mercredi 27 mai 2009

Retour gagnant


Un retour ? Encore un allez-vous me dire ? Et bien oui ! On joue à « ainsi font fonfons les petites marionnettes ».C’est un petit tour et puis s’en vont.

Cette fois-ci le retour est celui de Clément. Pourquoi dire qu’il fut gagnant ? Et bien parce que le bougre a bien suivi la cadence que nous lui avons imposé Chris et moi.
Et puis, je ne pouvais m’empêcher de faire un petit clin d’œil à Roland Garros qui a débuté ce dimanche.
Vous avez pu déjà découvrir les stats que vous a révélé Chris. Pour Clément et moi, il faut compter 43.14 kilomètres. La moyenne monte à 19.85. Les 20 kms/h sont à portée de jarrets.

Nous avons enregistrés les forfaits successifs de Cédric et Vivien qui ont préféré se reposer après avoir vécus des moments forts (à priori…), même peut-être très forts !!!

Nous partions donc avec à l’esprit de profiler un terrain en adéquation avec le petit nouveau. Il ne fallait donc pas trop de bosses pour commencer et pas trop accélérer non plus. Ca tombait plutôt pas mal car j’avais dans l’idée de rapprocher les deux lascars de mes terres. A Cambronne, il y avait une titiote sortie d’organisée de 18 bornes. Si l’on ajoutait les 20 pour rejoindre ce fabuleux site, on serait au finish avec pas loin de 40 bons et jolis magnifiques kilomètres. Que du bonheur !

Mais Chris marqua un peu les esprits, il a décidé d’un coup de mettre le pied dedans. Je ne sais plus vraiment où mais il l’a fait et je m’en rappelle. Du coup, j’ai tout fait pareil ! Mais avec modération…

Le plat s’est progressivement transformé en faux plat puis est venue une descente. Alors il a fallu remonter. J’ouvrai la voix me retournant pour voir si le petit navire suivait. A priori oui, toutes voiles dehors, il avait le vent en poupe. La sueur coule à flots !

D’une première ascension relativement facile, nous sommes arrivés aux pieds de la suivante. Là il fallait proposer quelque chose de plus consistant. On débute donc par un faux plat herbeux de 250 mètres pour ensuite nous engouffrer dans un single montant en virage et racines. Mais c’est encore bien trop court ! C’est pas marrant les montées qui s’arrêtent trop vite ! Zut alors ! Enfin, ça monte encore un peu mais le pourcentage n’est pas impressionnant.

Nous sommes maintenant sur les hauteurs de Cambronne. Nous allons pouvoir montrer au peuple ce que les vététeux savent faire (((D : .

Petit tour derrière l’église, nous voici arrivés. Oh ben mince, il n’y a personne ! Le départ devait être groupé et un guide devait ouvrir le convoi d’un bout à l’autre de la sortie. Et re-zut ! On aurait pu redescendre à Vaux et remonter ! Bon et bien c’est raté !

On va donc repartir tranquillement vers La Neuville mais en faisant un petit détour. Faut pas exagérer non plus, nous n’allons pas sombrer dans la facilité ! Nous parcourons les plateaux tous en bénéficiant de tronçons boisés bien agréables. Mais il y a un hic sur ce trajet du retour. C’est assez linéaire. Peu de relief ! Il y a une solution. On va plonger vers Ansacq pour mieux remonter ! La montée est sympathique car elle dure un peu par sa longueur. Ca fait du bien.

Par moment, le passage à une cadence supérieure est exercé, histoire d’augmenter un peu la moyenne mais aussi de se forcer à hisser son niveau. Ceci ne peut être que bénéfique pour les prochaines sorties. On force donc mais sans abus, tout en légèreté. Le but de la manœuvre c’est de s’asseoir sur un rythme et s’obliger à le tenir jusqu’à un point fixé. Là aussi Clément fut très à l’aise. Escorté par Chris, il ne rechignait pas sur les efforts. Il est tenace ! Un vrai Vivien !

Enfin, fut venu le moment de casser une petite graine. Miam, ça fait du bien ! Nous avions déjà parcourus 30 kilomètres et la moyenne avoisinait les 20kms/h.
A votre avis, que voit-on sur la Photo ? Mais qu’lle est ce gros truc jaune ?

Et ben c’est la pointe d’or à Chris bien sûr ! En tant que leader, il se doit de la porter comme un champion du monde portrait son maillot sur chaque épreuve. Pour aujourd’hui, malgré la présence de Clément, il n’y eu pas de crevaison.

Vint le moment de repartir : Mais où ? Allez, on prend le premier chemin, on verra bien. Et puis, il ne faut pas croiser un parcours !! C’est primordial !
Donc sur ce chemin, nous avions deux options, soit redescendre par un sentier que l’on connaît pour le monter en général. Ou bien alors continuer tout droit pour ensuite retrouver un autre sentier que nous connaissions au temps jadis, il y a une quinzaine d’années. C’est pour vous dire…

Bref, Chris nous emmena et à un moment, le chemin fit une fourche. On prit l’option de gauche ! Bingo ! C’est perdu, il fallait prendre l’autre. Une bonne section de hors piste s’ouvrait à nous. Vive l’aventure ! On suivait ce qui devait être un chemin de coupe il y a quelques années. Puis au bout de quelques hectomètres, plus rien ! L’épopée sauvage !
Nous arrivâmes assez rapidement en haut d’un mur qu’il fallait descendre mais pour arriver où ? En bas, il y avait un champ mais à première vue pas de chemin. Tant pis, nous descendons ! Finalement, le chemin n’était pas si loin. Cette escapade nous a ralenti dans notre chevauchade. Il fallait maintenant redonner un coup de cravache pour se remettre au galop. Nous entreprenions de rendre visite à Nono. De belles lignes droites se présentaient devant nous. On en profitait pour placer le dérailleur avant sur la partie droite. Tout le monde suit, c’est parfait !

A la sortie de Fillervalle, une accélération fut protée. En arrivant près du cimetière de St Félix, nous pouvions constater les dégâts. Chris avait suivi mais Clément avait disparu de la circulation. Le groupe reformé, nous nous trouvions aux abords de la propriété du Nono. Un bruit sourd de tronçonneuse retentissait. Il bosse ? Du haut de nos spad nous jetions un regard par-dessus le mur. Mais non, il ne bosse pas, c’est son bof qui bosse pour lui ! Toujours en aspiration, il reste derrière ! Le voyou ! Je suis sûr qu’à la fin il va pousser le tronc d’arbre scié et qu’il dira « Et voilà, facile ». (((lol.

Enfin, notre hôte nous offrit l’hospitalité et un peu de réconfort avec une boisson rafraîchissante. Un peu de sucre avant de gravir la remontée vers les plateaux de la forêt Hez-Froidmont. Nous le remercions chaleureusement et primes la poudre d’escampette. Le temps passait vite !
Nous ne sommes pas parti par la première ascension venue. Nous repassions sur nos pas pour choisir une pente plus douce, selon Chris. Je ne suis pas trop sûr du résultat car finalement, ça monte pas mal et une fois en haut, le faux plat reste bien marqué. On refera les deux un jour pour comparer ((lol. En tout cas, nous n’avons pas perdu de temps. La vitesse « V » fut enclenchée.
Chris a repris la tête pour, oh surprise, redescendre ! Et Bien ! Cela veut dire qu’il va falloir obligatoirement se hisser jusqu’au magasin par un effet de levier qui ne serait être autre que nos coups de pédales. Clément un peu Oxy voulait impérativement abréger ses souffrances. Pas moyen d’allonger la sauce. Il l’a trouvée déjà assez salée !

Effectivement, alors que nous avions eu le temps de monter, parcourir la ligne droite jusque la barrière du magasin (au bout de l’allée du parking) puis faire une boucle par le bois pour ensuite revenir aux voitures, nous apercevions seulement Clément passer le point culminant de l’ascension. Il était cuit ! Mais il revient tel un survivor ! Un grand bravo !

A contrario de la semaine passée, le kilomètrage fut honorable. Imaginons avec 30 minutes de plus ce que nous pourrions faire. A peu près ce qu’à fait Chris. Nous aurions les 50 bornes à chaque rendez-vous ! Un objectif qui n’est plus qu’à quelques encablures de cintre ! Ça sent bon tout ça !

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