Chistophe
PS je penserai a vous dimanche matin car je serai à paris( je remplace mpp ce we)
Nono, Cédric, Christophe, Clément, Fabrice, Lolo, Nico, Niko, Vivien et Eric forment le groupe des Vététeux
Retour des vacances samedi et voilà qu’il faut se remettre en selle le dimanche. En plus, vu le temps, un peu crachouilleux, il fallait être motivé. Je surveillais le portable, pas de message, à priori, tout le monde est paré pour braver mère Nature.
Bon, ben, il faut y aller…
Je me suis encore mis en retard en regardant infosport. Zut, ça commence bien ! Arrivé au Magasin, je vis dans ma ligne de mire Nono et Chris qui attendaient bien patiemment. D’un coup d’œil dans le rétro, j’aperçus Cédric qui me suivait. La bande était donc regroupée.
Dans mon esprit, je m’étais dit que cela allait être une petite sortie, comme une reprise, et que j’allais pouvoir en profiter pour mouliner un peu, histoire de récupérer de la vélocité. Les guiboles qui avaient 900 bornes…..de voiture, devaient se décontracter. Et oui, sur place, à Puget sur Argens, je n’ai pas pris de spad. J’ai regardé les chemins caillouteux, les pentes raides qui serpentaient sur les flancs des monts des Maures. Ca donnait envie !
Comble de malheur, la région est truffée de sportifs. Un coup tu y vois du coureur à pieds, un coup un routeu, un autre coup un vététeu. J’ai même suivi une voiture avec un gros logo « Roc d’Azur ». Bref, de la bave jusqu’aux oreilles, j’en avais. J’ai aussi vu des randos sur place organisées, dont une en nocturne. Pfff ! Allez, n’y pensons plus…
Donc, pour en revenir à nos moutons, le départ à la Neuville ne fut pas comme je l’imaginais. Chris et Cédric se mirent à pédaler sortant de suite le grand plateau. Bonjour la vélocité !!! Pas moyen de se mettre sur le moyen au risque de prendre un vent terrible et se faire enrhumer ! Les bougres avaient la hargne. Ce devait être la bruine qui les avait réveillés. En tout cas, il fallu s’accrocher. Pas moyen de jeter un œil sur le côté pour voir s’il y avait des morilles ! Il fallait se concentrer et regarder devant pour éviter de s’attarder.
La première descente fut vite abordée. Si l’un d’entre nous était encore endormi, il ne devait plus l’être une fois tout en bas. La pente toute en herbe avait conservée de minuscules gouttelettes qui furent projetées au passage de nos pneus crantés.
S’en vint une légère remontée en forme de petit coup de cul. Nono et Cédric se firent un peu piéger par la barrière. Chris et moi la contournions pour rester sur le bike. Nous passions alors devant en direction de la première difficulté du jour.
Cette première pente fut avalée à bonne allure. Au moment de puiser un peu plus dans les jarrets, Nono me fit « non, ça va aller ! ». L’effort moins intense nous permit d’être plus véloces. Attention, j’ai dit moins intense mais, le train n’a pas fléchi pour autant. Cédric qui avait monter les premiers hectomètres en vive allure paya un peu son effort puisque Chris lui repassa devant en seconde partie de bosse. Ce ne fut qu’un moment transitoire car il remit les watts à divers instants de la sortie.
D’ailleurs, en parlant de moments transitoires, Chris et Cédric ont joué un drôle de manège ce matin. Tantôt l’un était devant, tantôt c’était l’autre. Quand l’un prenait les rennes, l’autre était relégué aux arrières postes. Impossibles de les mettre d’accord ! Et ce ne fut que ça !
Chris connu sa première crevaison avec le Canyon. Il voulait rattraper, heu… attendez un peu ??? Au classement de la pointe d’or, il voulait rattraper…. Bizarre, avant c’était un gars avec un Lapierre rouge ?? En tout cas, il repasse devant ! On lui décernera le record en fin de saison. Il profite actuellement de l’absence de Clément pour prendre de l’avance ((( :D.
La réparation effectuée en un temps record, nous remontions en selle. Nono croisa Manuella, la limace. Un peu collante…
Chris reprit son boulot de pisteur. Je lui volait la place l’espace d’un instant avant qu’il ne la reprenne puis de nouveau je repassais devant. Nous croisions l’allée des princes et là, c’est Cédric qui accélérait. De nouveau, je me suis employé à prendre le relais. Bon sang, qu’est ce qu’ils sont nerveux ces vélos allemands ! J’aimerais bien voir ce que ferait un troisième « Reich », ….enfin, zut, je voulais dire « une troisième petite bicyclette » sur nos sentiers. Le genre de bicyclette noire et rouge (avec ou sans sonnette….cf vélo de la grande vadrouille ou de la septième compagnie). « On m’a volé mon vélooo…… ».
Comme nous nous dirigions vers Fays et ses jardins, nous y sommes donc allés. Cette fois nous avons un peu innové. La descente fut classique par l’allée large longeant le mur de la grande propriété. Nous n’avons pas repris le premier chemin sur la gauche mais le deuxième. Il commence par un petit raidillon d’une dizaine de mètres pour ensuite aborder une légère redescente. Plus technique avec des devers, un peu plus de singles, je pense que nous allons adopté pour la suite ce secteur. Un peu de fun dans cette sortie de brutes !
Le plaisir de ce divertissement passé, nous devions maintenant remonter. Hummm, quel régal ! Je ne sais trop ce qu’il s’est passé durant l’ascension mais je crus comprendre que certains ont joué à la terre. En parlant de terre, c’est à terre que Chris termina sur une petite erreur de pilotage. Il s’est fait prendre comme un débutant en voulant trifouiller son nouveau jouet pour durcir ou assouplir sa suspension arrière. Cela s’est passé en bordure du single qui longe le champ pour repartir vers la forêt. La aussi c’est un baptême pour le Canyon ! On est toujours heureux dans ces cas là qu’il n’y ait pas de bobo corporel, ni matériel.
Cette fois-ci c’est Cédric qui avait repris la tête. Dans son aspiration, nous n’avions pas vu tout de suite la chute de Chris.
S’en suivit le formidable chemin longeant la route forestière. C’est toujours aussi bon de le pratiquer. C’est l’occasion de mettre du rythme, plus ou moins constant mais tout en intensité. Là, c’est Mi qui prit les devants ! Je partais timidement, sans forcer sur les cuissots en restant sur le moyen pensant que je ne traînerais pas jusque la fin la plaque. Je sentais bien dans ma roue que certains coyotes étaient là, prêts à surgir. Au moment que je crus opportun, je mis la grande couronne. Mais là encore, pas possible de décramponner mes poursuivants. Rien à faire, je n’y arrivais pas ! Manque donc encore du volume de cuissots pour forcer plus longtemps ! Mais pour confirmer ce que pense Cédric, en comparant à la même époque nos performances mais deux années en arrière, je crois qu’effectivement l’ensemble de la troupe doit rouler plus vite.
Mince, les petits cochons !
Allez, on continue un peu sur notre lancée. On redescend vers Boulincourt puis Etouy. C’est reparti ! Cédric fut un court instant sur l’arrière avec l’accélération sur le chemin « blanc » après l’étang, puis peu de temps après sur l’avant. Je n’y comprends plus rien. Peut-être cherche t-il à nous rendre fou ?? En tout cas, il est en nette amélioration par rapport à notre dernière sortie. Je suis persuadé que ces « 69 » kilomètres lui ont fait le plus grand bien. Mais je suis sûr aussi d’une autre chose….il ira encore plus vite !
Chris fonctionne de la même façon. Les relais sont plus fréquents et plus vifs avec ce nouveau spad. On sent là aussi une bonne marge de progression. D’ailleurs au sprint, il est le plus fort en ce moment….
Sur la forêt d’Etouy, la première escadrille fut lancée par Cédric dans la première ligne droite. Je profitais du faux plat montant pour durcir un peu le rythme, histoire de taquiner mes lascars. Seulement, une fois lancé, je ne pu m’arrêter. Et je suis parti ! Et je vous est attendu un bon moment les p’tits loups !!! (((D :.
Je me suis arrêté pour faire le sprint à Chris mais c’est lui qui me l’a fait (oh d’un boyau ((lol ! )
Enfin, c’est vrai qu’en y repensant, il y a eu du rythme durant cette sortie. La fin d’Etouy, tout pareillement. Cédric devant, moi dans sa roue puis moi devant et lui dans ma roue. Compte tenu des efforts fournis nous envisagions de faire une nouvelle halte à l’étang de la Neuville pour avaler un peu de sucre. L’inévitable petit pont à « « N… » » fut franchi sauf par « « N… » », bien sûr !
Nous en étions donc à 34 kms au compteur avec une moyenne de 20,52 km/h. Chris devait rentrer au plus tôt. Nous le laissions reprendre la route seul.
Nous allions nous aussi mettre un terme à cette sortie. Le jus chez Cédric commençait à manquer. Nous choisissions donc méticuleusement la pente que nous devions remonter. Ce fut chose faite ! Tranquillou mais sûrement !
Au finish, 37,14 kms de parcourus. La moyenne est redescendue à 19,41 sur la dernière montée. La vitesse maxi fut de 41,78 kms/h au moment du sprint.
A ces quelque chiffres, je n’ai pas le dénivelé.
Ce qu’il faut retenir, c’est que tout le monde progresse et que chacun anime la sortie. Si on tient compte de l’absence de pratique durant le week-end dernier, donc deux semaines sans vélo, la performance est honorable.
Bon j’en arrêterais là avec l’auto félicitation sinon les chevilles vont être douloureuses et ce n’est pas bon pour la suite.
Pour donner une note je dirai 14/20 ! Peut encore progresser ! Mais c’est correct !
Deux en un, parce que petit compte-rendu sera un mélange de celui de la semaine passée et de dimanche dernier.
En ce premier dimanche, nous attendions donc la venue de Vivien qui nous avait dit qu’il serait là parmi nous. Nous rêvions de voir ce nouveau spad noir et rouge. Mais il n’en fut rien. Sur place à mon arrivée, il n’était pas là. Clément, Chris et Nono composaient l’équipe en place. Le temps était au beau fixe. Les sensations étaient bonnes. Dès les premiers tours de roue je démarrais à coups de pédales cadencés pour marquer le tempo. Malheureusement, quand je me suis retourné derrière moi, il n’y avait plus personne ! Mais que font-ils ? Voilà, je les aperçois. Nous repartons sur un rythme toujours aussi sympathique. Les portions planes se sont vu entrecoupées de montées descentes pour ne pas stigmatiser un parcours trop rapide dans le sens où cela aurait été trop faciles.
Sur le plat, je restais le métronome de la sortie. Il faut que cela change de temps en temps car la plupart du temps c’est Chris ou Nono qui mènent la danse. Dans les côtes, ce fut une autre histoire. Le Clément, il prend du poil de la bête. La bête devient même assez féroce.
Il faut chaque fois batailler pour arriver à se hisser jusqu’en haut avant ce phénomène et encore, quand on arrive avant. Seule une portion bitumée le mis aux arrières. En fin de parcours, quand l’énergie me fit défaut, Monsieur Duracel en avait encore pour mouliner et me passer in extremis devant. Faut dire que le dimanche précédent je n’étais pas là et pour un vieux machin comme moi, une sortie en moins ça se ressent et ça se paie comptant le week-end suivant.
Sur une autre côte je regrette de n’avoir pu livrer bataille pour ennui mécanique. Je laissais le soin à Nono d’en découdre. Mais Nono en cette journée n’était pas en verve. Souvent derrière, jamais vraiment il ne s’est imposé, lui le valeureux combattant !!! Mieux encore, sur une portion un peu technique avec des creux, bosses, virages relevés, il se mit à faire des cabrioles ! L’école du cirque aurait été fière de cette nouvelle recrue ! « Et oui les petits enfants, voici maintenant Nono le clown » ((lol. Il est vrai qu’à sa décharge le talus qu’il fallait descendre avait en son bas une grosse branche à hauteur de roue de vélo. Seul un bon coups de frein bien appuyé aurait pu éviter le choc et encore…..En s’élançant le premier, qui plus est avec de l’élan, la tâche était fort ardue !
Voici la photo du drame !
Je compatis donc et nous sommes heureux qu’il n’y eu que quelques bobos et rein de plus. Maintenant avec du recul et sept jours passés, nous savons que la semaine a été plus difficile et que le genou avait une belle allure de pastèque. Vous verrez par la suite que le monsieur s’est bien venger en ce dernier dimanche. Il nous a fait avaler toute sa misère y compris celle que nous lui avions mise la semaine passée.
Bref, je crois me souvenir que ce fut les gros fait marquant. Chris a moins animé les débats qu’à son habitude. Il réussi tout de même a sortir un sprint final digne d’un Cippolini de la belle époque où il nous mis tous d’accord.
Nous l’avons donc accompagné jusqu’à son domicile et nous sommes repartis en direction du magasin mais en y ajoutant une petite boucle, histoire de faire un peu de chemin supplémentaire.
La moyenne fut très correcte puisqu’au compteur 19.05 s’affichaient. Beau score compte tenu du dénivelé qui ne fut pas misérable du tout avec plus de 600 m de positif. Pas Mal ! Donc, Vivien, c’est sans rancune car franchement, tu aurais souffert. Nous t’attendions effectivement de pieds fermes. Après coup nous savons que tu as fait tes premiers essais sur cette Ferrari flambant neuve et qu’au bout d’une heure tu étais rincé comme un cochon de lait. Mieux vaut que tu te raffermisses un peu en devenant phacochère pour lutter dans le fin fonds des sentiers les plus reculés de notre contrée. Une rude bataille se profile à l’horizon…reviens nous bien affûté, et rapidement !!!
Pour ce qui est de ce dernier dimanche, la folie semblait moins présente. Nono et Chris avaient l’air moins motivés, moi aussi. De plus, j’avais fait un match de foot la veille et mes guiboles me le rappelaient à chaque coup de pédale. Mon dieu que c’est triste de vieillir. ((lol.
Je me suis redécouvert d’anciens muscles qui étaient enfouis en profondeur.
Sur ce fait, le départ fut moins violent (et pour cause) que la semaine passée ! Mais nous sommes partis quand même très vite et c’est Chris qui mena la danse. Comme quoi les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas. Et Nono en ajoutait également ! Mais, il a toujours cette fâcheuse habitude de se fourrer dans les roues….Donc nous le voyons moins souvent. Quand le degré de la pente augmente, il sort de son terrier et prend la tête pour faire son effort. Une vraie marmotte ! Ou un fennec ??? En tout cas, il était nettement plus en forme qu’il y a une semaine. Ca fait plaisir à voir.
Les deux lascars appuyaient fortement en mettant les jarrets à rudes épreuves. Je m’y employais aussi mais cette fois-ci mes moyens étaient plus limités. Mes cuisses avaient une amplitude maximale. Au-delà, il y avait une barre qui les empêchait de monter pour produire plus d’efforts. Dans les côtes, ce fut encore pus vrai. Dans la montée du Mont César, j’eus du mal à revenir sur Chris et Nono. Chris, tu as mis les watts tout de même. Je veux bien avoir connu des difficultés mais quand même, il faut savoir reconnaître le mérite….Et tu l’as bien grimpé cette pente !
Pour la suite, nous avons bien sûr embrayé vers Bresles, Litz et Etouy. Un parcours plus plat que la semaine passée. La moyenne finale s’en ressentira puisque le compteur affichait en fin de sortie les 19.51 Km/h.
Nous faisons un petit break car les vacances vont venir prendre place. Le vtt sera sûrement mis de côté durant une petite semaine. Mais c’est pour mieux repartir ensuite car le mois de mai sera plein de bonnes performances à venir. Ca, c’est une promesse !