Belle petite matinée pour une réunion entre amis dimanche dernier à Villers Tournelle. Non, non, je ne parle pas de nos sympathiques amis brocanteurs venus animer le quartier. Ce n’est pas non plus le manège tournoyant et l’aire de jeu gonflable et toute cette bande de gamins.
En fait, je faisais plutôt référence à Nous vététeux. Nous oisiens picards étions allés empiéter sur les terres de notre vététeux « sommier ». Enfin, il n’était pas tout seul car sa fine équipe de bikers était là au rendez-vous. L’occasion était trop belle pour nous autres de juger l’état de forme du leader incontournable du Roc d’azur. Nul doute que nous allions le retrouver tel qu’il était il y a deux années. Un Nico, ça n’abdique jamais !
Bref, je ne vous raconterai pas la chute maintenant (ha, ha) de cette histoire et nous allons découvrir tout au long de ce récit la pure et inévitable vérité.
Donc, je disais que deux autres sommiers étaient présents, Jean François et Christophe, qui étaient déjà venus rouler avec nous lors align="right"d’une sortie à Verneuil. Un troisième larron nous rejoignait plus tard en la personne de Jean Paul. Concernant le collège de vététeux, il y avait bien sûr Nico, mais aussi Cédric, Chris, Nono et moi-même. Le rouge était bel et bien présent.
A noter la défection de Vivien qui devait nous rejoindre.
A ce propos, nous nous inquiétons fortement de son absence. En fait, nous estimons qu’il ne sera jamais prêt pour le fameux rendez-vous. Vivien, si tu me lis, un défi t’attend ! Il ne reste même plus 1 mois d’entraînement. Sachant que les soirées sont courtes et que la dernière semaine doit rester paisible … Je ne parle même pas de dimanche prochain où il y aura de nouveau absence… Ca sent vraiment le brûlé ! Et là-bas, ils z’aiment pas quand ça sent le chaud ! Ils pourraient t’embarquer dans la première fourgonnette en t’accusant de pyromane. ((lol. A contrario, ils n’aimeraient pas non plus que tu fasses des étincelles. ((lol (holala, ça chauffe aussi pour moi, mais à un autre niveau, c’est sûrement les restes de cette sortie).
Allez, passons cet intermède et voyons comment s’est déroulée cette matinée. Nous avons eu de la chance car le vent n’était pas présent pour ce début de sortie. Lorsque l’on connaît les incidences que cela peut avoir sur ce plat pays. Tout du moins, c’est le titre que Nico avait bien voulu donner à cette sortie.
En réalité, il y a quelques grimpettes dignes de ce nom. D’ailleurs les premières furent avalées à un bon train. La toute première, je la mets à mon actif car je voulais titiller la foule ici présente. La ou les deux suivantes furent emmenées par les sommiers qui voulaient se faire respecter sur leur terrain de jeu. Mais quelques oisiens se mêlèrent et participèrent à ces chevauchées fantastiques. Dans un premier temps, Chris et Cédric eurent du mal à suivre le rythme endiablé qui régnait au sein du peloton. Nico passa un petit coup de cul en tête, celui auquel on ne peut échapper à chaque sortie. Nono qui bricolait avec sa mécanique arriva derrière puis moi dans sa roue.
C’était juste avant d’arriver à l’élevage de volailles. Prés du bâtiment une poule morte gisait au milieu du chemin. Une odeur d’ammoniac flottait dans les airs. Sans doute à cause des fientes de ces volatiles. Sentant peut-être ce vent venir, Cédric feinta une crevaison. Il taillada son pneu tout neuf, sur un silex nous dit il.
Dans l’ensemble, l’aspect de ces portions montantes se révélait à l’identique. Le plus souvent il s’agissait de longues lignes droites se grimpant au train. Le pourcentage n’y est pas très important. Tout se joue sur l’endurance. Les braquets ne sont pas les plus véloces. Nous avons connu notre deuxième secteur plus pentu vers la fin du parcours.
Mais ce fut le trop plein d’énergie. Ce trop plein qui fait souvent déborder le vase. Pour moi la coupe devait certainement être pleine car peu de temps après en voulant énerver Nico et Christophe je me suis vautré. Le but de la manœuvre était de les déborder par la gauche. Alors que le rythme était déjà élevé, à prés de 30 kms/h je décidais d’en rajouter. Je me mis quasiment en position de sprinter. Je tirais fort sur le cintre pour gagner un maximum de force et je portait mon regard loin devant pour anticiper….. La chute.
Qué Malor !
Grossière erreur ! Ne jamais sprinter alors qu’un trou se dessine sous votre roue. Le résultat est que lorsque l’on tire sur le cintre, on guidone un petit peu. L’effet fut irrémédiable. La roue avant se prit dans ch’trou et patatra, le lolo vola tel un oiseau sans plume. Et le vol fut de courte durée ! Je n’ai même pas eu le temps de sortir le train d’atterrissage ! Chris me donna un coup de main pour me relever. Quelques cercles en marchant pour se détendre les jambes, prise de connaissance des dégâts, pour le vélo, rien. Pour le bonhomme, tout le côté droit a été refait ! Seul le visage a été épargné grâce au casque qui fut une protection salvatrice. Il faut dire que celui-ci a vécu à ce moment là ses derniers instants puisqu’il fut détérioré en trois morceaux distincts. Je dispose déjà de son remplaçant !
Enfin, j’ai eu chaud car les conséquences auraient pu être plus graves.
Après cette séance de cascade mémorable, nous avons continué toujours à grande vitesse. Il n’y a guère que les chutes pour nous arrêter.
Les terres étaient franchement hostiles en ce dimanche. Nous avons tout connu en terme de senteurs campagnardes. Après l’épisode du poulet, nous eûmes droit au fumier de vache. Un bon parfum d’ambiance qui muscla nos narines. On croyait alors avoir tout connu. Et bien NON ! On termina par l’élevage de porc. Là se fut l’apothéose ! Le Mozart des effluves ! Le festival du cinquième sens ! Ha ! Heureusement, l’odeur ne nous a pas suivi ! Si cela avait été le cas,
1- Il n’y aurait plus eu personne sur la brocante
2 – Nous n’aurions pas pu prendre de jus d’orange chez Nico
3- le pire, on n’aurait pas pu rentrer à trois dans le même véhicule Nono, Chris et moi
NB : un mec louche tournait autour de nos spads à notre arrivée, peut-être qu’il avait flairé quelque chose…
Pour revenir au parcours, il est vrai que nous n’avons pas lésiné sur les efforts. Les lignes droites se sont enfilées comme des perles, les côtes à l’identiques.
Chris n’a même pas eu l‘occasion de faire parler la poudre. Il termina main dans la main avec Nono tout heureux de ne pas avoir manger ses 200 mètres. ((lol. Chris connu néanmoins sa période de folie. Après avoir regardé le concours de labours, il se mit à piquer son accélération dans l’herbe de la verte prairie alors que chacun rentrait pépère.
Main dans la main, dans l’avant dernière difficulté du jour, c’est ce que nous fîmes Nono et moi après avoir vaincu celle-ci et avoir mis quelques longueurs à Nico qui cette fois n’avait pas pu suivre. C’était assez rare pour le souligner ! La plupart du temps, il était souvent dans le trio de tête, voir devant. Le leader a donc lors de cette sortie été mis en difficulté à plusieurs reprises ! Est-ce un signe ? Nono sur l’ensemble termina plus frais que les autres. Très endurant ce Nono et très coriace ! De la vieille carne ! La dernière difficulté, c’est lui qui y imposa son tempo. Rien à redire ! Il est fort ! Un sérieux prétendant !
Que dire de plus sur ce tracé ? Nous avons échappé à une attaque terroriste ! Au coin d’un bois, un homme en habit de camouflage, tel un sniper nous attendait. Il se tenait derrière un arbre, un fusil à la main. Et pourtant nous ne sommes pas en période de chasse. Nous avons compris qu’il faisait une partie de paint ball quand il ouvrit le feu sur Cédric ! Il ressorti du bois en orange fluo !
Qui aurait cru que cela pouvait arriver ?
Personne !
Et bien c’est normal puisque cela n’est pas arrivé.
L’homme est resté caché pour ne pas être découvert par ses autres partenaires et n’a donc pas ouvert le feu. Ouf !
Non, en fait le seul danger, ce sont les chiens. Imaginez deux bergers allemands, bave aux babouines aboyant comme des enragés derrière un grillage. Ce grillage longeait un chemin sur lequel nous étions. Nico, petit malin, nous dit que le grillage au bout de la propriété est ouvert et que les chiens sont en pleine liberté.
Je laisse donc passer Nico devant. Voyant les chiens courir tout aussi vite que nous, je freine en observant peut-être une attaque de chien. Puis je vois Nico partir et les chiens s’arrêter. Normal, Nico est un menteur. Il n’y avait pas de trou dans le grillage ! Mais ce coup de frein malencontreux a failli faire une victime. Christophe a été surpris du ralentissement ne voyant pas de bonne raison à cela et pour cause. Un freinage bien appuyé fit sa roue arrière se soulever et voir son nez poindre au sol. Mais au final, il n’y a pas eu d’autre chute.
Au menu des réjouissances, nous avons également gravi une côte qui se termina en butte de terre. Le cultivateur a tout simplement fait disparaître le chemin au profit d’un champ surplombant de prés de deux mètres l’ancien sentier. Nous avons donc traversé la parcelle de culture assez sèche et pleine de mottes de terre, du vrai vtt. C’est dans ce secteur pentu que Christophe a voulu chambrer les tiots gars qui partent au Roc d’azur en nous disant que nous devrions être devant car surentraînés. Et bien ce fut chose faite puisque la montée s’est faite au train, sauf que les wagon n’étaient pas raccordés à la locomotive. Gnarf !
Jean François nous fit également le coup de la crevaison. Tout juste avant de rentrer chez lui. Jean Paul l’accompagna.
Au final nous avons parcouru 54 kms. J’en ignore le dénivelé mais Nico pourra le confirmer je pense.
Nous avons eu une petite période avec du vent mais très éphémère tout de même. Nos organismes ont souffert.
La fatigue vers la fin s’est ressentie un peu. Quelques kilomètres auraient pu être encore absorbés mais pas avec la même intensité. Les performances ont quand même baissé. Comme je le disais, seul Nono a su prolonger sa forme jusqu’au bout.
Nico a eu la bonne parole pour clore cette sortie. « Cette année le Roc va être encore difficile ! »
J’apporterai un petit bémol. Il nous reste encore un peu de temps devant nous. Nous pourrons donc parfaire ce qui nous manque. En plus la moyenne de la sortie fut de 21,25 km/h. Pas si mal !
Mais je dirai quand même que « Cette année le Roc va être encore difficile ! »
Ben non cré vin diou ! ca c'est du resumé.
RépondreSupprimerVoici le résulat sur carto :
53.813 Km et 641m de dénivelé
Pas ci mal
pas si mal le denivelé pour un plat pays.
RépondreSupprimersinon lolo impressionant !! comme pour la chute, comment vont les sequelles ?
j' en profite pour donner le rdv de dimanche( sous reserve pour moi qd meme ) 8h30 à bailleval pour 50km et 1265m
chris
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RépondreSupprimerWahooo Lolo, de plus en plus d'endurance sur le clavier comme sur le spad, je vous ai mis quelque photos pour agrementer les dires de Lolo.
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