La tradition est de se souhaiter les meilleurs vœux mais quoi donc pour un vététeux.
Un vtt cette année ? Ben, je crois que ça y est ! Du moins pour moi. Les autres changeront, ne changeront pas ? Ils y en a deux qui seraient susceptibles de le faire car ils roulent sur des vélos « fragiles ». On ne les citera pas…non, non. Pour les autres no problémo, la stabilité devrait être de mise.
Par ces temps de fonte des neiges, de pluie, nous nous étions dit qu’il serait plus favorable de rouler à Senlis. Le sol serait bien plus praticable que dans notre forêt traditionnelle.
Et bingo, nous n’avons pas eu tort. Précisons tout de même que c’était déjà assez limite en forêt d’Ermenonville malgré le terrain sableux.
D’ailleurs, le début du parcours fut relativement liquide. Une énorme quantité d’eau s’est abattue la veille et durant la nuit. Dur, sur pour une reprise !!!
Le rythme emprunté était bien un rythme de rentrée des classes. Ce n’était pas des plus violents. Peut-être était-ce du au terrain mais je crois aussi que la majorité d’entre nous manque de fraicheur physique et de tonus musculaire. Moi, j’étais encore pire que tout le monde… (D : Un mois sans pratiqué le moindre sport et pouf, il n’y a plus personne.
La tête de file était emmenée par Chris, Nono et Clément. Ils font un grand chelem cette année en matière de régularité. C’est du 2/2, il est important de le signaler.
Sur la première partie du parcours, jusqu’au pont de l’autoroute, pas grand-chose à signaler. Sous le pont, une énorme marre d’eau ne pouvait être contournée. Ensuite, notre première difficulté arrivait comme pour nous souhaiter la bienvenue en territoire d’Ermenonville.
Ce furent encore les trois lascars qui furent devant avec une bonne trentaine de mètres d’avance.
Nous avions au point de mire une bande de vététistes. Nous pensions qu’il s’agissait peut-être du VC Senlis. Plus tard nous les rattrapions sur le plat et nous constations que ce n’était pas eux.
Les petits chemins de sable, de pierres et de racines se succédèrent. La maîtrise technique était donc testée. C’est cette maîtrise qui a échappée une première fois à Nono. Dans une section légèrement descendante, avec des racines, il braqua subitement à gauche pour se retrouver dans le talus. « Même pas tombé » dit-il ! N’empêche que son vélo était couché lui !
Quelques centaines de mètres plus loin, beaucoup de branches étaient couchées. Le temps hivernal avait donc sévi. Pour vous dire, lors de notre arrivée vers Senlis, sur la 4 voies, un arbre barrait la route. Obligés de faire un détour par le golf !
Sur une autre section descendante, les branches de jeunes pins couvraient le chemin et obstruaient notre passage. Il fallait en plus slalomer entre les pierres. Tout le monde passa mais Nono nous fit une autre alerte chaude. Il se coucha cette fois-ci. La branche avait gagné !
En tout, Nono nous fit trois acrobaties sur la sortie. (Il y en a une qui m’a échappée). A croire qu’il veut détrôner Clément… Mais, ce sera certainement dur de prendre la place du maître !!!
En parlant de gamelles, nous nous dirigions vers l’endroit où mon radius et mon cubitus s’étaient séparés. Bon, c’était sur une courte période, finalement ils se sont remis ensembles…
Nous avons cependant soigneusement évités cette portion car elle ne figurait pas sur notre parcours du jour. Nous rejoignions la voie romaine. Ce fut l’occasion de tester le spad sur un secteur pavé. Finalement, ce n’est pas trop mal. La lefty fonctionne à merveille et la roue arrière reste scotchée au sol malgré les secousses. Un peu moins confortable que le xcontrol mais pas si loin que ça finalement.
La position n’est pas trop sur l’avant car le poste de pilotage sur 2011 a été revu à la hausse. De plus, j’ai changé pour le cintre Ritchey qui est un peu plus relevé. Par contre, nous dûmes nous arrêter pour réajuster le tube de selle qui descendait progressivement.
La transmission est à revoir car la chaine frottait sur la fourchette du dérailleur quand il était sur le petit plateau. Un vélo qui sort de chez un vendeur de cycles n’est jamais bien réglé. Ca se vérifie encore. C’est juste une histoire de tension de câble mais c’est plutôt gênant d’entendre ce bruit. Heureusement qu’il n’y a pas trois plateaux !
Ha oui, je ne l’ai pas dit. La transmission c’est du 2 fois 10. Un plateau de 27 et un de 42 à l’avant pour du 11/36 à l’arrière. Pas facile de gérer le double plateau, c’est plutôt déstabilisant. Le mauvais réglage n’a rien arrangé car finalement je ne me suis pas trop mis sur le plus petit, du moins pas au début de la sortie. A la fin, je fus obligé d’en passer par là mais sans en abusé à cause des guiboles qui n’ont pas suivies.
Voici le spad pour ceux qui ne l'ont pas vu :
Pour revenir sur le parcours, il n’avait rien de bien révolutionnaire. C’était du classique par rapport à d’habitude. Nous le connaissons par cœur.
Dommage tout de même pour toutes ces branches qui gênaient notre progression, je le répète.
La montée en sable était cette fois-ci bien tassée. Là où il fallait s’employer à faire travailler les cuissots pour se sortir des ornières créées par le passage de la roue avant, et bien ça passait tout seul. Même pas besoin de recherché le meilleur passage pour nos roues.
Un évènement marqua quand même cette ascension. Dans ses contreforts, avant le secteur pentu, il y avait….devinez quoi ?.......des branches….oui. Elles bloquaient cette fois tout le chemin. Il fallait donc faire un petit croché sur le côté pour les contourner. Plusieurs possibilités… soit on posait pied à terre et on coupait tout de suite. Soit on continuait sur le spad pour couper au dernier moment en se positionnant sur le sommet d’une bordure qui longeait une grosse marre d’eau noirâtre.
Nous avons presque tous coupé court ! Mais Clément choisit l’option technique et il se mit en déséquilibre. Il vacilla littéralement sur le flan droit. Il se retrouva en deux temps trois mouvements de la position verticale à la position horizontale. Mais il ne faut pas oublier qu’à sa droite il y avait cette belle marre ! Un sanglier n’aurait pas fait mieux ! Je le vit disparaitre presque dans sa totalité dans cette eau poisseuse. Il faut dire qu’il y avait de la profondeur !
La moitié du corps fut aspiré, le vélo dans sa totalité.
Jamais je n’ai vu pareille chute. Il n’y a que sur internet que l’on peut voir ça. Et bien, cette fois, c’était du live ! Si seulement j’avais pris la caméra !
Tout trempé, Clément se remis en selle. Il ressortait le cuissard luisant, telle une combi de cuir. Le têtard sortant de la marre se transforma en homme grenouille.
La côte, il la fit en tête avec Nono.
Un peu plus loin, c’est à mon tour de chuter. Mais, on m’y a aidé. Une énième branche qui fut emportée au passage par Chris mais qui fut relâchée comme un bras de catapulte. J’ai eu un peu peur en pensant principalement à me protéger le visage. Les mains levées, je tenais à peine le cintre et n’y voyait plus rien. Je pris direction côté gauche et me retrouvait en contrebas. Nono qui me suivait à distance a pris soin de tout éviter.
Ce fut ensuite une succession de creux / bosses. C’est fatigant pour l’organisme tout ça ! C’est trop dur le vélo ! Mais c’est forcément trop bon !
Au fil de l’eau je perdais de l’énergie et sentais que ça allait être difficile de suivre la cadence. Surtout que toute la troupe ne semblait pas être affectée.
Les dernières côtes furent néanmoins gravies sans pied à terre. Les descentes techniques furent pour chacun de nous moins bien abordées que d’habitude. Au-delà du physique, on sentait bien que l’aspect technique n’était pas aussi bon qu’habituellement. Nous sommes vraiment en phase de préparation. Il nous reste encore deux ou trois mois d’hiver pour parfaire notre endurance, notre pilotage et notre « puissance ».
Autant dire qu’il y a du boulot !
Et ce sera encore plus dur pour moi ! J’ai tenu à peu près jusqu’au terrain de golf. Après j’ai littéralement lâché prise. Après l’autoroute, sur les 7 derniers kilomètres ce fut encore plus vrai. Là, ce n’était même pas la peine de vouloir forcer. Je n’y arrivai plus. D’ailleurs y suis-je arrivé une seule fois sur cette sortie ? Non, pas vraiment je crois.
Le retour fut une gestion de l’effort. En la matière, je suis un vrai renard. Dans une carrière de 20 ans de vététeux, les reprises furent légions. Gérer, je sais donc faire et inutile de se ruiner la santé. Par contre, le rythme ne fut pas rapide…ho, ho, ho ! Un coureur à pied que nous avions croisé a même fait demi-tour me prenant pour un lièvre. Et il m’a dépassé ! Le truc de ouf ! Je n’en reviens toujours pas ! Je suis vraiment descendu bien bas ! Ho, ho, ho…
Nous sommes rentrés moderato mais sûrement.
Je n’étais pas dans le rouge, je n’ai pas eu mal aux gambettes, et je n’ai pas dormi l’après midi alors…. Finalement c’était trop facile comme reprise (D :
Je ferais une dédicace spécialement à Cédric qui n’avait pas fait de vélo depuis au moins autant de temps que moi et il était nettement moins affecté. Il a beaucoup moins perdu. Je l’en félicite !
Maintenant, tu vas devoir maintenir le rythme et tu vas exploser tes stats.
Chris, Clément et Nono sont bien partis pour réaliser une belle saison. Il va falloir compter sur eux. Le plus surprenant c’est Clément qui explose son compteur en matière de participation. Il n’avait jamais été aussi régulier, surtout l’année passée.
2011 sera certainement une bonne année pour chacun. C’est du moins ce que nous pouvons tous nous souhaiter mutuellement.
De belles sorties nous attendent qu’elles soient organisées sur des randos ou entre nous. Nous inviterons d’autres groupes de vététistes sur nos terres et iront sur les leurs. Une année de partage, de convivialité et de reconquête sportive. Pourquoi pas un RIC car cela fait trop longtemps que nous n’y sommes pas allés en groupe. Seul Nico en 2010 fut au top. Pour 2011 c’est le groupe qui sera au top.
Nous pouvons nous souhaiter aussi un Bon Roc. Finalement, nous n’avons pas pu résister à la tentation d’y retourner. C’est plus fort que nous ! Une belle réussite donc à chacun vététeusement parlant !
La semaine prochaine, le rendez-vous et dors et déjà fixé au même endroit et à la même heure. Bonne semaine à tous.
Eh ben mon lolo magnifique resumé et surtout magnifique machine.
RépondreSupprimerJe vais archiver cette photo car je ne pas si je le reverrais dans cette état un jour !!!
Enfin prend en sois car un CANNONDALE ca se bichonne.......
d'accord avec nico, faut bichonner le bébé.
RépondreSupprimermerci pour les encouragement !!!