Au programme du week-end nous avions cette petite rando à
Herchies sur les terres de notre vététeux Clément. Le rendez-vous était donc
fixé à Juvignies.
La distance séparant ces deux villages étant à peine de 10
km, au total nous devions donc faire approximativement 45 bornes.
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Notez 2014 |
Mais me concernant cette rando était loin d'être acquise car
j'étais sous la menace de douleurs au dos qui au petit matin de ce fabuleux
dimanche ensoleillé, étaient encore présentes.
C'est d'ailleurs pour cela que je n'avais pas monté mon
nouveau dérailleur. Je ne pensais pas venir.
Mais, à 6 heures 30
du mat, je me décidais à sortir de la bedroom pour bricoler le spad et
me rendre chez notre vététeux. De toute manière, j'avais mal au dos et je ne
pouvais plus rester couché, alors...
Et puis, il fallait rendre à Clément le fait que c'est lui
qui fait l'effort de nous rejoindre d'habitude alors pour une fois que
l'occasion se présentait pour lui rendre ce même service en retour, il ne
fallait pas louper ça.
Solidarité vététeuse !!!
A 8 h 45 pile poil, j'arrivais donc devant la bâtisse. Déjà
prêt, Niko et Nono attendaient bien sagement. Nono était arrivé tellement tôt
qu'il avait déjà visité les lieux et parcouru 5 bornes. Le ouf !!
Vint ensuite Clément avec un air peu réveillé. Allez tout le
monde en selle ou presque... mon grand plateau ne passait plus...ce n'était
vraiment pas le moment car avec le profil de terrain type "plaine",
je me voyais mal utiliser que le petit.
Réglage des vis, on tourne la roue pour tester le tout.. Il
en manque encore un peu. Allez, on joue encore du tournevis et on to.... la
roue....Mince.....la pédale qui se barre et qui me reste dans la main !
Bon, ce n'est pas gagné. Clément me rapporte une ancienne
Time mais je pense que mes cales n'iraient pas sur ces fixations. Tant pis, je
prends la décision de partir comme ça. On verra bien...
Et finalement, ce n'était pas si gênant que ça. A part les
passages où ça tabassait un peu mais aussi les passages dans la boue... et de
la boue, nous en avons eu un paquet. Dés le départ, première descente, ça
glisse et on se retrouve sur le premier tronçon de plaine...dans la boue.
Quelques petits passages sympas furent empruntés pour
rejoindre Herchies. Petit chemins encadrés par des haies, vaches avoisinant le
sentier comme pour nous saluer, avec en prime les rayons du soleil. Que
demander de plus ?
8 à 10 kilomètres plus loin, nous étions à destination. On
passait devant le lieu de départ sans nous arrêter et on n'avait plus qu'à
suivre les flèches. C'est parti !
Une fois de plus le rythme fut sur un bon, d'ailleurs ce fut
le cas dès notre départ de Juvignies. On faisait malgré tout avec l'état du
terrain...pas si facile d'avoir du rendement avec de la boue...Mais tout de
même ça emmenait gros.
Quand, nous nous arrêtions une première fois pour pneus à
plat. Niko redonna quelques coups de pompe. Il était en tubeless. Les quelques
vététistes que nous avions dépassé, nous repassèrent devant.
Nous les reprenions un peu plus loin.
Les premiers
kilomètres se firent en compagnie du train. Nous avons longé à plusieurs
reprises la voie ferrée d'abord sur chemin herbeux et cabossé puis sur chemin
plus tassé. Nous y slalomions pour éviter les nombreuses flaques d'eau. Et
c'est là que Niko décida de mettre le pied à terre, cette fois-ci pour réparer
sa crevaison.
Les attardés nous repassèrent devant pour la seconde fois.
Nous les avons une nouvelle fois rattrapés et laissés
définitivement aux arrières postes.
Nous dévorions les kilomètres. Il y eu quelques petites
bosselettes à monter et quelques bon raidillards dignes de ce nom. Finalement,
le parcours était plaisant malgré les conditions. La variété du paysage
alternait entre passages sur route, traversées de village, chemins de plaine. Très
bien !
Cela fait penser un peu à ce que l'on retrouve chez Nico.
Soudain, nous eûmes une traversée de forêt...Ha, super. Sur
faux plat descendant nous dépassions le 40 km/h. On roulait plein badins. Et
surprise, on freine car il y a un changement de direction avec coup de cul
perpendiculaire à au chemin sur lequel nous étions. Une surprise ne venant
jamais seule, un gros passage dans la boue nous attendait. Là, j'en perdais ma
pédale ! Mes coéquipiers en profitaient pour me dépasser et prenaient la poudre
d'escampettes. Et moi, j'au un mal de chien et maintenir la pédale sur son axe.
Quand je les rattrapais, on me narrait une chute, celle de
Nono qui glissa pour se fracasser en boue de ligne sur un arbre. Quand je vis
l'arbre, je constatais qu'il n'avait pas choisi le plus petit. Et en plus, ce
n'était pas le moins solide. Un beau chêne se dressait en bordure de sentier.
Autant vous dire que lorsque le casque tapa sur ce bois
costaud, le Nono recula....
Que de péripéties sur cette rando. On ne s'ennuie vraiment
pas !
Arriva le ravito. Les organisateurs échangeaient quelques
paroles entre eux et avec d'autres vététistes. Nous y apprenions que le 25
kilomètres n'allait finalement pas faire le compte.... mais bien plus. Bon, pas
grave, cependant le terrain jusqu'alors était déjà bien exigeant.
Nous poursuivions sur notre lancée. Dans l'ascension de la
dernière côte, extrêmement glissante sur sol calcaire, je perdais à nouveau la
pédale mais je ne m'arrêtais pas, laissant la pédale accrochée à la chaussure
et reposant sur l'axe. Ce fut périlleux, il il fallait sans cesse repositionner
son pied sur cet axe fuyant.
Arrivé au sommet, je m'apercevais que ya plus de pédale !!!
Ho, Ho....
Bon, plus qu'à continuer comme ça.
Mais que ce fut dur. Jusqu'au retour à Herchies, pas de
problème. Mais la suite fut plus ardue. A Herchies nous pouvions constater que
finalement il y avait pas mal de participants sur la rand. Vététistes que nous
n'avons pas eu l'occasion de rencontrer car notre premier passage à l'aller se
fit après 9 h 30 quand tout le monde était parti. Nous ne les avons jamais
rattrapé ceci dit.
A Troissereux, ce fut mon point d'arrêt. La montée fut
fatale. Mon travail sur une seule gambette eut raison de moi. Il faut avouer en
plus que ma chaine n'arrêtait pas de sauter d'un pignon à l'autre. Usant !!!
Surtout quand le dénivelé est défavorable.
Mes compagnons, eux, étaient en pleine forme.
La dernière côte à Juvignies qui n'est pas difficile du tout
me fis mettre néanmoins les pieds à terre. Ras la casquette. Tout en bas je
m'arrêtais pour reprendre de l'énergie. Nono, m'accompagnais sur ce moment
d’anthologie. Requinqué en courage, je me remettais en selle pour aller
jusqu'au bout. Jusqu'au bout de la boue...
Bon lavage à l'arrivée. Clément avait bien organisé la
sortie. C'est Nono qui lava les vélos.
Au final 54 kilomètres au compteur. Good ! Les cuissots ont
bien travaillés.
Je vous laisse donner la moyenne car je ne sais même pas ce
que cela donne en fin de compte.
Alors que Clément était rentré dans sa chaumière pour se
préparer à recevoir. Niko fit sa toilette dans la rue. Les voisins ont du se
rincé l’œil alors que Niko se rinçait les gambettes.
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Sympa le petit bonnet rasta |
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et que dire de cette casquette vététeux... |
Plus jamais ça !!! C'est ce que nous pourrons lire cette
semaine sur les affiches placardées sur les pylônes de Juvignies...
Bonne semaine à tous et rendez-vous la semaine
prochaine...On retrouvera Chris.
Herchies, et les vététeux qui y font un tabac. photo sans trucage ni montage...