jeudi 5 mai 2011

Mai, il n'y a pas de mais.

En mai, fait ce qu’il te plait ! Et oui, c’est le dicton du jour. Et bien, nous, nous avons choisi de faire du VTT.

Quand je dis nous, je veux parler de Cédric, Clément et moi. Chris est parti vers d’autres horizons pour peaufiner sa technique sur le plat. Nono quant à lui a certainement roulé seul sur un rythme moins marqué pour ne pas dégrader le traumatisme qui le torture en ce moment. Visiblement, la douleur derrière la cuisse de ces deux dernières semaines ne s’est pas estompée.

Courage Nono, nous pensons à toi et te souhaitons de vite revenir au top niveau.

Nous n’avons pas tergiversé pour prendre le chemin du départ. Un groupe de marcheurs s’étant engagé sur le Gr que nous allions prendre, nous décidions de contourner le bouchon par la route.

Cette matinée était bien agréable, avec des températures plus basses que durant la semaine qui s’est écoulée mais tout de même clémentes. Pas de rosée, pas de brouillard, pas de gelée de mai non plus. Que demander alors ?…

C’est donc sur des secteurs de plat que nous commencions. Nous n’allions pas descendre de suite pour avoir comme conséquence de fatalement remonter.

Cédric eu l’occasion de se mettre devant et de remplacer notre locomotive Chris en son absence. Il le fit plutôt bien. Une nouvelle fois nous nous engagions sur les sentiers avec la sensation qu’une fois de plus le dimanche allait être sportif !!! Et c’est tant mieux !

Nous avons pris le sentier bordant l’allée des princes jusqu’au bout. Nous avons ensuite piqué vers le bas de Fay pour reprendre l’une des deux ascensions du secteur.

Contrairement à la semaine passée, nous sommes restés calmes Clément et moi. Pas de titillement, de tentative d’attaque, de coup de coude sauvagement lâché… Rien.

Sur le parking, au tout début, Cédric nous lâcha « je me retrouve avec les fous furieux ». Nous l’avons rassuré en lui disant qu’il n’y avait pas de crainte à avoir et que nous l’accompagnerons sur cette sortie en maintenant le rythme qui sera le sien.

Il fut convaincu par nos paroles d’aliénés, ancien Fitz-jamois que nous sommes. (D :

Chose promise, chose qui se vérifie, la montée s’est faite calmement et Cédric était bien parmi nous au sommet de cette première difficulté.

Il enchaina ensuite le single longeant le champ, traversa la route menant à Agnetz, et nous sommes rentrés de nouveau en forêt de Hez.

La descente suivante nous mena jusqu’à Boulincourt. Ce village est vraiment incontournable.

Au niveau de la place, Cédric avait très ambitieux nous proposa de gravir la montée rocailleuse. Il nous dit que de toute façon, il fallait bien s’entrainer et mettre du relief dans nos sorti. Il n’a pas tort ! Ce n’est que du bonus. Ce ne peut être que bénéfique pour la suite.

Et puis rappelons-nous que bientôt nous avons au point de mire le bois des côtes. Là, ce sera une autre histoire….

Nous sommes donc revenus sur les hauteurs du plateau. Nous faisons un nouveau kilomètre de plat et hop, nous nous lissons vers la prochaine descente qui nous conduit jusque l’étang.

Autour de celui-ci nous y croisions trois pêcheurs. L’un pêchait (jusque là rien d’original), l’autre dormait à moitié à l’abri, et le dernier qui était une femme, pionçait fermement au pied d’un arbre. Elle devait avoir passée une rude nuit…

A leur opposé, Clément nous parla d’une belle descente que nous n’avions pas prise depuis longtemps, celle où Vivien marqua 40 points dans un quadruple loop piqué, rappelez-vous.

Nous arrivions au couvent et nous primes alors de nouveau de la hauteur pour nous rappeler à nos bons souvenirs et lâcher les freins sur le talus qui nous plonge à pic vers le bas.

A nouveau, nous nous retrouvions parmi les mêmes pêcheurs. Madame n’avait pas bougé d’une oreille !

Cette fois nous repassions devant le couvent pour piquer une bonne pointe de vitesse sur le chemin blanc. Ouf que se fut dur de s’arrêter avant la route ! Nous étions proches des 40 km/h. Un pseudo cycliste a même failli se faire couper en deux.

Nous partions maintenant en direction de notre bon vieux circuit d’Etouy.

Au niveau de la départementale, à l’entrée du bois, il y avait un bon nombre de voitures. Beaucoup de personnes devaient être dans les bois à la recherche du fameux brin de muguet. D’un coup Clément se plaça en tête et mis haussa le ton. Nous partions à vive allure vers la passe aux animaux. Le faux plat montant fut avalé à 19 km/h du bas du chemin prés de la barrière jusqu’à la passe sans baisser de rythme.

Un régale !

Cédric lâcha prise sur cette accélération et nous l’attendions un peu plus loin en calmant notre cadence.

Autre fait marquant, nous refîmes un coup de toboggan picard ! Les adeptes du creux bosse sur le passage entre la passe et Etouy comprendront.

Cédric repris la tête du groupe pour nous mener jusqu’aux abords de la Brêche. Nous attaquions maintenant le passage par Litz. Une nouvelle fois, sur faux plat montant, Clément dirigea la manœuvre et tel un chef d’orchestre marquait le tempo pour remettre les watts sur le chemin en herbe. Encore un bon rythme et un passage qui passa très vite.

Pas eu le temps de voir s’il y avait du poisson dans la rivière …

De retour à La Neuville (village) nous escaladions la Montée de la Neuvilloise. Là encore nous escortions Cédric. Clément pris un peu d’avance et je le rejoignais. Pas de Bagarre aujourd’hui.

Week-end du 1er mai, week-end de paix. Mais qui dit 1er mai dit forcément « muguet ». Alors nous contrôlions l’heure pour arriver pile poil le moment voulu sur une tâche de muguet dont moi seul est le secret.

Mais avant cela, il fallait encore parcourir du kilomètre. Comme nous étions an haut, nous sommes repartis en bas. Nous repartions vers l’endroit où Chris avait trouvé quelques clochettes les fois dernière. J’incitais Clément à gravir le single qui surplombe le large chemin caillouteux. Il me suivit.

Finalement à part un slalom entre quelques branches sur le début, il n’y eu rien de bien compliqué. Le chemin large une fois rejoint, nous attendions Cédric qui avait préféré poursuivre sur celui-ci. Mais il tardait à venir. Nous décidions d’aller à sa rencontre et bien entendu, nous l’aperçûmes avec un joli brin de muguet accrocher comme trophée sur son camelbak.

Nous continuions sur ces larges allées, empruntant le gr124 jusqu’au carrefour de Froidmont. De là, nous poursuivions sur l’asphalte pour reprendre une bosse un peu plus loin. J’hâtais le rythme sur le faux plat. Clément embraya et pris cela pour argent comptant. Il piqua son accélération. Bien calé dans sa roue, je fis l’ultime effort pour le déborder et lui ravir quelques mètres. Enfin, je l’ai eu ! Mais ce n’est pas une bosse. Tans pis, je m’en contenterai cette fois-ci. (D :

Vint ensuite le moment de la remontée que nous entreprenions en groupe, celle qui nous mène vers « la cabane aux pigeons ». Nous avions pour but de reprendre la série de creux bosses puis de reprendre le gr124 un peu plus haut, à partir du carrefour.

Dans cette série, Clément piqua une série d’accélération dans le but de me décrocher. Devant les raidillards, la méthode qu’il allait employer était imparable. Il est vif le Clément. Il est certainement le plus impulsif sur un spad dans le sens où il est capable de piquer quelques accélérations bien appuyées sur de courtes distances et cela même quand le pourcentage est sévère. Mon gabarit ne pouvait suivre ce genre d’impulsion. Pourtant je me mis debout sur les pédales pour ne rien lâcher.

Le loustic avait pris quelques mètres d’avance. Deuxième bosses, deuxième accélération. Cette fois je suis avec lui. Pour la troisième bosse, qui est bien costaud en termes de pourcentage, je lui concédais quelques mètres, cinq tout au plus. Sur ce terrain il est très fort. Seul un Nono en forme est capable de rivaliser dans ce genre d’exercice. De la vélocité, un brin de tonicité et le tour est joué…enfin, en théorie…

D’ailleurs, devant cette mise à l’épreuve, nous perdions Cédric l’espace d’un instant. Notre compère semblait accuser le coup. Et que dire de la remontée du Gr. Nous repartions sur de bons rails. Le grand plateau toujours maintenu en action, nous poursuivions notre chemin. Les mètres défilés et nous avions maintenant dépassé la moitié de la bosse. Et patatrac. Nous nous arrêtions car….. nous étions arrivés en plein territoire « muguesque ». Et pour preuve, nous avions croisé plusieurs personnes avec de beaux bouquets. L’espoir était donc de mise.

Arrivés sur lace, nous y trouvions beaucoup de feuilles de muguet mais nous avions beau jeter notre coup d’œil sur un plan panoramique, nous n’y voyions pas de blanc nos signalant la présence de fleurs. Mince ! C’est frustrant ! Pourtant, cet endroit est vraiment génial ! Enfin, nous poursuivions notre quête et avec persévérance, nous réussissions à trouver quelques présents pour offrir à ces dames.

Cette année effectivement la floraison était en avance. La présence de brins séchés en certifiait ce constat. Dommage…

Reprise du spad, toujours grand plateau et hop, jusqu’en haut. C’est trop bon !

Retour à la voiture pour en finir avec cette sortie qui fut bien agréable. Le temps et le terrain furent parfaits. Pas de problème, de casse ou de crevaison. Normal me diraez vous. Nous avons trouvé du muguet, ça porte chance.


Au finish, 42-43 kilomètres et près de 681 mètres de dénivelé. Pas si mal. J’aurais bien continué un petit peu pour franchir les 50 bornes.

La bonne nouvelle c’est que bientôt nus pourrons nous inscrire sur des randos avec de la distance pour varier les plaisirs. Et bien sûr faire des variantes avec le bois des côtes.

Et pour les malheureux qui ne pourront assister au RIC, j’ai trouvé une parade. Un 100 kilomètres se présente début juin et devinez où ? A La Neuville !!! Pas d’excuse cette fois. Nous devons nous y inscrire. H é, Hé..je sens qu’il y en a qui font la grimace…

Bon, on verra bien, nous avons encore un mois pour en discuter ^^

Rendez-vous la semaine prochaine au même endroit avec on l’espère le retour de Nono.

7 commentaires:

  1. pour la moyenne elle est entre 17,5 et 18 ça dépend sur quelle vélo le compteur est accroché...

    plus les sortie s'allonge, plus le compte rendu s'allonge également ...

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  2. Pouah ! Je ne m'étais pas relu. Il y a plein de fautes et il manque des lettres. Certains mots n'ont pas été effacés mais j'ai la flemme d'éditer.

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  3. je ne vois que 2 lignes du cr de lolo, egalement depuis mon poste de travail par contre il est en entier sur mon i phone !!!

    est ce que ca le fait aussi au autre ?

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  4. petite rectif, ca va pas au bout du chargement !!!
    ca me depasse , tant pis on verra plus tard.

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  5. c'est vrai avec mozilla , impecable

    sinon, je vient de me faire arracher une dent de sagesse donc je suis incertain pour dimanche;

    je confirmerai demain

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  6. T'inquiète, j'ai une soirée et je risque de ne pas être très frais dimanche.

    Tu peux le faire ! La force est en toi.

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  7. au vue de ma journee de samedi, je serai la demain matin

    rdv au magasin.

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