Et oui, c’est le 8 mai. C’est la fin de la guerre et le moins que n’on puisse dire c’est que les troupes sont fatiguées. Sur les quatre participants du week-end seul un élément semblait en possession de tous ses moyens.

Commençons par une petite revue d’effectif.

Chris était là malgré une opération qui l’amputait d’une dent de sagesse. Vraiment, il fait tout pour gagner du poids (D :

Encore sous tranquillisants il eut un instant de faiblesse. La fin du parcours fut difficile à appréhender. Bref, c’est un homme qui ne pu jamais afficher son réel niveau de ces derniers dimanches qui se présenta en ce jour.

Nono souffre toujours d’un tiraillement derrière la cuisse. Impossible de tirer du gros braquet. Les côtes sont pour lui comme un Everest à gravir. Rien à faire, il ne pouvait s’accrocher. Sur le plat, cette situation identique se répéta. Dés que le rythme s’accélérait, il ne pouvait suivre la cadence. Ça me rappelle moi il y a quelque temps.

Justement moi aussi j’étais victime en quelque sorte d’un amoindrissement physique. Mais la bataille fut tout autre. Elle s’est jouée la veille jusqu’au petit matin. Une bonne soirée m’avait entrainée jusqu’au bout de la nuit. En me couchant à 4 h 30 du mat avec une bonne dose de « médicament » appelé aussi « jaja », je me laissais peu de chance d’être là sur un spad. Et pourtant je l’ai fait !

Finalement, le seul rescapé c’était Cédric. Rien à déclarer ! Armé de son spad rouge,noir et blanc aux couleurs de notre étendard, il se présentait la lame du couteau entre les dents : « Ça va péter mon colonel ».

Et top, c’est le départ. On reprenait le tracé de la semaine passée pour faire partager notre expérience à Chris qui n’était pas là. Avant cela nous avions rencontré Monsieur Harcelin qui découvrait mon Cannondale et qui nous disait qu’il pouvait avoir des prix sur des Titus. Mais la discussion pris vite fin car nous devions partir. Le temps était restreint car Chris et Cédric devaient rentrés dans des temps honorables.

Côté extravagances, éclat personnel, exploit, évènements mémorables, incident de parcours, etc….voilà ce que l’on peut noter :

1 - Alors que je prenais les devants sur le chemin longeant l’allée des Princes, Chris me dépassa pleine balle. Ensuite je le marquais à la culotte. Auparavant, je l’avais finement bloqué dans un virage, faisant une diagonale pour obstruer le passage vers l’extérieur. Ceci provoqua un bon coup de frein. Ho, ho ! Le dépassement en question se fit à 30 km/h. Le rythme ne fléchit pas jusqu’au carrefour suivant. Ça décrasse pffff !

2- nous avons croisé beaucoup de randonneurs équestres. Une course d’orientation était organisée. Donc, à Fay, Boulincourt, sur le plateau de Hez, ils étaient partout !!!

3- Nous avons traversé 2 petits ponts en bois pour le prix d’un. Tout ça pour le plus grand plaisir à Nono.

4- J’ai vu un brin de muguet (un survivant)

5 – Chris et Cédric sont plus motivés que jamais pour emprunter les grimpettes. C’est le monde à l’envers… Ils sont devenus fous.

6 – Chris encore lui nous a fait une clémentade en pleine côte dans le « S » de l’étang de Boulincourt. Pas bien Chris. Nous l’avons attendu, cassé la croûte et au moment de repartir, il a failli encre jouer de l’acrobatie, sa roue avant se bloquant dans une ornière.

7- Nous avons voulu découvrir un chemin perpendiculaire à la descente qui prolonge la méridienne pour satisfaire notre curiosité. Nous n’avons pas été déçus car le sentier est parti en guenille. Des branches et morceaux de bois jonchaient le sol nous obligeant à effectuer des slaloms et des numéros d’équilibriste. Là, nous avons du baisser notre moyenne. Pourtant elle est tout de même de 17. Imaginez sans cela…

8 – Ben ??? j’sais pas trop…autres choses ?

En tout cas les chemins sont toujours aussi secs et tout ça c’est bon pour le rendement. Je ne sais pas pour vous mais moi je me régale. J’ai envie de manger du kilomètre même si cette fois ci le résultat est plus que médiocre. On fera mieux la prochaine fois.