Ca a commencé à la première heure en voiture alors que j’étais encore dans le village, un faisan a traversé devant mon véhicule. J’en suis resté maître. Je du donné un gros coup de freinage d’urgence pour ne pas écrabouiller cette misérable bestiole. Ceci dit avec un bon armagnac, ça aurait pu faire l’affaire.
Ensuite, en entrant dans la Neuville, des lapins surgissaient de partout. C’est bien parce que je n’avais pas de moutarde ou de pruneaux sur moi sinon, ….. J’avais le civet au point de mire.
Que d’émotions alors que je n’avais pas encore pris ma bête en main, bref mon vtt en main la matinée s’annonçait des plus intéressante et riche en animation.
Une fois au point de rendez-vous, pas un chat ! Décidément ! Cette fois-ci pas un animal !
Je me prépare piano piano pensant que quelqu’un allez pointer sa truffe à l’horizon mais rien de certain compte tenu des conditions météo. On aurait dit un vrai temps de chien. Bref, d’un coup jaillissant d’un fourrer, Nono s’avança. Bon, un autre fou de sortie ! Une fois prêt, il se faisait 8 H 36, alors on se dit que plus personne ne viendrait. Que nenni non point Monseigneur !
Deux missiles sol-sol (ils n’interviennent pas en vol, faut pas exagérer non plus) nous ont dépassé comme………..des missiles. Un Chris et un Clément en pleine forme de bon matin ! Je crois que Nono en a même sursauté sur sa selle tellement il fut impressionné.
Et bien plus on est de fou…
Nous faisions donc le point sur le nombre de participants et on apprit que Cédric arrivera avec un peu de retard.
Enfin, 10 minutes plus tard tout le beau monde est en route pour une sortie dominicale de plus.
Le départ fut animé par Cédric. Mais quelle mouche l’a-t-il piqué ? Il a mené un rythme endiablé, une petite distance s’était même creusée entre nous et nos trois autres compères. Quelques hectomètres plus loin, le trou fut bouché. Belle impression !
Comme la semaine passée, l’objectif était de faire de la bosse. En voyant le graphique de Chris vous pourrez observer que le début fut une nouvelle fois très vallonné. Il faut au moins ça pour une bonne préparation. Le sol était assez trempé. Normal vu qu’il pleuvait 10 minutes avant notre départ. Quelques flaques d’eau ont donc été évitées soigneusement ou traversées comme des cochons. Hum, on ne croit pas si bien dire !
Suite à une énième montée, tout en haut, au milieu du sentier, un sanglier toutes oreilles dressées nous attendait, ou plutôt m’attendait. Car je fus le premier à le voir. D’ailleurs seul Nono le vit aussi. Il prit peur à son arrivée. (le sanglier). Drôle d’impression car il restait là sans bouger à me regarder fixement. Allez raconter ça aux autres ! On vous regarde bizarrement.
Auparavant, nous vîmes des chevreuils avec Nono. Quand je disais qu’il y avait des bêtes de sorties. Le tableau était déjà copieux. Mais ce n’est pas fini !
En pleine descente, alors que je dévalais la pente à grande vitesse, j’abordais un virage assez serré sans en voir l’autre côté de la courbe. Soudain, je me retrouvais une nouvelle fois Nez à groin avec moult sangliers. Il y en avait facilement 30. Si, si, je vous jure. ET encore, il y en avait peut-être plus. Arf, je sais ce que vous allez penser. Les produits qu’il a pris le font divaguer, halluciner. Il voit des bêtes partout. Et bien non ! En plus, je ne prends pas de produit. Ca se verrait.
Pour confirmer mes dires, Clément qui me suivait puis toute la troupe a vu la ribanbelle de porcidés. Malheureusement on n’aperçu pas la totalité car la horde s’était séparée de chaque côté du chemin, par stratégie sûrement. Là encore, j’aurais eu mes 300 litres d’armagnac, Non de Diou de crénon de Diou…..J’aurais fait un massacre.
Nous continuions la suite de notre rando. Encore une bonne portion de pourcentages positifs à notre portée. Que malor dû s’écrier Nono ! Il ne pu rivaliser car sa transmission avec la boue connu des soucis de remontée de chaîne. Il pestait le Nono. Un peu avant, dans une descente, il posa pieds à terre, manquant de m’éjecter de mon spad lors de mon passage à ses côtés. Il s’est fait piéger par un banc de sable.
Le sport était donc bien au rendez-vous d’aujourd’hui. Etat du terrain assez difficile, dénivelé, relances multiples et accélération en cascades, ajoutez à cela un rythme soutenu, vous en avez tous les ingrédients. Notons encore, que Cédric a de nouveau animé les débats en nous débordant aux abords de Bresles moi et Nono à plus de 35 km/h. On ne l’arrête plus ! Nous avions arpenté le Mont Caesar précédemment.
Oui, et bien, justement, revenons au Mont Caesar. Une épopée extraordinaire s’y déroula.
Dans l’ascension, je suivi Nono en prenant le chemin par sa droite en haut du talut. Nous laissions Clément dans le sillon pour mieux le dépasser. Une fois en haut, nous attendions nos autres vététeux. Vient donc Clément, puis Christophe, puis….Personne. Clément fit demi-tour pour vérifier que rien n’était arrivé. On entendit « crevaison ». A notre tour le demi-tour s’imposait. Nous aperçûmes Cédric, mais il n’était pas seul. Il y a quelqu’un qui l’épie !!!
Il portait une queue de pie ! Oh il doit y avoir une cérémonie dans ch’coin ! Nous nous approchâmes de plus près. L’individu semblait être un drôle d’oiseau. Tans « pis » on laisse Cédric, s’écria Clément. ((((lol mais non, ce n’est pas vrai ! Allez nous avancions davantage.
Cédric avait en fait un problème avec sa chaîne. Il venait de la briser, comme une brute ! Quand je vous dis qu’il prend de la force. Une chaîne toute neuve ! Heureusement qu’il n’a pas cassé son pédalier. Imaginez ! Un XT 2008 qui n’aurait pas vu 2008 ! Impensable !
Admirez donc la magnifique photo du chef d’œuvre !
Enfin, revenons à notre individu mystérieux qui n’était d’autre qu’une pie. Elle était posée juste à côté de Cédric. Elle grimpait jusque sur son spad. Ils jacassaient tout les deux. Elle voulait certainement l’aider. Mais il fallait quand même se méfier car les pies sont voleuses. On ne sait jamais. Cédric tourne la tête et hop, plus de vtt !
A priori, celle-ci n’était pas là pour cela mais plutôt pour le conseil. Elle donnait des cours de roue à Cédric…. tu multiplies le diamètre du cercle par… « Pi » !!!Cédric, tu pourras incérer la photos de notre nouvel ami ici pour lui rendre tous les honneurs qui lui reviennent. Ce fut un bon animateur de sortie.
La suite fut assez soutenue encore au niveau de la vitesse. Ha, cela devait être à cause du temps. Ou alors c’est parce que Cédric et moi-même devions rentrer plus tôt ce dimanche.
La dernière montée, assez longue, fut abordée. Clément et Nono prirent le contrôle des opérations. Je me retrouvais décroché de 4 à 5 mètres. Cette dernière difficulté se monte en deux étapes. Une première partie tout en cailloux. Une autre tout en sable et racines. C’est aux abords de la deuxième partie que je revins sur mes partenaires. Nono fut dépassé, et je me callais dans la roue de clément jusqu’au sommet. Nono fut donc en difficulté cette fois-ci alors qu’il est si endurant d’habitude. C’est que je reviens aussi dans la partie !!! Ses problèmes de tranasmission lui ont certainement ruiné les mollets. Il se reprendra la prochaine fois.
Signalons aussi que sur la côte du cimetière de Bresles, Clément fut suivi de Cédric à l’arrivée. Nono avait ses problèmes de chaîne et moi aussi j’en connu un. Mais bon, ça fait partie du jeu ! Je dis donc "bravo".
Christophe fut fidèle à lui-même mais un peu moins saignant que d’habitude. Il reconnaît qu’il est fatigué en ce moment. C’est ce que j’exprimais précédemment dans mes comptes-rendus. On lui souhaite d’en profiter un maximum durant ses vacances, la semaine prochaine, pour se ressourcer. On a vu comment Cédric, Clément et Nono se sont métamorphosés.
Pour la fin de la sortie, j’ai allumé un bon pétard pour prendre la poudre d’escampette et faire exploser toute la troupe. Ca a fonctionné. Hum, que c’est bon !
Au total, presque 38 kms ont été parcourus pour moi et un chouillat moins pour Cédric. Clément a du en faire 50 car il a fait deux allers + un retour de chez Christophe. Nono la même chose. Christophe 46 ! Ca doit être à peu près cela. La moyenne oscille entre 17 et 18,8.
La semaine prochaine, nous n’avons pas de pratique sportive au programme. Enfin, pas d’annoncée… Nous allons retrouver l’Animal puisqu’il ne vient pas à nous. Et maintenant, nous sommes parés pour l’affronter car des histoires de bêtes, ça nous connaît !
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