Pour une énième édition, nous nous sommes retrouvés à Verneuil au point de rendez-vous fixé à 8 h 30.
Cette forêt est maintenant connue de nos services.
Il y a la version humide, et parfois la version sèche.
Cette fois-ci nous étions dans la deuxième version.
Au menu, nous avions deux parcours à notre disposition et je ne parle pas du 23 km.
Nous avions donc un 43 km et un 57 km. Chris optait pour le 43 alors que Nono se voyait bien emprunter le 57... Mettons les choses au point, je rends le verdict et ce fut le 43. Par respect pour Chris mais aussi parceque je n'étais pas avec des sensations impecables.
Nous sommes donc partis à toutes vitesses. La moyenne dépassait les 20 km aisément durant les 16 premiers kilomètres. Chris en payait les pots cassés... il lachait un peu nos roues pour se retrouver à bonnes distances.
Puis, il y a une côte, mais ne serait-ce pas ce Mont Pagnotte ?
Bon, ce n'est pas le Mont Blanc mais c'est néanmoins le point culminant de notre département.
Là, je me suis senti un peu frêle. Les gars que nous avions dépassés, les gaulois, les clermontois, les mouysards, et bien ils sont tous passés devant durant l'ascension enfin, presque tous, il me restait quand même un peu de force.
Nono, lui était tout frais... un jeune saumon en train de remonter la rivière.
En haut du Pagnotte, pas de ravito.... Mince, lors de la Brenouilloise, il était là ce bon sauveur.. Et là, non. Rien !
Après une courte pause, nous sommes repartis dans la descente, puis vint le plat. Pour moi ce fut le plat de résistance. Je n'avais plus de jus. Panne d'essence !
Nono partit devant et Chris embraya pensant que j'étais dans sa roue mais que né-ni... Je n'arrivais pas à accrocher le wagon. Et je pris un train de retard.
C'est cette fois là que les Clermontois et les Mouysards me dépassèrent. Je m'était arrêté car une branche était coincée dans ma roue arrière.
Malheureusement quand je suis reparti, ils étaient loin. La reprise fut un vrai supplice. Je ressentais une profonde envie de dormir. Fatigué ! Et j'avais chaud. Ca donne vraiment envie de dormir la chaleur, lol.
Il faut dire aussi que je me suis mis en maillot long et pourtant j'avais le court en dessous. Il faisait pas bien chaud au départ.. 12 degrés seulement. En repartant nous en étions à 14 donc ce n'est vraiment pas folichon !!!
Bref, j'ai rejoins mes compères aux confins de la forêt car ils m'attendaient. Nous sommes arrivés ensuite au vrai ravito. Le point de convivialité comme "i disent".
De la boisson citronnée, pas trop de nourriture...(j'étais vraiment patrac...). Et hop on repart.
Nono détache sa carriole, et c'est bon, on y va.
Hein, Nono ?
Et finalement, je retrouvais des sensations et au fil de l'eau, je me suis remis en forme. Strange, n'est-il pas ?
On aurait même pu rattraper les mouysards...
Plus nous avancions et plus on sentait que nous étions sur le chemin du retour. Pourtant au compteur nous n'avions pas le compte. Arrivés à Verneuil, nous avions la confirmation que nous n'avions pas le compte.
36 km au lieu de 43 !!!!
Le gars qui a tracé le parcours doit sérieusement changer de lunettes ou alors, il remet des piles dans son compteur.
Mais malheureusement, ce n'est pas la première fois que cela nous arrive à Verneuil.
On aurait à ce rythme là pu faire le 57.
Donc, nous avons prolongé un peu notre sortie en prenant la direction des ruines du château. Allez on monte !
Nous avons laissé Chris en maestro. Il prenait les sentiers, presqu'uniquement des singles... alors que nous en avions pas eu durant la "vraie" sortie. Oui, il y eu beaucoup de larges chemins, des allées, des lignes droites.
Les singles, c'est nettement mieux !
Vint un moment où je reprenais la tête et au bout du bout, une impasse, ou presque.
Il y avait une descente de talus, un bon talus en fait ! Départ en racine puis un pourcentage négatif très rude. Je prenais néanmoins l'engagement de descendre par là alors que mes compères refusaient.
Et bien ils avaient raison. Parti de l'arrêt, je n'avais pas fait 2 mètres que la roue arrière se souleva et repassa devant la roue avant. Vous voyez la figure ? Non ? Alors fermez les yeux et imaginez la scène. Ça y est ? Et moi où suis-je ? Logiquement de dois me retrouver par terre... et bien là non. J'étais dans l'arbre. Quand j'ai senti le spad partir, j'ai tout lâché. La côte était tellement raide que j'ai volé pour me raccrocher aux branches, lol. Superman version lolo. Que d'émotion. Et mes compagnons étaient mort de rire, tu parles... J'aurais pu me casser une aile sur ce coup là.
Enfin, au bout du compte nous avions gagné 100 mètres de déniv et 3 km.
Nous étions tout proche de la salle d'accueil. Chris lava son vélo. Pas de boisson, c'était payant. Juste des petits morceaux d'orange. Génial ! Rien d'autre.
Ce n'est pas un resto mais pour 3 ou 4 euros, nous méritions mieux. Si l'on compare aux autres sorties, certes à 6 euros, nous avions plaque de cadre, plusieurs ravitos, un nombre de kilomètres corrects, une boisson et un sandwich à l'arrivée...pas photo !
L'année prochaine, dans le cadre d'un entrainement ROC (peut-être ??), je ne sais pas si nous y reviendrons. (Tiens, il en parle à la télé au JT...plus grand rassemblement de vtt disent-ils !!! Et c'est vrai !)
Mais, néanmoins, c'est quand même bon de changer de forêt. Gardons ça en positif.
Dimanche prochain, c'est logiquement La Neuville mais quand je vois ce qu'il est tombé comme pluie cette semaine. Quand je vois l'état des chemins. Et quand je vois les prévisions du weekend. Je me dis que rien n'est sûr !
On verra bien...
P. S; Nous avons passé un beau séjour, soleil au rendez-vous. Nono et Chris sont contents. De retour bientôt. Bisous.
je voit que concernant les cr tu as egalement retrouve la forme ;-)
RépondreSupprimerconcernant la météo , ca devrait etre bon d'apres les dernier bulletin
à dimanche