Voici donc quelques lignes de résumé pour décrire une sortie où les évènements marquants furent relativement nombreux et très particuliers…
Nous nous sommes donc retrouvés chez Cédric, j’étais même en avance, vous avez vu. Non, je ne suis pas un oiseau de mauvais augure… Ce n’est pas un signe !
Le départ fut lancé sur un rythme beaucoup plus soutenu que les fois précédentes. Dans l’ensemble d’ailleurs, la cadence fut plus rapide sauf sur le retour de la sortie mais ça, c’est une autre histoire.
Chose incroyable, j’ai réussi à suivre. Cependant, je suis resté bien souvent derrière au marquage pour gérer l’effort. La sortie devait être plus longue que la semaine dernière donc n’étant pas en forme je préférais adopter cette tactique. Bon, c’est vrai que je n’aurai pas fait beaucoup mieux de toute façon. Et puis, un mal de dos m’inconfortait.
Si mon niveau progresse néanmoins un peu, (c’est très faible tout de même), celui des autres vététeux aussi. Il faut s’accrocher derrière Chris qui envoie et Clément qui relance. Nono, lui est plus « polyvalent ». Il était cependant plus fringuant que la semaine passée. Il est nettement moins malade et le lien de cause à effet est donc bien là. Nous avons hâte de le retrouver pour qu’il puisse narguer les autres…
Chris avait enregistré sur son GPS un parcours qui dès le troisième kilomètre (je pense) apportait déjà des modifications. Les premières sensations furent bonnes. Le terrain était encore moins trempé que la fois dernière. Pourtant les pluies de la veille auraient pu détériorer nos sentiers. Les flaques encore présentes étaient moins profondes et moins larges. Cela nous laisse un peu d’espace pour pouvoir les contourner.
Mais cet assèchement n’a pas que des avantages. Les parties sableuses sont moins tassées et l’accroche au sol nous oblige à faire encore plus d’effort. Bon, ce n’est pas non plus la plage et son sable mou.
Nous arrivions finalement au pied de la première côte. Cédric eut du mal dans cette ascension. Je l’accompagnais à ses côtés. Plus tard, on le retrouvait bien plus en forme. Un mauvais passage sûrement. Nos cadors n’ont pas forcés et ne se sont pas tiré la bourre. Bizarre ?
Grosse ligne droite, grand plateau, puis nous tournons à gauche.
Nous gardons le cap en territoire connu jusque la route qui mène jusqu’à la baraque Chaalis. Nous la traversions cette semaine plutôt que de reprendre le chemin qui nous conduit jusque la voie romaine.
De là, nous allions découvrir des chemins qui pour la plupart ne nous sont pas coutumiers. Le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons été agréablement surpris. Plutôt que d’évoluer sur de grandes lignes droites plates, nous évoluions sur des sentiers moyennement larges, avec quelques creux – bosses mais rien de bien méchant. Cette configuration est nettement plus à l’image de notre pratique du vtt.
Le cadre toujours aussi sympa avec quelques feuillus mais surtout beaucoup de pins ne gâchait rien au plaisir. Franchement, je suis prêt à recommencer la semaine prochaine et je demande même à en voir davantage. Je veux parler bien sûr de chemins nouveaux comme ceux là !
Nous croisions dans cette partie du bois dans une descente, une troupe de vététistes. Puis encore une grappe de vélos un peu plus loin. Le flux ne s’arrêtait pas. Franchement, il y en a eu plus d’une centaine. Nous nous renseignions auprès de ces protagonistes pour savoir s’ils étaient sur une sortie organisée. Nous apprenions qu’effectivement il s’agissait d’une rando et que le départ avait été donné à Dammartin en Goele. D’après ma savante investigation, je peux vous dire maintenant qu’il s’agissait de la RANDONNEE DE LA GOELE et qu’il y avait deux parcours de 25 et 45 kilomètres.
25 passons, mais 45 !!! C’est affreux, je n’ose même pas y penser. Pour moi en ce moment 30 c’est mon maximum.
Nous allions croiser leur parcours à plusieurs reprises et à chaque fois c’était sur de bons spots pour faire du vtt. Il va falloir s’arranger pour trouver la trace GPS de leur sortie. Les organisateurs sont donc de fins connaisseurs. On pourrait découvrir des nouveautés.
Nous arrivions à la baraque Chaalis. Petite séance d’essai de la suspension du scalpel sur la voie romaine. Ca passe plutôt pas mal sur les pavés et l’accélération est plutôt sympa. Je demande à voir avec de bonnes jambes pour lancer la machine. Clément s’arrachais pour venir me défier sur ma percée. Il prit finalement un vélo d’avance en bout de ligne droite. Nous reprenions sur la gauche le parcours habituel.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous constations que Nono avait une petite pression dans son pneu arrière. Nous accélérions pour le mettre à l’épreuve et simuler un abandon. Mais au niveau de la stèle, avec Clément, nous entendions « stop », « crevaison » ! Nous nous résignâmes à faire demi-tour.
Mais bon sang, non, ce n’est pas une crevaison !! C’est un accident !
Mais comment son spad a t il fait pour se retrouvé dans cette situation ?
Non, finalement une crevaison !
Nono veut participer au challenge de la pointe d’or visiblement cette année.
Il eu un mal de chien à réparer sa fuite. Encore un problème de pompe visiblement. 21 minutes donc (selon le chrono de Chris). Il va falloir s’améliorer la prochaine fois. Moi, c’est pour ça que je ne crève pas. Je n’ai pas envie de faire attendre mes camarades (D :
Nous repassions par la stèle pour aborder la descente et remonter tout de suite dans la foulée.
Un peu plus loin, Cédric mit le spad la tête à l’envers pour condamné son frein avant. A priori ce fut bénéfique car il retrouva de suite de la vigueur et du punch. La roue avant était libérée de son frottement qui a du pénaliser Cédric jusqu’ici.
Nous fîmes une nouvelle fois du « classique » en utilisant le tracé des fois précédentes. Néanmoins, nous ne pouvons pas enlever cette partie du circuit car elle est très ludique et technique. On s’éclate.
Vint l’ascension se terminant par un secteur plus pentu et avec du sable. Clément prit le passage de gauche le long du grillage et avec les deux gros rochers.
Les autres, Nono, Chris, Cédric et moi nous passions par le single. C’est bien plus abordable.
Chris et Cédric mirent pied à terre là où la pente est la plus raide et là où le sable est le plus mou. Dur-dur !
A l’issue de la descente, Clément s’arrêtait, aveuglé par un jet d’huile qui fut propulsé de son réservoir de levier. Assaisonné le Clément ! Maintenant, c’est à son tour de ne plus avoir de frein.
Enième réparation ! La troisième de la sortie, ça commence à faire beaucoup ! Et à chaque fois, c’est une panne différente.
On tend le dos pour qu’il ne nous arrive plus rien.
Nous nous dirigions maintenant vers les deux bosses qui nous amènent près du golf. La première fut grimpée par tous. Dans la descente Cédric connu des difficultés avec un seul frein. Il a eu chaud car il a failli basculer la tête la première. Il faut avouer que ces descentes techniques, relativement raides et parsemées de rochers et cailloux, c’est du dessert pour un vététiste. Une bonne maitrise technique est nécessaire mais il faut aussi avoir le matériel en parfait état et surtout au niveau des freins. Sans cela, l’épreuve est difficile.
Entre les deux mémères, nous croisions un vététiste à la pratique peu commune. Il était trainé par deux Uskis. Il avait inventé un système ingénieux en montant une pièce métallique sur sa potence et son cintre sur laquelle était attaché un ressort (ou un tendeur je ne sais plus) qui étaient eux-mêmes attachés à leur laisse. 40 kilomètres pour une rando, les chiens roulent bien (D :
Vint ensuite la deuxième bosse. Là, bonne montée également, puis descente assez rapide. En bas, Chris nous rappelle car nous devions prendre à droite pour ajouter encore une modif au parcours. Grosse surprise en nous retournant nous constatons que Cédric n’est pas monté mais a préféré contourner cette grosse butte de sable. Puis il nous dit de regarder et LA !!!!!!
Put..
La mer…
Le bras arrière du Cube avait lâché ! Littéralement cisaillé !
Après mon Lapierre, c’est un deuxième coup du sort qui s’abat en ce début d’année. C’est la poisse !
Le problème c’est que nous étions encore bien loin de notre point de retour. Nous avons fait appel aux ingénieurs présents sur place pour pallier à ce problème et faire en sorte que notre ami Cédric puisse rentrer à bon port.
Nous avons pris tout ce que nous pouvions trouver dans nos sacs, rilsans, démontes pneus, cordes, clé anglaise, ….etc….
Le résultat fut celui-ci.
Et ça a tenu ! Bravo à nos bricoleurs en herbe, nos bricolos du dimanche. Même Paulo la bidouille n’aurait pas mieux fait !
Durant la réparation, nous nous sommes occupés comme nous le pouvions : mais comment le vélo à Clément s'est-il enfouché dans cet arbre ?
Nous sommes rentrés doucement mais sûrement. Cela m’a plutôt arrangé car cette fois-ci, je n’aurais pas été largué ! Mais bon, quelque part j’aurais préféré l’être et que le spad à Cédric ne soit pas brisé.
Enfin, Nous lui souhaitons trouver la meilleure solution pour pallier à cette mésaventure. Une mésaventure que je ne connais que trop. Espérons que la solution ne soit pas trop longue à mettre en place car c’est franchement dommage, nous étions bien partis cette année.
Courage donc et nous te disons à bientôt sur les chemins car nous sommes de nature très optimistes et nous te faisons confiance pour revenir au plus vite.
Bonne semaine à tous.
grande compassion pour le frangin
RépondreSupprimerj'ai écumé tout le net depuis dimanche et l'annonce sur Facebook de la catastrophe, pour rechercher la pièce sans rien trouver :-(
on va bien trouver une solution !!!!
Dépot de mon spad chez OH vélo a Breuil le sec. pour un premier diagnostic et prise de photos pour envois chez cube.
RépondreSupprimerSinon Dimanche a Senlis, c'est possible (vu la pluies de la semaine) je prépare mon cannondale pour une sortie ventage !!! rigide et vbrake
chiche passe le en single speed !!!
RépondreSupprimerdesole mais je declare forfait pour dimanche.
RépondreSupprimerdommage car j'avait deja fait une nouvelle modif à mon parcour qui me paraissait interressante
Si tu veut cedric je peut te preter mon lapierre .
Lolo, bonne nouvelle, on va pouvoir avoir une séance d'entrainement en plus par rapport a Christophe.
RépondreSupprimerMerci pour ta proposition, mais j'ai de l'amour propre, je ne peux pas monter plus de 10 minutes sur un lapierre :)
Nono tu as comprit comme moi:
RépondreSupprimerCédric ne veut pas rider sur du Lapierre trop peur de nous piquer le maillot à pois !!!!!
Peut être à dimanche, je vous confirme, pour le fun je peux venir en topbike !!!
j'ai aussi un nakamura si tu veux, mais il est aussi voir plus tap cul que ton cannondale
RépondreSupprimerJe te l'avais dit qu'à Breuil le Gars était sympa. J'espère qu'il pourra faire quelque chose pour toi.
RépondreSupprimerMais ce n'est pas Breuil le vert plutôt ?Et Au Vélo ...
Pour dimanche même si j'ai du monde, je devrais être là.
Je vous confirmerai.
bon alors vous avez décidé quoi ? toujours chez moi, il faudra me supporter
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