Retour des vacances samedi et voilà qu’il faut se remettre en selle le dimanche. En plus, vu le temps, un peu crachouilleux, il fallait être motivé. Je surveillais le portable, pas de message, à priori, tout le monde est paré pour braver mère Nature.
Bon, ben, il faut y aller…
Je me suis encore mis en retard en regardant infosport. Zut, ça commence bien ! Arrivé au Magasin, je vis dans ma ligne de mire Nono et Chris qui attendaient bien patiemment. D’un coup d’œil dans le rétro, j’aperçus Cédric qui me suivait. La bande était donc regroupée.
Dans mon esprit, je m’étais dit que cela allait être une petite sortie, comme une reprise, et que j’allais pouvoir en profiter pour mouliner un peu, histoire de récupérer de la vélocité. Les guiboles qui avaient 900 bornes…..de voiture, devaient se décontracter. Et oui, sur place, à Puget sur Argens, je n’ai pas pris de spad. J’ai regardé les chemins caillouteux, les pentes raides qui serpentaient sur les flancs des monts des Maures. Ca donnait envie !
Comble de malheur, la région est truffée de sportifs. Un coup tu y vois du coureur à pieds, un coup un routeu, un autre coup un vététeu. J’ai même suivi une voiture avec un gros logo « Roc d’Azur ». Bref, de la bave jusqu’aux oreilles, j’en avais. J’ai aussi vu des randos sur place organisées, dont une en nocturne. Pfff ! Allez, n’y pensons plus…
Donc, pour en revenir à nos moutons, le départ à la Neuville ne fut pas comme je l’imaginais. Chris et Cédric se mirent à pédaler sortant de suite le grand plateau. Bonjour la vélocité !!! Pas moyen de se mettre sur le moyen au risque de prendre un vent terrible et se faire enrhumer ! Les bougres avaient la hargne. Ce devait être la bruine qui les avait réveillés. En tout cas, il fallu s’accrocher. Pas moyen de jeter un œil sur le côté pour voir s’il y avait des morilles ! Il fallait se concentrer et regarder devant pour éviter de s’attarder.
La première descente fut vite abordée. Si l’un d’entre nous était encore endormi, il ne devait plus l’être une fois tout en bas. La pente toute en herbe avait conservée de minuscules gouttelettes qui furent projetées au passage de nos pneus crantés.
S’en vint une légère remontée en forme de petit coup de cul. Nono et Cédric se firent un peu piéger par la barrière. Chris et moi la contournions pour rester sur le bike. Nous passions alors devant en direction de la première difficulté du jour.
Cette première pente fut avalée à bonne allure. Au moment de puiser un peu plus dans les jarrets, Nono me fit « non, ça va aller ! ». L’effort moins intense nous permit d’être plus véloces. Attention, j’ai dit moins intense mais, le train n’a pas fléchi pour autant. Cédric qui avait monter les premiers hectomètres en vive allure paya un peu son effort puisque Chris lui repassa devant en seconde partie de bosse. Ce ne fut qu’un moment transitoire car il remit les watts à divers instants de la sortie.
D’ailleurs, en parlant de moments transitoires, Chris et Cédric ont joué un drôle de manège ce matin. Tantôt l’un était devant, tantôt c’était l’autre. Quand l’un prenait les rennes, l’autre était relégué aux arrières postes. Impossibles de les mettre d’accord ! Et ce ne fut que ça !
Chris connu sa première crevaison avec le Canyon. Il voulait rattraper, heu… attendez un peu ??? Au classement de la pointe d’or, il voulait rattraper…. Bizarre, avant c’était un gars avec un Lapierre rouge ?? En tout cas, il repasse devant ! On lui décernera le record en fin de saison. Il profite actuellement de l’absence de Clément pour prendre de l’avance ((( :D.
La réparation effectuée en un temps record, nous remontions en selle. Nono croisa Manuella, la limace. Un peu collante…
Chris reprit son boulot de pisteur. Je lui volait la place l’espace d’un instant avant qu’il ne la reprenne puis de nouveau je repassais devant. Nous croisions l’allée des princes et là, c’est Cédric qui accélérait. De nouveau, je me suis employé à prendre le relais. Bon sang, qu’est ce qu’ils sont nerveux ces vélos allemands ! J’aimerais bien voir ce que ferait un troisième « Reich », ….enfin, zut, je voulais dire « une troisième petite bicyclette » sur nos sentiers. Le genre de bicyclette noire et rouge (avec ou sans sonnette….cf vélo de la grande vadrouille ou de la septième compagnie). « On m’a volé mon vélooo…… ».
Comme nous nous dirigions vers Fays et ses jardins, nous y sommes donc allés. Cette fois nous avons un peu innové. La descente fut classique par l’allée large longeant le mur de la grande propriété. Nous n’avons pas repris le premier chemin sur la gauche mais le deuxième. Il commence par un petit raidillon d’une dizaine de mètres pour ensuite aborder une légère redescente. Plus technique avec des devers, un peu plus de singles, je pense que nous allons adopté pour la suite ce secteur. Un peu de fun dans cette sortie de brutes !
Le plaisir de ce divertissement passé, nous devions maintenant remonter. Hummm, quel régal ! Je ne sais trop ce qu’il s’est passé durant l’ascension mais je crus comprendre que certains ont joué à la terre. En parlant de terre, c’est à terre que Chris termina sur une petite erreur de pilotage. Il s’est fait prendre comme un débutant en voulant trifouiller son nouveau jouet pour durcir ou assouplir sa suspension arrière. Cela s’est passé en bordure du single qui longe le champ pour repartir vers la forêt. La aussi c’est un baptême pour le Canyon ! On est toujours heureux dans ces cas là qu’il n’y ait pas de bobo corporel, ni matériel.
Cette fois-ci c’est Cédric qui avait repris la tête. Dans son aspiration, nous n’avions pas vu tout de suite la chute de Chris.
S’en suivit le formidable chemin longeant la route forestière. C’est toujours aussi bon de le pratiquer. C’est l’occasion de mettre du rythme, plus ou moins constant mais tout en intensité. Là, c’est Mi qui prit les devants ! Je partais timidement, sans forcer sur les cuissots en restant sur le moyen pensant que je ne traînerais pas jusque la fin la plaque. Je sentais bien dans ma roue que certains coyotes étaient là, prêts à surgir. Au moment que je crus opportun, je mis la grande couronne. Mais là encore, pas possible de décramponner mes poursuivants. Rien à faire, je n’y arrivais pas ! Manque donc encore du volume de cuissots pour forcer plus longtemps ! Mais pour confirmer ce que pense Cédric, en comparant à la même époque nos performances mais deux années en arrière, je crois qu’effectivement l’ensemble de la troupe doit rouler plus vite.
Mince, les petits cochons !
Allez, on continue un peu sur notre lancée. On redescend vers Boulincourt puis Etouy. C’est reparti ! Cédric fut un court instant sur l’arrière avec l’accélération sur le chemin « blanc » après l’étang, puis peu de temps après sur l’avant. Je n’y comprends plus rien. Peut-être cherche t-il à nous rendre fou ?? En tout cas, il est en nette amélioration par rapport à notre dernière sortie. Je suis persuadé que ces « 69 » kilomètres lui ont fait le plus grand bien. Mais je suis sûr aussi d’une autre chose….il ira encore plus vite !
Chris fonctionne de la même façon. Les relais sont plus fréquents et plus vifs avec ce nouveau spad. On sent là aussi une bonne marge de progression. D’ailleurs au sprint, il est le plus fort en ce moment….
Sur la forêt d’Etouy, la première escadrille fut lancée par Cédric dans la première ligne droite. Je profitais du faux plat montant pour durcir un peu le rythme, histoire de taquiner mes lascars. Seulement, une fois lancé, je ne pu m’arrêter. Et je suis parti ! Et je vous est attendu un bon moment les p’tits loups !!! (((D :.
Je me suis arrêté pour faire le sprint à Chris mais c’est lui qui me l’a fait (oh d’un boyau ((lol ! )
Enfin, c’est vrai qu’en y repensant, il y a eu du rythme durant cette sortie. La fin d’Etouy, tout pareillement. Cédric devant, moi dans sa roue puis moi devant et lui dans ma roue. Compte tenu des efforts fournis nous envisagions de faire une nouvelle halte à l’étang de la Neuville pour avaler un peu de sucre. L’inévitable petit pont à « « N… » » fut franchi sauf par « « N… » », bien sûr !
Nous en étions donc à 34 kms au compteur avec une moyenne de 20,52 km/h. Chris devait rentrer au plus tôt. Nous le laissions reprendre la route seul.
Nous allions nous aussi mettre un terme à cette sortie. Le jus chez Cédric commençait à manquer. Nous choisissions donc méticuleusement la pente que nous devions remonter. Ce fut chose faite ! Tranquillou mais sûrement !
Au finish, 37,14 kms de parcourus. La moyenne est redescendue à 19,41 sur la dernière montée. La vitesse maxi fut de 41,78 kms/h au moment du sprint.
A ces quelque chiffres, je n’ai pas le dénivelé.
Ce qu’il faut retenir, c’est que tout le monde progresse et que chacun anime la sortie. Si on tient compte de l’absence de pratique durant le week-end dernier, donc deux semaines sans vélo, la performance est honorable.
Bon j’en arrêterais là avec l’auto félicitation sinon les chevilles vont être douloureuses et ce n’est pas bon pour la suite.
Pour donner une note je dirai 14/20 ! Peut encore progresser ! Mais c’est correct !
Christophe tu peux rajouter également le tracé de cette sortie (26/04)
RépondreSupprimersi non je rajouterais au CR mes 2 cassage de chaine.
une transmission est en commande pour dimanche prochain
Quelle oubli monumental !!!!!!
RépondreSupprimerComment ai-je pu passer à côté des casses de chaine ???? et quel périple pour réparer !!!
Bon sang ! Je me fais vieux et je perds la mémoire. Çà sent la fin.
j'essai de les mettre demain soir.
RépondreSupprimery as le feu au lac
RépondreSupprimer