2009 !
Ca y est, nous y sommes ! Une année pleine de sport, signe de nombreux kilométrages enregistrés pour atteindre un but ultime : Le ROC !
Bien entendu, les vététeux n’iront pas seulement au ROC mais ils afficheront leurs couleurs sur de nombreuses randonnées, la première pointant à l’horizon puisqu’elle aura lieu début février, je crois. Ensuite s’en suivra La Neuvilloise, et puis, et puis…
Le calendrier se remplira durant les prochaines semaines et au fil du temps.
Pour cette première sortie de l’année, la nature ne nous a pas rendu la tâche facile. Plutôt hostile. Le thermomètre était bloqué en ce premier dimanche à – 9°c. C’est un record pour ainsi dire cet hiver. D’ailleurs nous n’avons rarement roulé sous des températures aussi basses. Cela en dit long sur le facteur courage et motivation des troupes.
Pourtant, ce matin, aux abonnés absents, nous retrouvons deux compères qui pourtant la veille étaient les plus actifs pour recruter dans l’effectif. Je nommerai Chris et Cédric. Ce dernier avait bravement affronté les -6 degrés de la semaine passée. Il va falloir se reprendre messieurs. On compte sur vous dimanche prochain.
Et pour les participants, comment s’est donc appréciée cette froidure ? Et puis qui étaient-ils donc ? Moi, c’est sûr ! Ensuite, nous pouvons présumer que Nono était là. Gagné !
Et le troisième ? Et bien c’est lui !
Il en est tout auréolé sur la photo. On dirait un ange.
Pourtant, ce matin, Clément a cru qu’il était tombé dans un trac nard. Voyant l’heure passée, les minutes s’écouler, de nombreuses interrogations ont dû lui traverser l’esprit. « Mais qu’est ce que je fais là ? » « Suis-je fou ? »
Non, Non, Non, Clément. Finalement, Nono qui d’habitude est toujours à l’heure, arriva expressément avec un chouillat de retard.
Moi, à la suite et à la bourre…je ne retrouvais pas ma pompe qui était dans la voiture !
Les premières sensations furent…comment dirai-je…étranges. Une certitude, le froid était bien là. J’avais prévu en conséquence un accoutrement plus approprié. A ma veste thermique et mon maillot du même effet, j’ai ajouté la veste manches longues du costume des vététeux. Mais grosse différence, et pas des moindres, par rapport à la semaine passée j’ai laissé tomber la polaire. C’est incroyable mais c’est Vrai !
Bon sang, nous sommes des Picard, non ? Jadis, les hordes de sauvages qui venaient du froid ont envahi notre contrée. Nous en sommes quelque part les dignes descendants ! Ouais, ben notre côté sauvage ne nous a pas quitté. ((Lol.
Néanmoins, j’ai mis deux paires de gants, deux « fines » paires de chaussettes. Pas fou non plus ! Il ne faut pas oublier qu’autrefois, nos aïeux portaient des peaux de bêtes. Nous, nous n’avons rien. On ne porte même pas un slip en coton sous notre cuissard ! L’expression « se geler les… » Vient peut-être de là.
Gonflages de pneus, et hop, nous partons. Clément avait dans l’esprit d’aller se faire offrir un café chez l’un de nos démissionnaires du jour. Nous prenions donc la direction de Boulincourt.
Chemin faisant, nous pouvions nous rendre compte qu’il restait par section assez importante une fine couche de neige sur les sentiers. Sur la route du carrefour du lieutenant, nous pouvions rouler sur une belle épaisseur de glace et de neige tassée. C’était assez dangereux en voiture. En vélo nous prîmes pourtant le risque de rouler dessus. C’est trop fun de prendre des risques. Certes c’est modéré ! On ne va pas faire du 30 kms/heure non plus.
Cette route, je l’avais déjà prise la veille, de nuit, pour aller rejoindre Nono chez lui. Nous devions démonter la crossmax arrière pour lui offrir une petite révision et pour anéantir le bruit que je traînais depuis deux week-ends.
Cool, de rouler dans la neige. Moi j’adore ça ! Un vrai gosse !
Et puis c’est magnifique de voir le paysage qui se métamorphose de la sorte. Les arbres se parent de givre et de neige. Les herbes en font tout autant. Les chemins prennent un aspect différent. La conduite du spad est elle aussi adaptée aux circonstances. Il faut en profiter car cela reste plutôt rare et cela ne dure généralement pas très longtemps.
Pourtant, cette neige, date du milieu de semaine puisque je crois qu’elle est tombée mercredi. Les températures qui n’ont pas dépassé le seuil du 0 degré ont donc favorisé cette persistance. Cool !
Nous prenions soin de ne pas partir dans un excès de vitesse pour éviter tout vent glacial. Nono savait me le rappeler quand mon coup de pédale devenait trop lourd ou trop virulent.
Nous sommes donc descendus jusque l’étang de Boulincourt. Là encore, le spectacle que nous offrait la nature était magnifique !
Cette vaste étendue d’eau était devenue toute blanche, sa surface ayant gelé et la fine couche de neige s’étant déposée dessus. Pas un canard à l’horizon ! Ils ont peut-être migré ?
L’épaisseur de glace devait être assez conséquente. J’entrepris d’aller vérifier par moi-même. Je fis la proposition d’en faire de même à Nono mais il daigna la recevoir. Il est trop frileux Nono ! ((lol. Et Clément aussi ! ((lol
C’est comme dans les films ! Sous la glace, il y a des poches d’air qui se forment. Nous les voyons par transparence. Dans les films, souvent on y voit des cadavres dessous car une bataille comme dans « patchfinder » ou «Alexandre » venait de se passer et les méchants sont tombés dans les eaux glacées après la rupture de la surface sous le poids cumulées de toute leur armée. Ils tombèrent dans le piège.
Pour ma part, je n’y ai pas retrouvé mes canards ! Eux, ils n’ont pas dû se faire avoir ! (lol
A hauteur de l’ancien monastère, Nono nous dit qu’il devait être crevé. Pour le moment, c’est à peine perfectible mais il semble que le pneu ait pris de la souplesse.
Sur la ligne droite, j’accélérais un peu pour connaître la sensation de vitesse dans le froid. Jusqu’à présent nous n’avions pas trop souffert sauf par moments où un bout de doigt se mettait à geler. Je crois que c’était plus intense la semaine passée.
Abordant la portion de route, nous eûmes la confirmation que le pneu se dégonflait. Ca tombe plutôt bien, nous ne sommes plus très loin de chez Chris. Nous allons pouvoir réparer. Devant l’habitat de la famille Dardard, Clément cherchait à trouver un contact. Sa mission fut couronnée de succès. Nous nous regroupâmes dans le sous sol pour réparer. Chris était encore en tenue de couchage. Nous venions de le sortir du lit.
Nous ne sommes pas restés finalement pour faire un tarot. Nous reprîmes la direction des chemins car pour le moment, notre compteur n’enregistrait que 4 malheureux kilomètres.
Au passage, Nono totalise 2 crevaisons au classement de la pointe d’or.
Nous recherchions quelle serait la montée que nous pourrions gravir pour repartir sur le plateau. Celle tout en cailloux sur son début fut esquivée par nono. Il nous proposa d’en prendre une qui en temps normal est trop humide pour être pratiquée. Nous l’avons cherchée cette montée mais nous ne l’avons pas trouvée.
Nous avons donc entrepris de passer par celle qui est juste en face de la porte du monastère. Là, nous eûmes la surprise Nono et moi de voir notre Clément mener un bon train. Ho ! Le diable retrouve t’il des sensations ? Déjà ! Non, ce n’est pas possible ? Mais comment fait-il ?
En tout cas, jusqu’au virage il y est allé de bon cœur. Ca promet pour la suite. Il va être inarrêtable. Bravo ! Moi, quand je reviens d’une longue période d’inactivité, j’en suis totalement incapable.
Nous avons repris les commandes après le virage. Je me suis détaché et en haut j’ai marqué une pause pour attendre mes compagnons. Nono arriva mais continua son chemin. Ca lui a fait mal ! Nous sommes repartis en direction du carrefour du magasin. Sur la crête, le chemin herbeux était recouvert de neige. La fraîcheur se faisait alors davantage ressentir. Nous y avons croisé un groupe de vététistes composé d’une dizaine d’éléments.
Clément qui dans un premier temps voulait abdiquer, se laissa finalement convaincre de continuer un peu. Il ne pouvait pas s’arrêter avec 8 ou 9 kilomètres. Il trouva du courage pour poursuivre encore un peu.
A l’orée d’un chemin menant jusqu’aux voitures, j’ai eu peur qu’il veuille ne plus poursuivre mais par bonheur, il continua, empruntant un parcours encore plus excentré par rapport au lieu final. Nous en avons profité pour faire une descente, remontée pour pigmenter notre sortie et mettre un peu de dénivelé. Dans le secteur ascendant, Nono et Clément mirent pied à terre. La neige rendait glissante la pente.
Comme la semaine passée, le carrefour du soleil fut sur notre lieu de passage. Nous avons bifurqué sur la gauche en prenant le chemin sur lequel il y a quelques creux à descendre et remonter. Ce chemin aboutissant sur une large allée, nous y avons croisé encore un groupe de vététistes. Ils devaient être 7. Malgré ces conditions extrêmes, il y a du monde qui ose braver le temps. Nous ne sommes pas les seuls courageux ! Mince ! On verra la semaine prochaine s’ils feront les malins quand il y aura – 15°c. ((lol
Sur la grande allée, Nous en avons profité pour prendre une photo souvenir.
Nous avons pris au niveau du carrefour sur la droite, une descente sur la gauche. Celle-ci achevée, nous pouvions grimper une dernière fois avant de raccompagner Clément.
Pour lui, l’aventure s’achève avec 18 kilomètres au compteur. C’est bien pour une reprise pas évidente du tout. On espère que cela marque un retour sur nos pistes du grimpeur du peloton. On verra la semaine prochaine…
Nous avons continué avec Nono. Nous avons pris la route jusqu’au carrefour du lieutenant puis nous sommes allés sur le chemin longeant la voie. Le train était plutôt sénatorial. Ma décision était d’appuyer sur l’accélérateur pour nous faire violence et garder notre capacité à rouler un ton au dessus dans certaines circonstances. Je fis la ligne cette portion tout seul. Nono décrocha.
Il était victime d’un problème au niveau de sa roue arrière. Peut-être était-ce dû au changement récent des plaquettes. En tout cas, sa roue se bloquait assez rapidement après avoir été lancée à la main. Les pistons ne seraient-ils pas grippés ? Après avoir trifouillé un peu, desserré puis resserré la roue, le problème semblait être résolu. Nous nous sommes alors dirigés vers cette fameuse descente (ou montée, ça dépend du sens) que nous recherchions tout à l’heure à Boulincourt. Il s’avère que nous n’aurions pas pu la trouver lorsque nous la recherchions car elle débouche finalement à Agnetz. La descente fut belle car très enneigée. Quelques petits travers ici ou là pour nous apporter des sensations de conduite, ce n’est pas pour nous déplaire.
Ces plaisirs passés, nous allions connaître ceux de la remontée. (Côte qui arrive sur le chemin de la cabane du chien – Chris comprendra -). La roue arrière du X-Race semblait encore poser problèmes. Nono mit pied à terre. Je l’encourageais puis parti au devant pour pouvoir prendre une photo plus haut.
Trop galère ces problème de spad ! Nous continuions notre chemin pour rejoindre la maison du lieutenant. Au passage nous avons croisé 3 beaux chevreuils. Ca fait un moment que nous n’en avions pas vus.
Arrivés à point nommé, nous avons traversé la route puis nous avons poursuivi jusque l’autre route provenant de Thury sous Clermont. Il y a toujours une grosse marre d’eau poisseuse au milieu d’un des chemins sur ce secteur. Cette fois-ci, elle était gelée. Nous nous lançâmes le pari de la traversée. Ce fut chose faite. Non mais ! Depuis le temps où elle nous nargue celle là ! Nous l’avons eue !
Nous sommes redescendus par la côte super raide replongeant au carrefour des verrières. Nono s’y ait fait peur sur un coup de frein trop appuyé de l’avant. Il faut dire aussi que nous l’avons dévalée cette côte. Avec la neige, cela gomme un peu le relief et hop…une surprise, on décolle.
Pour mettre fin à notre périple, nous avons choisi de faire une ultime montée. De toute façon, nous n’avions plus le choix. Nous étions en bas. Nous reprenions le même chemin que lorsque nous avions raccompagné Clément sauf que dans le virage, au pied de la côte principale, nous avons pris tout droit. Je ne sais pas pourquoi, mais je l’aime bien cette côte. Pour corser la difficulté et par solidarité avec Nono, je n’ai pas changé la chaîne de niveau ; A l’arrière, au milieu et à l’avant moyen plateau.
Le résultat fut éloquent. Nono avait encore décroché. Il connaît vraiment des soucis. Habituellement il aurait bataillé. Il m’en aurait fait voir le bougre. Et je l’aurais peut-être maudit. Mais là…. J’espère que tu vas réussir à résoudre cela pour dimanche prochain. A l’heure où j’écris c’est sûrement déjà fait.
En haut, nous nous sommes séparés. Nono rentrant chez lui et moi regagnant mon véhicule.
Belle première sortie ! L’année 2009 commence fort. Pourvu que cela dure ! Nom d’un petit bonhomme. J’en termine avec 31 kms et 482 mètres de dénivelé +.
Prochainement les 500 mètres de positif devront être un minimum. En attendant encore plus….
Message de Coco : les gars, je vous admire vraiment ….
Lolo souhaitait me faire lire sa … comment appelle-t-il cela ?… synthèse !!! Nous n’avons pas la même définition de ce terme !!! J’ai vu les pages se dérouler interminablement mais j’avoue qu’il écrit très bien, compliment de prof de français, cela vaut ce que cela vaut !!!
Il pense publier tout cela un jour. Qu’en pensez-vous ? Cela s’intitulera Mémoires d’un GRAND vététeux, le plus grand paraît-il !!!
Réponse de Lolo : N’importe Nawaque ! Ma pauvre épouse boit !!!!!!!!!!!! Et pas de l’eau !
Réponse de COCO : bon cela, tout le monde le sait …
En revanche, prétendre la modestie alors qu’on ne cesse de me répéter « je suis le meilleur, ce que je leur ai mis dans le nez !!! » je ne suis pas d’accord …il faut être honnête avec les amis …
Réponse de Lolo : Mais ce n’est qu’affabulation et bouffonneries ! La modestie, c’est l’une de mes qualités !
Réponse de coco : les gars, on vous laisse, on a des choses à régler… A la prochaine !!!!!
PS : je n’ai plus le droit de lire ses « synthèses », je ne comprends vraiment pas pourquoi !!! Citation : « c’est mon compte-rendu !!!! »
dommage, cela commençait à m’amuser !!!
je croyais que c'etait nono devant ...
RépondreSupprimerMoi je suis trop derrière pour voir le combat des coqs
Ouais, ben t'as raison, souvent c'est Nono devant. Quoique, des fois c'est Kif-kif. Hein, Nono ?
RépondreSupprimerAttention, avec le retour de Clément et de Vivien, ça va peut-être changer. (sûrement serait un terme plus approprié)
L'un est taillé pour le vtt. Il faut voir comment il se remet vite dans le bain après ne pas avoir pratiqué depuis des semaines (ou mois).
L'autre travaille plus en puissance, toujours prêt à faire parler la poudre. Moins impulsif, il garde un rythme soutenu qui fait littéralement exploser ses partenaires.