Et quand nous disons « retour aux sources », il s’agit plutôt du retour à la source puisque c’est notre âme de fitz-jamois endurcis qui cause. Nous avons donc fait découvrir pour l’occasion nos anciens sentiers qui au temps jadis était arpentés par nos vieux d’antiquaire.
La venue de Fab et Nico était donc une belle occasion pour servir de guides, Chris et moi, dans cette croisade du Saint Graal. Nous avions déjà donné un petit aperçu à Nono, il y a quelques temps de ce que pouvait être une belle sortie °o°.
Nous n’étions alors que de simples éclaireurs en reconnaissance, fouillant dans les lointains souvenirs enfouis pour retrouver les voies oubliées.
Nono était une nouvelle fois parmi nous. Le sixième larron se prénomme Cédric. Il ne pouvait pas en ce week-end de Noël (avant l’heure) ne pas accompagner son fréro de toujours.
Compte tenu des chemins qui étaient en piteux états, souillés par la boue, l’option « nacote » fut la bonne. Et puis, il est vrai que cela change un peu du parcours habituels avec en plat de résistance ou bien dessert, le bois d’Etouy.
Néanmoins, le début de la sortie ne laissait pas présager que nous allions prendre pareille option.
Nous étions partis du carrefour du magasin en passant par la barrière puis en prenant le premier sentier sur la gauche. Quelques hectomètres plus loin Chris mis le fessier à terre glissant sur une racine et de la boue, cachées sous le tapis de feuille.
C’est un premier tour de chauffe que nous pratiquons régulièrement avant d’attaquer les hostilités. Ce fut le cas encore cette fois-ci puisque nous étions partis en direction du carrefour de l’homme mort pour ensuite prolonger notre destination vers le fond grignard. Cet endroit n’est autre que le début de la série de montées, descentes.
La meute allait donc pouvoir se lâcher. La première côte donna l’occasion à Nono de s’exprimer en premier. Je ne lâchais pas le morceau et Nico nous collait aux basques également. Le haut de la côte me permis de m’extirper avec une légère encolure d’avance. Néanmoins, j’eu connu bien des effort, anormalement produits pour gravir cette ascension. Après réflexion, je m’aperçu que j’avais oublié d’enlever le grand plateau… No comment. Enfin, ce fut mon seul coup d’éclat puisque par la suite je devais fléchir avec un mal de dos qui n’allait pas me quitter. Nono, Fab et Nico allaient se livrer seuls la grande bagarre de tête.
Nono allait donc être le guide sur cette première partie de parcours. Il était plus ou moins sur ces terres puisque nous prenions route vers la partie sud-ouest de la forêt. C’est un secteur qu’il devait connaître par cœur au temps où il était mouysard. Ceci allait donc nous amener vers Thury sous Clermont. Les troupes se regroupèrent devant une maison qui allait piquer notre curiosité. Un fada d’illumination de Noël avait fabriqué des machines de toutes sortes pour se faire plaisir et faire partager sa joie aux autres habitant.
Fier de sa réussite et de ses créations, le brave homme sorti de son antre pour venir tailler causette avec nous. Il avait omis que nous n’étions pas la pour faire du tourisme et encore moins pour nous arrêter ¾ d’heure à discuter. C’est un peu à la hâte que nous allions le quitter pour regrimper sur le plateau de Hez par la route en passant à proximité du terrain de basquet local. Nico pris les devants, Nono contourna le sentier par la route pour faire moins d’effort afin de s’économiser un petit peu. Qu’il est malin !
Après avoir traversé la partie de plaine, nous allions de nouveau entrer dans le bois. Là, inévitablement, se dressai devant nous un chemin englué de boue. C’est une vraie cata pour le matos. Notre conduite de cintre devait donc s’en tenir au centimètre près pour placer notre roue avant sur la trajectoire la plus adaptée ou du moins la moins compliquée pour ne pas se retrouver à mettre pied à terre dans cette purée marâtre.
Toujours dans l’esprit de traverser le bois dans sa longueur, nous empruntions les sentiers qui sont quasi parallèles à la route du Lieutenant, côté droit, pour rallier le haut de Fay. De la boue nous en avons eu jusqu’au point d’arrêt pour casser une petite graine.
Chris au passage allait accuser un peu le coup. Son « arrêt maladie » l’a quelque peu affaibli et la pratique de ses dernières semaines fut réduite à néant. Dur-dur de reprendre dans de telles conditions.
Le ravitaillement allait nous le remettre sur pied.
C’est à la croisée des chemins remontant de Fay, au coin du mur que nous nous sommes installés, un peu protégés du vent. Notre repas allait être perturbé par des Ac-Clermontois qui remontaient l’une de ses trachées. Ce n’est pas moins qu’une dizaine de gars qui allaient nous passer devant. Au passage nous lancions un « mais où il est Clément ? ». Comme le hasard fait bien les choses, une voie nous dit « Clément neveu ? » Et oui, quelqu’un le connaissait et pour cause, il avait déjà roulé avec nous ou plutôt avec Chris et Nono. Je crois que c’est quelqu’un de ta faille ???
La discussion était donc engagée entre nos deux groupes. Mais ne dit-on pas « jamais deux sans trois ». Le dicton fut respecté. Un autre groupe de vététistes encore plus nombreux remontait de l’autre chemin, longeant le mur. Ouf, qu’est-ce qu’il y a comme peuple. Impressionnant ! Cela n’en finissait pas. Une gente dame exerçait parmi eux. Respect !
Cette collation achevée, et nos compagnons repartis, nous devions donc descendre par les jardins de Fay. Et là, Chris eu l’idée géniale de reprendre un chemin, que nous n’avions peut-être jamais pris d’ailleurs ??? Un bon petit single, en devers et racines et en tronçons montants. Du bonheur !
J’entendais derrière moi Cédric et Nono qui luttaient sur ces parties « difficiles » et glissantes. Ils se marraient.
Nous étions maintenant dans Clermont. Nous devions rejoindre le centre ville pour montrer à Cédric le côté historique de la ville et ses pavés, histoire de rivaliser un petit peu avec ceux de Senlis. Mais, j’avoue, c’est relativement difficile.
Pour remonter jusqu’en ville nous prenions une série de chemins serpentants, jalonnés de poteaux en bois. C’est assez exclusif et original. C’est également fun à franchir…lol.
Nous sommes donc remontés par le secteur pavé du centre-ville jusque l’église St Sanson. De là nous devions descendre 3 belles marches (trop facile) pour griller un sens unique (il faut faire plaisir à Cédric). Il faut faire attention car la voie est fréquentée. Nono pensant que j’étais derrière lui, interpella un pauvre gars en vélo de ville, guidon relevé à la « one again ». Le type n’a rien du comprendre… enfin, ce fut une autre occaz pour rigoler. Tous les dimanche ont leur lot de poilades.
Le Châtellier nous tendait les bras. Nous n’allions pas le décevoir en allant y faire notre petit tour. Nono nous pris la tête (mais pour rire) en faisant du sur place dans une entrée de chemin pour nous obliger à mettre pied à terre. Petit Canaillou, va ! Enfin, ça c’était avant qu’il ne mette lui ses parties charnues sur les pavés du châtellier…tout en glissade. (Et pourquoi je n’avais pas la caméra…non, non et non !)
Nous sommes passés par le vignoble pour redescendre vers Giencourt et longer la voie ferrée par le single. Pas mal avec ses petits coups de cul à franchir. Ce plaisir passé, un autre nous attendait avec le franchissement de la passerelle SNCF se terminant par une autre série de marches à dévaler. (Vraiment trop facile).
Enfin, nous pénétrions sur les terres Fitz-jamoises. Ce rayon de soleil fut voilé par la crevaison de Christophe, dans notre fief ! Non loin de la place du village, nous allions nous y arrêter pour effectuer la réparation sur le boulodrome. Ben, quand j’étais plus jeune, je n’y réparais pas mon vélo ici…que de souvenirs…
Chris en profitait pour prendre la tête du classement de la pointe d’or avec trois crevaisons au compteur. Bravo !
Le temps passant, nous ne pouvions pas montrer cette fois-ci la partie « vignobles » fitz-jamoise et le voisinage d’enfance à Vivien. Il faut dire que Céd et Fab étaient attendus le midi pour reprendre de plus belle le chemin de la table. Il ne fallait donc pas traîner. Nous prenions donc une longue portion de route pour rejoindre La Neuville en passant par le Haras de Fitz-James et par Ronquerolles. Nous rejoignions le passage aux animaux sur notre parcours d’Etouy. Finalement, c’est vrai, on ne peut pas s’en passer.
Dans ce secteur, Nono connu une cruelle défaillance. Le mal de dos qui l’avait fait souffrir durant la semaine, s’était réveillé. Malheureusement, quand on a mal au dos en vélo, c’est tout le physique qui fout le camp. Il devait concéder une bonne centaine de mètres de retard. Finalement, sur cette sortie, nous sommes trois à avoir connus des ennuis dorsaux ; Chris, Nono et moi.
Alors que Nono trépassait, moi je regagnais des ailes. Mais ce fut tard, bien trop tard. C’est vraiment trop frustrant !
Je voulais encore grimper à travers chemins. Mais la troupe ne voulait pas suivre. On fit au plus court. J’eu quand même l’occasion de mettre la plaque sur la grande ligne droite allant jusqu’au carrefour du ruisseau de la garde à hauteur de Boulincourt. Que c’est bon de faire parler la poudre. A peine arrivé, Nico et Fab enchaînaient en prenant direction de la remontée vers le carrefour du magasin où étaient garés nos véhicules. Ce fut une montée de oufs ! Nous allions progressivement prendre un rythme de croisière, soutenu. Le premier à lâcher prise fut Fab. La bataille fit rage. Les pourcentages devenant plus sévères et la difficulté s’allongeant, nous devions redoubler d’efforts pour garder le rythme. Je voyais Nico qui moulinait à donf et qui pédalait encore plus vite pour relancer. Grosse différence de style par rapport à moi qui sur le moyen tirait davantage en force. Et bien à la fin, personne n’avait abdiqué. Nous passions le sommet côte à côte. Nous n’avions plus que la large ligne droite en cailloux pour en terminer. Ce fut comme sur une rampe de lancement. Nous y sommes allés créchendo pour terminer en fanfare à vive allure. Nono arriva après un long moment. C’est courageusement qu’il reparti chez lui en spad.
Belle matinée malgré les conditions difficiles. La distance parcourue est de 40 kms. Pas si mal ! Mais encore mieux, le dénivelé positif que j’avais annoncé comme « pas primordial » aujourd’hui, allait tout de même être de 604 mètres. Beaucoup de chemin en creux, bosses par succession ont permis de réaliser cette performance.
Voici donc un premier résumé en retard de rattraper. Il en reste encore un, sans compter celui de ce dernier dimanche. Alors advienne que pourra ! Je m’y efforcerais.
(petit plus, Céd dans toute sa splendeur. J'ai filtré un peu la photo car je sais que Cédric est très pudique..lol)
bin maintenant ya mon abdominable sur internet !!!
RépondreSupprimerça va créer du passage sur le blog lol
Lol, ça va créer des jalousies...
RépondreSupprimerMais c'est tant mieux. Tu devrais installer à partir de maintenant un compteur pour le nombre de visites sur le blog, lol. Il va s'affoler.
Moi, j'ai volontairement retardé mes éditions de compte rendu pour que le score de messages 2008 soit battu, lol.
Mon prochain est en préparation.