En ce weekend de Pâques Chris nous avait concocté un parcours qu’il nomma « entrainement pour le bois des côtes ».
Hé bien vous avez vu le graphique du dénivelé ? Ce n’était pas du baratin ! De la côte en veux-tu ? Et bien en voilà !
Qu’est ce qui nous attendra à la Pentecôte ? ^^
Pas le temps de trainer pour aller chercher les œufs en chocolat, le début de parcours fut lancé sur un rythme tonitruant. Un peu de plat sur 1 à 2 kilomètres pour aborder ensuite la série de montées – descentes. Une fois en haut, il fallait remettre les bouchées doubles car le rythme ne fléchissait pas.
Le premier secteur pentu à dénivelé positif fut au bout de l’étang de Boulincourt. Nous laissions Clément prendre la tête. Nous montions à trois au train sans laisser trop d’écart.
Pour les autres secteurs pentus, la plupart du temps j’accompagnais le maillot à pois puis je le titillais en lançant quelques escarmouches qui l’obligeaient à mettre les bouchées doubles. Cependant, à chaque fois il réussissait à s’en sortir mais de peu…
La seule fois où je suis arrivé en haut avant le challenger c’est lorsque je lui ai lancé le défit de monter grand plateau une montée en sable. Un pari fou mais qui s’est tout de même réalisé.
Enfin, revenons en aux moments forts de cette sortie, c’est donc en avançant vite et sur un tracé digne d’un entrainement d’avant Roc que nous prolongions le plaisir d’évoluer sur nos terres fétiches.
Mais la vitesse eut raison d’un bidon. Non, pas un gros bidon….seulement un tout petit Rikiki. Pour dire vrai, nous avons nommé cet objet une gourde. Et c’est Nono qui était victime de cette perte douloureuse. Cet incident de parcours eu une répercussion sur la suite de la sortie.
En bas d’une belle descente Nous mîmes pied à terre avec Clément. Nono nous rejoignait. Puis Chris.
C’est à cet instant présent que nous nous sommes rendus compte de cette perte tragique. Nono crevait littéralement de soif. Nous lui proposions de boire une gorgée de notre nectar mais il se résignait à repousser nos propositions. Dur en affaires le Nono ! Il voulait absolument retrouver sa gourde. De plus il était encore tiraillé par une douleur derrière la cuisse qui ne l’avait pas laissé tranquille de la semaine. S’en était trop pour un Nono qui est d’habitude prêt à faire feu à tout va pour dynamiter une sortie. Moins combattif, le soldat jetait l’éponge en voulant abandonner le champ de bataille. Oui, il voulait nous laisser continuer et repartir sur le circuit pour chercher l’objet si convoité.
C’est après une rude négociation que nous avons réussi à le persuader de l’accompagner pour accomplir sa requête.
Dur-dur ! Mais nous l’avons eu !
Nous repartions pour reprendre les descentes les plus raides et tabassantes en scrutant l’horizon et les bas côtés. Nous mangions donc ce beau relief mais en sens inverse. Ceci eu pour effet de gonfler tout de même le dénivelé positif.
Et ce fut encore l’occasion de provoquer Clément. Quand on aime…
Puis, dans une énième ascension, je vis pointer dans un fouillis de feuille un bout de plastique qui ressemblait à une gourdasse. En me rapprochant, je constatais que la pièce en question ressemblait comme deux gouttes d’eau à la perte du jour. Je l’enfouis un peu sous les feuilles en criant : « ça y est, je l’ai trouvé ». Là, personne me cru et chacun passait à côté sans en apercevoir une once de couleur. Je recherchais en éparpillant les feuilles et signalais de nouveau que nous l’avions retrouvée.
Là, je vis Nono esquisser un large sourire. Enfin, la joie revenait et nous pouvions continuer. Finalement, nous sommes sortis en compagnie de Nono jusqu’à la fin. Mais que d’émotion !!!
La morale de cette histoire est que nous pouvons maintenant dire : « Nono, achète toi un Camelbak !!!! »
Enfin, ceci est merveilleux puisque tout va bien qui fini bien. C’est comme cela que se terminent les contes de fées. Faites donc de beaux rêves et racontez cette histoire à vos enfants. Cela les aidera certainement à s’endormir.
Et notons au passage que si chaque compétiteur faisait demi-tour en pleine course pour retrouver leur gourde éjectée à cause des soubresauts provoqués par le parcours accidenté, alors il y aurait moins de pollution aussi. Nous avons milité pour la bonne cause et cela grâce à Nono !
Nous lui souhaitions un prompt rétablissement en lui conseillant tout de même de consulter un médecin si cela persistait.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerje me suis trompé de sortie pour le commentaire
RépondreSupprimer