mardi 16 décembre 2008

la Creilloise


Les vététeux étaient donc de sortie ce week-end. Ce n’est pas malheureusement la bonne saison pour exposer nos maillots et nos couleurs. Cependant, sortir hors de ses terres, ça a du charme.

Nous devions donc nous retrouver sur le point de départ et envoyer des sms si une annulation malencontreuse devait survenir en raison de conditions météo extrêmes. Sachant que Nono allait me rejoindre devant chez moi, je m’empressais pour une fois de sortir ma voiture dans la rue pour provoquer la stupéfaction de notre joyeux fanfaron vététeux.

Il était déjà 8 H 30 et je ne voyais pas encore poindre à l’horizon le modèle Audi tant attendu. Je scrutais la rue pour apercevoir au plus tôt les éclairages de phares mais il n’y en eu pas beaucoup. 8 h 35….Rien. Mince, Nono il n’est jamais en retard ! Il a du oublier quelque chose. 8 H 40 … Envoi de sms pour demander ce qu’il fait en cette si belle matinée…maussade. Pas de réponse. A 8 H 43 je décolle. J’envoie un autre sms pour prévenir Chris de mon retard. Plus tard sur la route, il me rappela. Il était déjà arrivé et il m’expliquait qu’un ballet de voiture et un grand nombre de vététistes étaient déjà présents. Cette sortie allait donc tenir toutes ses promesses.

A peine étais-je arrivé à destination que Cédric me succéda. Nous étions donc trois. Pas si mal finalement car le temps aurait pu en décourager plus d’un. D’ailleurs, pour revenir à Nono, il m’adressa un mail en me signifiant qu’il dormait ! « Non mais….en voilà des manières… »

Tu ne nous as pas habitué à cela ! Remarque, maintenant, je me rappelle de chansons enfantines et j’en retrouve la signification…. Un exemple : « Meunier, tu dors, ton moulin, ton moulin va trop…. », vous la connaissez tous. (((lol

Par contre question moulinage, c’est à revoir ((lol On espère quand même te voir dimanche prochain. Le lieu du rassemblement sera vraisemblablement LA NEUVILLE. Fabrice sera là.

Donc, n’entame pas ta phase d’hibernation, ce n’est pas la peine. Tu vas te transformer en ours. La pilosité va te pousser de partout, et ….si tu reviens et qu’il y a encore la chasse on va te tirer dessus. REVIENS DONC TRES VITE…..SNIF, SNIF, SNIF !

Aller, assez d’émotion ! J’en étais donc à notre arrivée. En atttendant que Cédric prépare convenablement sa monture, je file aux inscriptions. 3 € par tête. Ca va encore. Visiblement, nous aurons le droit à une restauration à l’arrivée. Bien un peu de réconfort. Nous pouvons donc partir sereinement. Le fléchage au sol était exclusivement tout en plâtre. Par moment, il y avait plusieurs marquages au cas où l’un disparaisse en raison de la pluie ou d’une mauvaise intention.

Un petit tour de l’île St Maurice, et hop, nous prîmes une section bitumée pour rejoindre la première côte. Elle nous annonçait la couleur. Le terrain allait être du genre…. Très humide. Voire, très, très, très humide.

La fin de cette section montante fut bien belle avec un bon raidillard où une glissade aurait pu survenir à n’importe quel moment. Pour assurer le coup, je mettais petit plateau. Cela passa. En revanche, Céd et Chris mirent pieds à terre. Bon, ce n’est pas si grave, il n’y a pas beaucoup de monde qui a du la monter de toute façon (lol.

Ensuite, grosse ligne droite, grand plateau pour rejoindre les hauteurs de Verneuil En Halatte. Nous rattrapâmes deux ou trois groupes de vététistes, les dépassèrent et leur dirent « au revoir ». Vint, la descente dans Verneuil où nous avons roulé un peu avant de prendre notre deuxième montée, en enrobé cette fois-ci. Ce fut l’occasion de faire les premières photos. Pour tout vous dire, nous n’étions jamais passé par ici.

Les premières portions de chemin nous surprirent car il y avait beaucoup de sable. On échappait donc au pire en pensant que nous aurions pu avoir de la mélasse d’un bout à l’autre. Le tracé laissait donc penser qu’il avait été judicieusement choisi. Cette première impression se réitéra par la suite. Les larges chemins n’étaient empruntés que sur quelques dizaines de mètres. La plupart du temps, nous roulions sur des singles tracks. Franchement, ce fut agréable. On avait même l’impression qu’ils avaient sorti la dé broussailleuse par moment pour dégager notre passage. L’esprit vtt était donc bien respecté. On voit bien que ce n’est pas un « routard » qui a organisé cette sortie.

Le rythme était du genre pas mal car vu le nombre de compères que nous avons rattrapé, on peut estimer que nous étions dans une bonne moyenne.

Nous sommes arrivés au point de ravitaillement après avoir parcouru une dizaine de kilomètres. De là, nous avions le choix entre deux options. Deux boucles qui revenaient où nous étions. L’une faisait 10 kms et l’autre 7,5. La longueur du parcours était donc à la carte. Comme nous avions une contrainte horaire, nous savions par avance que nous aurions du mal à cumuler les deux options. Nous avons donc choisi naturellement la plus longue. Nous prîmes quelques morceaux de chocolat, pain d’épice et quartiers d’orange avant de nous remettre en selle.

Les chemins que nous avons pris sont pour pas mal d’entre eux une véritable découverte pour nous. Ou bien alors, cela fait trop longtemps que nous n’avons pas fait de rando organisée dans le coin et nous ne nous rappelons plus du paysage ((lol. Ça c’est bien possible. Ça fait du bien de sortir du bled ! Je crois qu’en 2009, nous irons participer activement à ce qui se fait dans les parages. Bien sûr, on ne laissera jamais tomber notre forêt fétiche pour autant.

Côté curiosité, nous avons rencontré un type qui participait à la rando avec son chien. Le chien n’avait pas de vélo… on ne saura jamais s’il s’était inscrit lui aussi… et bien ce type, nous ne l’avons jamais rattrapé ! Un autre gars que nous avons vu et à qui nous donnons toute notre estime, un sexagénaire ou septuagénaire… Respect ! En plus, il mettait l’ambiance au ravito ! Et que dire de ses performances ! Impressionnant ! Dans cette boucle de 10 bornes, nous l’avons rattrapé. Puis dans la première bosse au lieu de s’arrêter en haut, il a continué. Dans une autre bosse, nous l’avions au point de mire. Finalement, il est arrivé au point de ralliement avant nous. « j’veux être comme lui quand je serais vieux ! »

Ces fameuses grimpettes, étaient du genre assez humides. Les conditions météo de ces deux dernières semaines ont vraiment rendu le terrain spongieux. Nos roues s’enfoncent comme un rien dans cette terre. Pire, les sections d’herbes où nous comptions nous appuyer pour retrouver de l’adhérence, nous faisaient patiner. J’ai pu grimper la première côte moyen plateau sans poser pied. En revanche, la deuxième fut bien plus coriace. On mis chaussures à terres puis on se remit tout de suite les fesses sur la selle pour repartir. Ce n’est pas tant la difficulté du pourcentage qui nous mis en défaut mais le manque de grip de nos pneus. Je pense qu’aucune gomme n’aurait pu accroché d’un bout à l’autre. A un moment, j’ai fais au moins six tour de manivelles en restant sur place. Un home trainer en pleine nature !!!

Néanmoins, il valait mieux passer par là pour monter car nous eûmes droit ensuite à une descente qui du haut jusqu’en bas fut dans une boue liquide avec des virages pour agrémenter le tout. Les pneus et les jantes disparaissaient à notre passage. Autant vous dire que si nous étions passé par là en sens inverse, c’était mission impossible. Encore une fois pas mal choisie ! Un parcours qui va dans le bon sens.

Passé ces différentes étapes, nous retournions au ravitaillement en traversant une pinède à vive allure ! Nous profitions une nouvelle fois de l’étalage qui nous était offert. Pour couronner le tout, nous allions prendre une boisson chaude. Un café ? Non, c’est du Nescafé ; bof.

Wahoo ! De la soupe ! Elle est bonne ! On nous dit que c’est à base de langue de bœuf…Bizarre on dirai qu’il y a de la tomate et du thon ??? Plus tard nous avons appris qu’il y avait deux sortes de soupes. Nous avons récupéré la recette auprès de la cuisinière…

Rassasiés, nous pouvions donc repartir pour un retour vers Creil centre ville. Patatrac, Chris s’arrêta victime d’une crevaison ! Il me rejoint donc au classement de la pointe d’or ! Bravo et félicitations ! En passant son doigt dans le pneu il se piqua sur une pointe de ronce en émettant un grand « aille ». Je profitais de l’occasion pour refroidir la selle de Chris avec de la neige. Ceci pour vous montrer aussi qu’il y en avait encore par endroit.


Nous avions squizzé volontairement la deuxième boucle car nous manquions de temps. Visiblement, elle semblait mener vers le mont Pagnotte.


La pluie fine qui s’abattait sur nous s’était arrêtée de tomber. Le goutte à goutte qui s’était mis en place en tombant de notre visière allait nous manquer. Nous les vététeux, nous n’avons pas peur des gouttes ! NON !

Nous eûmes encore quelques petites difficultés sur le parcours, ceci pour ajouter du dénivelé positif à nos statistiques.

Nous sommes de nouveau repassés par Verneuil où nous sommes remontés par les ruines du château.

La section de route était inévitable. On pu se rendre compte à quel point il avait plu. L’eau remontait de notre roue arrière pour nous « nettoyer » l’arrière train. Oups, c’est froid !

Cette sortie mis fin à l’existence de mes plaquettes. Il va y avoir un échange standard à faire cette semaine. Le dos à Chris a bien tenu. C’est bon signe et encourageant. Cédric enregistre une « troisième » (ou quatrième) sortie consécutive ! Record en vue !

Au gymnase, nous allions récupérer notre sandwich pâté pour le faire disparaître dans notre paillasse. On nous a aussi offert un vin chaud. Ce fut avec grand plaisir que nous l’avons consommé. En début de matinée il y avait 3 °c. A notre arrivée, nous en avions gagné un de plus.

Ce n’est pas tout. Nous avons également reçu un t-shirt et des pin’s. Franchement, là, nous sommes gâtés ! 3 € avec une organisation au top et des gens qui prennent soin de vous ! Que demander de plus ?

Maintenant, il va falloir investir dans une thermos pour avoir du vin chaud en permanence ! Que voulez-vous, on s’habitue vite au confort !

Finalement, nous avons 34 kms au compteur. J’ai 17,73 de moyenne. Le dénivelé positif est de 472 mètres.

1 commentaire:

  1. comme d'hab on a hatte d le voir ce compte rendu et meme si on y etait c'est plaisant a lire ;-))

    mes donnés perso sont un peu different 33 km pour 372 m+ (gps) ou 848 m+ sur 1.2sport( google)
    de tte facon peu importe la denivele il fallait tjs pedaler sinon c'etait l'arret ;-)

    Je mettrait quand meme un carton rouge a notre cher nono pour ne pas avoir prevenu.
    Il a du forcer sur l'apero mais on ne lui en veut pas il s'entraine aussi de ce cote la pour le roc !!!


    chris

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