a un qui l’avait bien compris. Cédric, plus motivé que jamais, n’arrêtais pas de se mettre vers l’avant et à accélérer jusqu’à provoquer une petite cassure. Chris moins à l’aise, a eu un peu plus de mal. Le manque de pratique a indéniablement fait son effet. Heureusement, son dos ne l’a pas fait souffrir. J’espère que ça ira de mieux en mieux.

Ce retour bien qu’agréable ne s’est pas fait dans les conditions les plus faciles. Les portions où la neige était bien en place, nous ont obligées à appuyer sur les pédales plus qu’à l’accoutumée. Peu de rendement dans cette matière, vraiment cela se vérifie tout le temps. C’est pire que le sable ! Mais quel plaisir ! Nous sommes prêt à recommencer avec encore plus de centimètres. Peut-être la semaine prochaine ? On verra bien.

Nous n’avons pas cherché à faire de la grosse difficulté car je devais rentrer tôt. Nous avions donc moins de temps. Notre décision était de parcourir le plus de kilomètres possibles. Mais, Dieu que ce n’est pas facile dans ces conditions !

Comme d’habitude, nous avons usité le secteur d’Etouy. Mais, la grande différence est que nous avons prolongé vers Litz. Chaque semaine, nous essayons de parcourir des sentiers différents. Nous conservons une ossature puis nous ajoutons une pièce de puzzle en plus. Nous avons toujours une solution. La semaine prochaine, nous risquons de quitter le Clermontois pour le Senlisien. Nous devons reconnaître le parcours pour le proposer à nos compères du VC Senlis. Il y aura sûrement certaines choses à parfaire.

D’un point de vue mécanique, nous n’avons ni eu de casse, ni eu de crevaison. Et franchement, c’est bien mieux comme cela. Car je ne vous dis pas comment nous aurions souffert avec cette humidité et ce froid. Le moindre arrêt était l’occasion d’avoir un arrêt…………de travail. Nous ne pouvions plus faire de différence entre nos doigts de pieds. Nous avions l’impression d’avoir des blocs au fond de nos chaussures. Nos orteils avaient fusionné pour ne faire plus qu’une partie, bien sûr gelée. Qui veut de l’esquimau ? Oh mais, ça a un drôle de parfum tout ça !!!?. Beurk !

C’est un peu notre faute, nous n’avions pas Nono, Cédric et moi de couvre chaussures. Tant pis…

Par contre, j’en reviens à la mécanique. Nous avons tous connus de sérieux problème d’indexation. Ce n’est pas parce que le câble était grippé à l’intérieur de la gaine et pris par le froid mais plutôt à cause de l’accumulation de neige dans nos pignons. Toute la partie inférieure de la cassette était recouverte de neige. Quand nous regardions du haut de notre poste de pilotage nos trois plateaux avant, nous n’en voyons plus qu’un, le grand. Impressionnant ! Nous avions comme un gros disque blanc qui recouvrait l’intégralité de nos pignons. Il faut déjà avoir de la masse pour recouvrir le plateau intermédiaire, et pourtant, il avait disparu ! Quand nous repassions dessus, notre chaîne s’enfonçait dans ce mélange comme un couteau dans la purée. Cela ne dérangeait pas le fonctionnement fort heureusement.

Toujours au niveau matos, les nouvelles Crossmax de Cédric ont été baptisées par la neige. Cela porte chance ! Elles ont due affronter les éléments. Les freins ont eu le droit également de profiter. Justement, l’utilisation des étriers ce matin n’était pas des plus discrète. Chaque freinage provoquait un crissement. L’eau, le froid, devaient y être pour quelque chose.


Nous avons une nouvelle fois immortalisé le petit pont à Nono. Cette fois-ci, nous l'avons pris en flag, spad à la main alors que Chris le passe aisément. Trop facile Chris !








Au total, j’ai parcouru un bon 25 kms. Chris et Cédric ont certainement du approcher les 30 bornes. Nono devait être à 45. Côté relief, le dénivelé positif accumulé fut de 383 mètres. Avec davantage de temps nous aurions avoisiné les 600 mètres. Dommage !

1 commentaire:

  1. c'est beau la foret sous la neige
    c'est bon signe pour les bonnes résolutions car affronté de tel éléments il en faut du courage
    bonne semaine A+

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