jeudi 14 mai 2009

Surprise !





La surprise fut bien réelle en ce dimanche matin. Nous nous étions donnés rendez-vous à St Martin Longueau pour pédaler sur les terres de l’animal. Nous avions laissé un message sur la messagerie du mobile et on en avait discuté sur le blog pour prévenir le principal concerné.
Mais celui-ci n’avait rien consulté.
Quel ne fut pas son ébahissement quand Chris frappa trois coups à sa porte. La tartine enduite de Nutella dans la main allait être portée à la bouche quand le retentissement des coups de poings à la porte stoppa net le geste divin.
Je ne vous dis pas qu’après cela, le chocolat fut bien amer.

Mais il en faut plus pour décourager la bête. Le paquetage fut vite préparé et la fine équipe était prête pour s’élancer sur ces nouvelles contrées. Enfin, partiellement nouvelles car il fallait juste rejoindre l’un de nos deux bois fétiche, celui des côtes.
Nous étions donc cinq vététeux presque tous habillés de notre costume de teameux ! Presque car Vivien n’a pas osé porter nos couleurs de peur peut-être de ne pas se montrer à la hauteur de ce blason. Que voulez-vous ? Quand on a l’amour du maillot, cela ne se discute pas.
Néanmoins, c’est de noir et rouge vêtu qu’il décida de s’appareiller. Ceci pour ne pas contraster avec la parure de son spad. Et bien, en parlant de cela, c’est enfin le coming out, la révélation.

Nous avions donc raison. La fabuleux est donc un Cube AMS Pro 125. Le vélo à Cédric était tout excité devant ce nouveau compatriote.


Les vélos allemands dominaient la sortie en nombre pour la première fois. Vivement le retour de Clément pour équilibrer tout cela J’espère que tu seras là la semaine prochaine.

Trèves de bavardage et voyons comment s’est comporté le revenant en cette matinée. Le début fut lancé par Chris et Cédric qui prirent quelques longueurs d’avances. Ils mirent tout de suite du rythme. De toute façon, avec eux maintenant, il faut s’y attendre. Les débuts de sorties sont toujours à fond dans les tours. Ainsi la paillasse est vite réchauffée.
Ils n’ont pas de pitié d’un vieux comme moi (((D :

C’est donc un long faux plat montant qui nous permit d’arriver aux abords du bois, à la sortie de Sacy. Ce chemin de 5 ou 6 kilomètres est une bonne entrée en matière. Herbeux, et ne cessant de prendre des mètres de dénivelé positif au fil de notre avancée, la difficulté est donc bien là. Il faut appuyer fort sur les pédales pour suivre les premiers qui balancent le rythme. Nul doute que d’ici quelques temps notre hôte prendra les choses en main et nous montrera de quel bois il se chauffe. Pour le moment, il suivait et même plutôt bien.

Le parcours par rapport à celui d’il y a deux ans a été amputé de quelques côtes pour éviter de tuer le débutant du jour. Il ne faut pas non plus le dégoûter !!! C’est toujours sur faux plat montant que nous longions la lisière de bois par l’intérieur. Cela allait nous amener jusqu’au pied de la carrière. Nous avions toujours pour habitude de descendre pas là, et bien cette fois-ci, nous allions remonter.

Accompagné de Nono, nous nous portions en tête pour gravir cette première difficulté. Ca roule plutôt bien. Une fois en haut, nous attendons pour voir quelle est la liste des suivants. Oh la surprise de voir Vivien arriver devant Chris et Cédric !!! Et bien, il a de beaux restes le bougre ! Nono décida de ne pas trop attendre et pris quelques mètres d’avance pour récupérer un petit peu. En revanche, ce qu’il ne savait pas c’était que nous devions partir dans l’autre sens. Nous lui lancions un avertissement qu’il n’a apparemment pas entendu. A l’extrémité du chemin, nous nous retournions sans voir l’ombre d’un coyote. Mais où est donc passé Nono ? Il faut sauver le soldat Nono ! Seul dans ce bois qu’il ne connaît pas, il est à la merci de bien des dangers. Ouf, nous voyons à l’horizon pointer le bout de son casque. Mais est-ce bien lui ? Peut-être qu’un gars l’a bouffé et lui a piqué son spad ! Non, finalement, c’est lui, nous l’entendons râler donc il n’y a pas de doute !!!

Nous avons traversé la route pour rejoindre qui sépare le bois des côtes en deux. Cette fois nous étions du côté Breuil le Sec, Nointel. Nous allions nous y diriger. Une bonne partie de plat fut abordée mêlant à la fois de larges allées à des passages techniques plus étroits. Ces allées étaient par endroits parsemées de pierres. La performance s’en trouvait alors réduite. La cadence fut néanmoins assez bonne.

Un peu plus loin, nous nous retrouvions les jantes dans la boue. La diversité de notre tapis de sol était donc bien réelle. Les aptitudes de pilotage s’en trouvent changées et variées. Ce n’est pas pour nous déplaire. Nous sommes passés sur le sommet d’une belle montée que nous prenions dans le vrai parcours. Une belle mémère qui nous faisait souffrir car elle est assez longue. Enfin, nous l’avons évitée mais c’est pour mieux produire notre effort dans la portion positive suivante.

Et je ne vous dis pas quelle est cette fabuleuse portion ! A peine nous avions posé nos roues sur son inclinaison que nous nous disions que cela allait faire mal. Et qu’il y aurait certainement des pieds à terre. Le but c’est de la grimper. Un vrai entraînement pour le Roc. Je déraillais tout en bas. Pendant ce temps là, je voyais Nono et Vivien prendre déjà de l’altitude. Finalement Cédric mit pied à terre. Puis ce fut au tour de Chris. Vivien à bout de force entraîna Nono dans son périple. Néanmoins Vivien se remis en selle pour aller jusqu’au dernier virage qui annonce les derniers efforts à fournir mais pas les moindre car cela monte de plus belle sur plus de 30 mètres. Il du néanmoins se résoudre à abandonner. J’ai réussi à maintenir le rythme jusqu’au bout. Enfin, je l’ai vaincu ! Ce n’est pas si mal car généralement, il faut prendre l’habitude du bois des côtes pour la monter sans poser pied. Je pense que c’est l’une des plus difficiles du bois voir de la région. Ce bois est magique !

Une fois en haut, nous n’y sommes pas restés bien longtemps puisque nous sommes redescendus quelques minutes plus tard pour remonter illico presto. Dans cette ascension, Vivien n’était pas loin derrière. Il a du connaître une erreur de pilotage car je l’ai entendu bougonner. Il va falloir déjà commencer à s’en méfier. C’est stupéfiant !

Cédric était moins à la fête. Les portions positives, il a encore du mal à les apprivoiser. Cela ne peut donc être que du bonus pour son entraînement. Fab, méfies toi car le tiotiot, il va prendre du poil de la bête !!

Nous sommes arrivés au ravitaillement à un large carrefour. Nous profitions de l’espace pour y déposer nos bikes à terre. Après l’effort, le réconfort ! Les barres de céréales furent bien appréciées. Mais il ne fallait pas perdre de temps





















car Cédric avait des impératifs alors si nous voulions profiter pleinement des sentiers, il fallait se remettre en selle et vite !

Ceci nous permit de faire encore quelques bornes et de monter encore deux difficultés dont l’une bien appréciable.

Et oui, elle est bien corsée dans ses derniers mètres. Elle peut nous désarçonner facilement surtout vers la fin d’un parcours. C’est ce qui a été fait pour trois d’entre nous. Vivien capitula car les forces devaient lui manquer dès à présent. Chris et Céd tentèrent de la monter mais en vain. Eux aussi connurent une faiblesse. Elle est rude ! Il va falloir se rattraper une prochaine fois. Ce n’est que partie remise !
Le temps qui se grignotait devenait cette fois très restreint. Il fallait rentrer au plus court. Une fois revenu à Sacy, nous prenions l’option route pour gagner en rapidité.

Le train roulant était en marche. En guise de loco, lolo. Chris prit un relais. Puis je repassais devant. La vitesse devait être maintenu à 30 kms/h. 4 ou 5 kilomètres nous séparait de la tanière du fauve. D’ailleurs malgré le peu de jus qui lui restait dans les socquettes il entrepris un relais lui aussi….de 20 mètres. Un vrai guerrier ce Vivien. En revanche Nono ne se montrait pas, le filou. Il fut en deuxième position un court instant mais il se laissa glisser en dernière position pour préparer un coups dont il est le maître en la matière.
Ce qui était prévisible fut prévisible. Nono dans les derniers mètres porta son estocade. Nul ne pu lutter contre ce sprinter rusé des bois.

Ce fut dans l’ensemble une bonne sortie pour chacun d’entre nous. C’est avec plaisir que nous avons retrouvé Vivien. C’est également un bon trip de revenir sur ces terres riches en dénivelé. Il va falloir compter sur ce secteur d’ici 3 mois pour parfaire notre préparation. Et puis cela fait du bien de changer de lieu de pratique de temps à autres.
Pour la semaine prochaine nous reviendrons sur La Neuville. On espère être en compagnie de Clément et pourquoi pas de Nico si tu le souhaites.

Au global, nous avons parcourus 37 kms pour un dénivelé de 675 mètres. J’ai une légère différence avec Chris. La moyenne oscille entre 16 et 17,5 km/h.
Bonne fin de semaine à tous et prions pour que la pluie s’arrête de tomber. A dimanche prochain.










5 commentaires:

  1. faut que je pense a changer mes pneus pour dimanche...

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  2. quand on regarde bien le graphique, réellement il n'y a que 5 côtes et finalement 675 m +.
    Imaginez avec 10 montées...

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  3. si tu ne sait pas quel pneu choisir demande à clement ;o)
    il s'y connait en pneu boue!!

    avec dix montee ca ferait deux fois plus , c a d un ROC.

    j'ai retrouve dans mes archives un parcour à la neuville fait par un certain lolo qui fait 67 km pour 1628m+( je le pose sur le site)

    ca tente quelqun pour dimanche avec un terrain gras ?
    en tous cas pas moi.

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  4. et Clément il sera là dimanche ???

    Ce serait cool ! Nous serions 6 !


    Côté Merlimont quoi de neuf ???
    Moi je me méfie de l'eau qui dort !!!

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  5. lolo c'est pas merlimont c'est sorrus
    pour moi ici c'est une sortie toutes les semaines avec en moyenne 55Km et 500 a 600 de deniv
    j'ai une sortie avec Cédric de prévu pour jeudi matin avec un plateau de fruits de mer le soir :-))

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